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3 min

L’État finira-t-il par se réconcilier avec les free party ?

par nova

Publié le 18 décembre 2015 à 14 h 54 min
Mis à jour le 22 décembre 2017 à 14 h 00 min

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Le 13 octobre dernier, 72 médiateurs départementaux étaient nommés pour faciliter le dialogue entre l’État et les organisateurs de free party.

Vendredi 3 décembre, dans le Morbihan, une dizaine de soundsystems prennent possession de la forêt de Lanouée, pour une free party qui réunira sur le week-end près de 5 000 personnes. Vincent est l’un des organisateurs, il a 35 ans et participait à sa première free en 1999. Il est donc loin d’être surpris lorsqu’il voit dès le samedi la police quadriller le site et empêcher les gens d’entrer ou de sortir. La musique est coupée le dimanche à 15h, lui et ses amis viennent d’être informés qu’un ordre de saisie a été posé.

Ces saisies sont monnaie courante pour les organisateurs de free party, qu’il s’agisse de matériel sonore, d’amplis, de groupes électrogènes, de camions parfois. Elles sont l’une des principales raisons de la montée au créneau des soundsystems, qui menait en mars dernier à des « manifestives » : des rassemblements techno dans sept villes françaises, Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Strasbourg, Nantes et Clermont-Ferrand. Nova se faufilait entre deux baffles pour tendre le micro à Renard, membre du collectif des soundsystems d’Ile-De-France :

Rendez le son

Ces rassemblements revendicatifs ont abouti sur un énième round de discussion entre l’État et les organisateurs de free party le 13 octobre dernier. Une réunion qui a mené à la nomination de 72 médiateurs départementaux, des personnes censées faire l’intermédiaire entre les organisateurs de free party et les représentants de l’État au niveau local.

La plupart travaillent en préfecture et se voient rajouter cette mission en plus de leurs tâches quotidiennes. « Le médiateur peut être là pour organiser des réunions préparatoires, ou pour intervenir si l’organisateur a des difficultés à travailler avec la police et la gendarmerie par exemple. À ce jour, je n’ai été sollicité qu’une fois », nous détaille Sylvain Mougel, en charge du département des Hautes-Alpes. L’un des problèmes soulignés par les organisateurs de free party est simple : ces médiateurs connaissent mal leur culture.

En France, les premiers médiateurs font leur apparition en 2002 alors que l’amendement Mariani, rajouté à la loi sur la sécurité quotidienne, impose désormais aux organisateurs de déclarer les free party en préfécture. Cette même année, le Teknival du Col de Larche prend ses quartiers à la frontière italienne. « 20 000 personnes sont venues, la police était complètement débordée. Ils ont été obligés d’admettre qu’ils ne pouvaient pas juste interdire un Teknival. C’est là qu’il y a eu une prise de conscience de la part de l’Etat et que les premières négociations sont nées avec les soundsystems », nous raconte Vincent Benso, sociologue au sein de l’association de prévention des risques Techno+, spécialisé dans l’usage des drogues. 

 

« On est toujours les vilains teufeurs »

Côté soundsystem, on est plutôt mitigé face à la nomination de cette nouvelle salve de médiateurs.  « Il y a un moment où j’ai jeté l’éponge », explique Vincent Benso, qui a joué un rôle dans les négociations via Techno+, « j’en voulais vachement aux teufeurs qui n’allaient pas aux manifs et finalement je me dis qu’ils ont peut être pas tord (…) Aller négocier au ministère, c’est rigolo ça fait plaisir de voir des teufeurs au ministère, mais pour quoi ? Pour un terrain grillagé, avec des flics à la sortie ? »

Ces échanges avec le ministère renvoient l’image d’une fête en passe d’être institutionnalisée, alors que le problème de fond demeure au niveau local et humain. Pour Vincent Benso, « Les blocages viennent des riverains, des villageois, qui ne veulent pas qu’il y ait de teuf chez eux, alors qu’il s’agit de leurs gosses. »

La médiation reste cependant le meilleur remède aux maux de la fête pour Eric Bergeault, le référent national des 72 médiateurs nommés en octobre dernier. Il faut simplement lui laisser le temps de s’installer. « Si on aborde le sujet par la méditation, par la responsabilisation des organisateurs, si on tente une approche donnant une place aux pratiques culturelles et aussi aux jeunes sur un territoire, là je pense que peu à peu, collectivement, on pourra faire changer les choses. » En 2018, le gouvernement devrait se mobiliser sur quatre nouvelles « régions-pilotes », la Bretagne, les Pays de Loire, le Centre et l’Occitanie, avec des concertations locales renforcées afin d’aboutir, peut-être, à davantage d’évènements déclarés. 

Visuel de couverture : © Narkissos

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