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5 min

L’incroyable rock, funk et soul 60 & 70’s du Vietnam

par nova

Publié le 10 septembre 2017 à 17 h 45 min
Mis à jour le 20 septembre 2017 à 16 h 52 min

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Des merveilles qui ont survécu miraculeusement à une histoire tourmentée.

C’est un récit musical qui est le fruit de conjonctures historiques uniques. Une ère musicale éphémère issue de la rencontre forcée de cultures et dont on aurait pu perdre toutes traces. Cette histoire est celle d’une décennie, de 1965 à 1975, au Vietnam.

Une décennie de souffrance, car elle marque à la fois l’intensification et l’enlisement du conflit. C’est en 65 que Lyndon B. Johnson lance en effet l’opération Rolling Thunder, qui déversa un demi-million de tonnes de bombes sur le Vietnam en 38 mois…C’est cette même année que la guerre entre dans un nouveau degré d’horreur avec l’autorisation par le président américain de l’utilisation de napalm. Cette histoire, c’est celle, éphémère, du funk, de la pop du rock et de la soul du Vietnam.

Dans le Vietnam colonisé par les Français pendant un siècle, de 1858 à 1954, et sous contrôle américain pendant la guerre, il s’agit paradoxalement d’une période luxuriante en termes de créativité musicale. Mais pour en mesurer toute l’étendue, il faut prendre un recul nécessaire sur l’histoire multiple et agitée de cette nation, qui se reflète forcément dans la musique.

Les trois axes de la musique vietnamienne

La musique vietnamienne pourrait donc s’établir autour d’une typologie en trois axes. Le premier est le Nhạc đỏ, ou « musique rouge ». La musique révolutionnaire communiste, qui s’est développée au début du XXe siècle en réaction à la colonisation française.

Les thèmes sont récurrents voire systématiques : indépendance, socialisme et anti-capitalisme. Des chants épiques et martiaux qui célébraient les hommes et les femmes sacrifiant leurs vies et familles pour se battre contre l’armée française puis américaine. 

Le deuxième grand axe de la musique vietnamienne est une forme héritée de la tradition, extrêmement populaire, le Cải Lương, une forme musicale quasi-théâtrale, qui propose des alternances entre pièces de musique et textes parlés, sorte de comédies musicales de plusieurs heures. Et qui sont aujourd’hui encore télévisées. 

 Enfin, un troisième champ musical, dont cet article est l’objet, s’est ouvert dans la seconde partie du XXe siècle, dans les régions sous contrôle français puis américain. Sous l’influences des colons et des forces militaires présentes sur le territoire, des musiciens du Vietnam s’essaient à la pop et au rock diffusés notamment à Saigon par les populations qui s’y imposent.

Cette musique d’influence occidentale le Nhạc Vàng, pour « musique dorée » ou Nhạc Trẻ pour « musique de jeunes », épouse le format pop traditionnel et ses leitmotivs, chansons d’amour déçus (Tình Khúc), sentimentales, à la structure basique et efficace. Mais on trouve aussi des registres qui chantent les louanges de la mère-patrie et sa beauté (Quê hương).

L’implantation de la pop par les colons

Le cheminement vers ce dernier registre musical, a toutefois été une mutation lente.

Dès 1920, les colons français répandent un attrait pour les rythmes latins dans la bourgeoisie vietnamienne qui danse le Bolero, le tango mais aussi la rumba et le Cha Cha Cha… 

Twist, surf music et soul

C’est dans un second temps que la présence des militaires américains implique l’infiltration du rock’n’roll et de la soul à Saigon, avec un impact important sur de jeunes groupes : Dew Drop, The Dreamers, le CBS Band ou bien encore The Strawberry Four qui jouaient pour les G.I.s en permission. À cette époque, les groupes reprennent des standards soul et rock’n’roll en adaptant les paroles en vietnamien. Mais il ne reste quasi aucun enregistrement de ces formations, qui étaient plutôt destinées à jouer en live.

En revanche, on a pu noter leur influence dans d’autres enregistrements. Des stars de l’époque, comme Mai Lệ Huyền ou encore Carol Kim commencent à incorporer du twist, de la surf music et de la soul à leurs compositions. 

« Saigon la putain, Hanoi la prude »

Dès les années 60, Saigon voit la diversité de sa musique exploser. Les clubs et les salons de thé s’animent, et des labels ne s’y trompent pas : Sóng Nhạc, Việt Nam, Dư Âm, Nhạc Ngày Xanh, Sơn Ca ainsi que des majeurs Capitol ou encore Continental.

Les sorties se multiplient sous la forme de Maxi 4 titres 45 tours, compilant souvent des groupes différents pressés dans des couleurs improbables, conséquence des pénuries de matériaux dues à la guerre… Avant que les cassettes ne prennent le relai au début des années 70. Les publications se passent alors sous la forme des séries de cassettes.

Celle de Shotguns était particulièrement intéressante, puisqu’à la manière des Funk Brothers qui enregistraient la plupart des albums Motown,

les Shotguns constituaient le backing band des enregistrements de leur série de cassettes ; toujours sous le format de compilations regroupées autour de thèmes : Printemps, amour, danse…

Quelques grands noms émergent pourtant du lot : le compositeur Trịnh Công Sơn notamment, surnommé le Bob Dylan vietnamien, qui se distinguait notamment comme étant l’un des rares pacifistes de ce milieu musical qui prônait régulièrement la guerre. 

 Ces groupes étaient bien souvent appuyés par l’armée américaine, dans le cadre des « Psyop », propagande militaire destinée à divertir les troupes tout en instillant un discours précis chez les auditeurs. Bien évidemment à la fin de la guerre, la plupart de ces musiciens ont dû fuir en urgence le pays afin d’éviter les camps dits de « rééducation ».

Un miracle de la diaspora

Cet exode consitue la dernière partie de ce récit musical du Vietnam.La chute de Saigon marque bel et bien la fin de cette période musicale, alors que les forces militaires du Nord s’emparent de la ville. Un des grands adages des colons français se matérialise physiquement : ils parlaient d’« Hanoi la prude et de Saigon la putain ».

La prude applique donc la loi de sa victoire, et met le mode de vie sulfureux de la ville du Sud au pas, ses artisans en camps de « rééducation ». La période que couvre cet article est perçue comme décadente par nouveau pouvoir communiste en place.

Les disques ayant survécu à cette période sont très rares et souvent en piteux état. Ceux qui sont encore dignes d’être joués appartiennent à des collectionneurs chevronnés. D’autant plus qu’à ce jour, le gouvernement du Vietnam se refuse à mener tout travail d’archivage concernant la musique dorée, qui fut interdite juste après la reprise de Saigon.

Être mélomane dépasse tous les clivages

Ils ont détruit les masters des morceaux originaux, soucieux qu’ils puissent être source de corruption pour la population. Et il est toujours plus ou moins interdit de jouer publiquement certains de ces morceaux.

Mais ceux-là demeurent cependant. Notamment grâce à l’importante diaspora vietnamienne autour du monde, pour qui ces morceaux sont autant de souvenirs de chez eux et de tubes. Mais il existe aussi des collectionneurs de musique dorée dans le nord du pays, car être mélomane dépasse tous les clivages. Enfin internet a fini de faire à nouveau émerger ces morceaux voués à l’oubli.

Cet héritage du passé, vestiges sonores d’une période révolue s’écoute aujourd’hui dans une série de compilations menées de main de maître par des diggers déterminés

En 2010, le label Sublime Frequencies sortait Saigon Rock & Soul: Vietnamese Classic Tracks 1968-1974, compilé par Mark Gergis et c’est maintenant par Jan Hagenkötter qui dévoile ses Saigon Supersound. 

Plongez-vous dans un moment d’histoire que vous n’auriez peut-être jamais pu écouter. 

Visuel : (c) DR

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