Voix d’or, matin d’argent.
Ce matin, une artiste que vous connaissez très certainement sans même le savoir, tout du moins pour l’instant car je parie fort que Deva Mahal devienne dans les mois à venir une voix qui compte dans la soul musique américaine.
Trois petites anecdotes pour trois générations différentes, Deva Mahal est la fille du légendaire bluesman américain, Taj Mahal, tout juste récompensé cette nuit d’un Grammy Award, la tante de Deva, et là je parle vraiment à une certaine génération, était Carole Frederiks, qui fut une star en France et eut le mérite de populariser d’une certaine manière le blues et le gospel au sein du groupe Frederiks Goldman Jones. Et enfin, une dernière anecdote pour la route, si vous êtes fan de Fat Freddys Drop, le monumental groupe de dub Nouvelle Zélande, alors vous avez peut-être déjà vu Deva Mahal à leur côté sur scène.
Mais en 2018, oublions tout ça, et concentrons nous uniquement sur Deva Mahal et sa voix, cette voix absolument éblouissante. Son premier album sort dans les jours qui viennent et son message ne peut être plus direct : Run Deep – Être Profond. Car Deva Mahal amène, chante la soul music comme elle se devrait être chantée, interprétée constamment. Une musique de l’âme, une musique qui prends au trip, une musique qui permets d’exorciser les démons, les mauvaises expériences mais surtout les douleurs de coeur et de vie.
En concert dans le cadre des Nuits de L’Alligator, mardi à La Maroquinerie, mercredi à Rouen, jeudi à Nancy et vendredi à Caen !
