Le festival qui porte bien son nom.
Il est tout nouveau, presque tout neuf, son nom est une promesse qu’il va tenir : c’est le festival Évasion. À quelques kilomètres de Lyon seulement, sur une plage privée qui donne l’impression d’être très loin et où vous pourrez vous ébrouer entre deux ventrigrlisses, sur les sons magiques de Kerri Chandler, Dan Shake, Chez Damier, Carlos Valdes, Marion Poncet, Rødhåd, Dj Deep, Answer Code Request…
Grosse et ambitieuse programmation sur plage magique : la seconde édition s’annonce encore plus réussie que la première. La preuve, ce teaser archi-convaincant.
Pour nous la présenter Anthony de Jalib, arrivé cette année dans l’organisation et Tristan, co-fondateur de l’événement…
TRISTAN de Koud’Pokr, une des quatre structures à l’initiative du festival
Comment est né le festival Evasion ?
Au départ, c’est le regroupement de 4 structures lyonnaises : Charles et Philippe du DK (club d’after), Flav de Topapéro (service de livraison d’alcool), Ludo de Konectik, l’acteur référant de la trance à Lyon et Fred, Victor et moi de Koud’Pokr. De base, on se connait tous assez bien et en fait c’est le directeur du Districkt qui a découvert le lieu, tout nouveau à Lyon : une plage privée qui s’est aménagée dans un grand parc. En le voyant, il s’est dit « ce n’est pas possible de passer à côté de ça, il faut absolument organiser quelque chose là bas, sauf que tout seul, il ne pouvait pas et donc il a fait appel à nous ».
Ce lac, avant qu’il soit en partie privatisé, que l’eau soit nettoyée et que du sable fin et blanc soit importé, c’était l’endroit où on allait tous en famille étant gamins. Aujourd’hui, quand on y est, on a l’impression d’être aux Seychelles (ahah), alors qu’on est à 15 minutes de Lyon.
Comment s’est justement passée la 1ère édition ?
Pour des histoires d’exclusivité, on a seulement eu trois mois pour organiser le festival qui a eu lieu sur une seule journée de midi à 2h du matin, autant dire que c’était intense de préparer ça en si peu de temps et avec peu d’expérience dans l’organisation de festivals. Mais ça c’est très bien passé, on a eu 3 500 personnes pour les 8 artistes qu’on avait programmés (Sam Paganini, Octave One, Sasha Carassi, Marc Romboy, Karmon, Olivier Giacomotto, Citizen Kain, Klement Bonelli). Le lieu n’était pas du tout connu à Lyon, forcément les gens ont adoré le découvrir. C’est vraiment le succès de cette première édition qui nous a donné envie d’en faire une deuxième.
Cette réussite nous a permis de négocier avec les mairies et le parc afin d’avoir une ouverture plus tardive et le lieu pour deux jours au lieu d’un. Cette année on a fait un grand bond : on a 40 artistes bookés et on a pu créer un véritable lieu de vie, pas juste un festival de musique.
C’est ce qui nous a permis de négocier avec les mairies et le parc : le fait d’avoir une ouverture plus tardive, et le lieu pour deux jours au lieu d’un. Cette année, on a fait un grand bond : on a 40 artistes bookés et on a pu en faire un lieu de vie, pas juste un festival de musique.
Des grosses claques musicales l’an dernier ?
Pour moi, il y en a deux : le live d’Octave One pendant le coucher de soleil, assez incroyable. Et le closing de Sam Paganini qui ne voulait plus s’arrêter, c’était complètement dingue. Les mecs du parc gueulaient qu’il fallait que le son s’arrête mais il était instoppable, personne ne voulait partir, tout le monde était super-joyeux, c’était vraiment un très très beau closing.
Une image forte de l’année dernière ?
Toujours pendant le closing, quand Sam Paganini passe Rave alors qu’il est 2h05 et que le festival doit fermer à 2 heures. L’autre image c’est vraiment le lendemain, quand on a reçu des dizaines de messages de festivaliers qui nous félicitaient, on y croyait pas mais c’était génial, pour une première c’était vraiment super gratifiant.
Après c’est vrai qu’on est bien restés la tête sous l’eau l’an dernier parce qu’on a tout fait nous-même, cette année on s’est entouré de professionnels expérimentés pour faire une seconde édition bien plus carrée.
Après c’est vrai qu’on est bien restés la tête dans l’eau l’an dernier parce qu’on a tout fait nous-même, cette année, 2nd édition, ça sera plus carré, et on est beaucoup plus entourés.
Dans la programmation de cette année, qu’est-ce qui te rend particulièrement curieux ?
Il y a trois scènes cette année, une scène techno faite en partenariat avec le label Unusual Suspect, c’est Rick Maia à Ibiza qui nous a aidé pour asseoir un peu notre cred’ de festival tout jeune. La scène trance qui s’est créée en collaboration avec Konectik et la scène House, faite avec Thomas de In The Box Records.
Moi personnellement, j’attends énormément du live de The Pilotwings, qui sont Lyonnais et que je n’ai encore jamais vu mais qui viennent de sortir un album absolument fou et apparemment leur live est grandiose.
L’album absolument fou de The Pilotwings : Les portes du Brionnet
Et puis mon rêve c’était de faire jouer Kerri Chandler et là on le fait jouer 4 heures sur la plage au coucher de soleil, il vient avec ses synthés et je suis juste hyper heureux d’avoir pu l’inviter. J’en parle tout le temps.
Et sur la scène trance, on fait venir Loud : ils viennent en Live Band avec un percussionniste, ils ne se sont jamais produit en France encore mais les gens qui les ont vu à Ozora et Boom ont dit que c’était une grosse folie.
C’est les trois choses que j’ai vraiment envie de voir, je l’ai dit aux autres, c’est mes trois priorités. Je veux trop assister au moins à ça.
Anthony de Jalib, arrivé cette année sur le festival, responsable de la production
Pourquoi avoir rejoint l’organisation du festival cette année ?
Quand ils m’ont parlé de leur projet pour cette année, j’ai été assez emballé, la programmation ressemble sérieusement à ce qui me plaît et la philosophie du festival surtout me parle. L’idée de ne pas faire juste un festival de musique, de ne pas rejoindre les usines sans âme qui sont déjà nombreuses. Les modèles c’est plutôt des festivals comme le Boom, où il y a un gros travail sur les structures, les décos, les lumières, où on ne va pas juste voir des têtes d’affiches, mais aussi découvrir des choses qu’on ne connaît pas forcément.
Et puis on voulait aussi proposer quelque chose pour les Lyonnais qui restent là. Il n’y a pas beaucoup de festivals proposés en plein été à moins de 30 minutes de Lyon.
On a fait en sorte non seulement d’être accessibles à tous avec des prix qui sont vraiment bas, mais aussi de proposer plein d’activités pour que ce soit un vrai moment de détente : les gens pourront se baigner, il y a un aquaparc, des toboggans, une tyrolienne, du ventrigrlisse, un terrain de pétanque sponso par Ricard, du beach Volley. Bref on essaie de faire en sorte que ce soit une vraie parenthèse de chill pour les lyonnais restés là comme pour tout le monde (on a mis en place des navettes pour repartir du festival en toute sérénité).
Bon et puis le lieu est vraiment magnifique, Ils ont fait les choses super bien, au-delà de la plage de sable fin, l’herbe est tondue au cordeau, on dirait un terrain de golf.
Qu’est-ce que tu as très envie de voir dans la programmation de cette année ?
Plein de choses. Mad Rey et LB aka Labat nous ont vendu un duo, un tout nouveau projet qu’ils présenteront pour la première fois et dont on a toujours pas le nom à deux semaines du festival mais on leur fait évidemment complètement confiance. J’ai hâte de voir ce que ça donne.
Il y a aussi Byche, c’est notre petit protégé chez Jalib,
Sinon, le Live à découvrir pendant le festival c’est Loud, comme le dit Tristan. Moi la trance, c’est pas mon rayon, mais là j’ai regardé des vidéos de Live de Loud, et je suis tombé limite amoureux.
Quelle est la demande la plus biscornue d’artistes cette année ?
On m’a demandé de fournir à un artiste une paire de chaussettes vertes. Je ne les ai pas encore achetées.
L’événement Facebook de l’Evasion Festival
Le site internet de l’Evasion Festival
La page Facebook de l’Evasion
Visuel : (c) Évasion Festival