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4 min

Françoise Schein : « Nous ignorons la fragilité de nos démocraties »

par Sahar Pirouz

Publié le 1 avril 2019 à 12 h 06 min
Mis à jour le 1 avril 2019 à 13 h 50 min

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Françoise Schein, c’est cette artiste urbaniste qui a notamment signé l’habillage de la station Concorde, à Paris.

Vous la connaissez déjà, peut-être sans le savoir. Françoise Schein, artiste urbaniste qui consacre une bonne partie de son travail à la défense et la valorisation des Droits de l’Homme, a notamment signé l’habillage de la station du métro parisien Concorde, en la recouvrant entièrement de textes issus des Droits de l’Homme, justement.

Mais au-delà d’être une artiste talentueuse à l’action humaniste, Françoise est une femme engagée, une mère et une fêtarde ! Nous l’avons rencontré dans l’intimité de son atelier parisien où elle a répondu à nos questions. Elle nous parle, avec humour et tendresse, de son travail et de sa vision du monde. De son travail à New York, à Paris, en passant par ses projets participatifs de production d’œuvres sur les droits humains à l’intérieur des favelas de Rio de Janeiro…

Comment est né ce lien entre l’art et les droits de l’Homme si présent dans vos œuvres ?

Je me suis toujours intéressée à la philosophie et aux questions d’éthique. Ma mère travaillait à la Croix-Rouge et mon père qui dirigeait une entreprise, avait un vrai sens du bien-être pour les personnes qui y travaillaient. Les questions sociétales humanistes ont traversé ma jeunesse et mes études d’architecture. C’est peu à peu que les droits humains se sont installés dans mes recherches et analyses urbaines, tant comme architecte que comme artiste. Mon travail est transversal entre l’art, l’urbain, la philosophie (et donc celle des droits humains) et la culture de manière large. Nous vivons trop souvent dans des démocraties sans nous rendre compte de leur fragilité dès lors que l’on ne s’intéresse plus à leurs fondements. Très vite, il m’a semblé que l’éducation aux droits humains et au vivre ensemble faisait partie de ces incontournables que les artistes et les intellectuels devaient impérativement prendre en charge, d’une manière ou d’une autre et chacun dans son propre champ d’action.  C’est à ça que je pensais en construisant la station Concorde entre 1989 et 1991.

Très vite, il m’a semblé que l’éducation aux droits humains et au vivre ensemble faisait partie de ces incontournables

En trente ans, ma prémonition sur l’importance de ces fondements s’est avérée de plus en plus juste, notamment face au retour des fascismes et pensées d’extrême droite partout dans le monde. En tant qu’artiste, travailler avec le matériau « Droits Humains » comme pinceaux, couleurs et toiles de fonds, et ensuite installer ces œuvres avec d’autres dans des lieux de grande visibilité, me semble une des choses les plus importantes.

Vous nous avez confié qu’être une femme et une mère a eu une influence positive sur votre travail. Que ça vous a permis d’ouvrir vos perspectives artistiques.

Je n’ai pas fait un enfant de manière conventionnelle, j’ai adopté seule ma fille au Brésil, à Rio de Janeiro. Cette décision a créé pour moi et elle, une aventure de vie très particulière. J’ai décidé de ne pas l’emmener définitivement en France pour qu’elle oublie ses racines. Je souhaitais qu’elle garde ses géniales racines brésiliennes et nous sommes toujours retournés au Brésil. C’est pourquoi j’ai créé dans ce pays de très nombreuses œuvres, et ce dans les trois grandes villes : Rio de Janeiro, São Paulo et Brasilia. Ma fille m’a apporté le Brésil comme un immense mari riche de sa culture, sa musique, sa langue et sa population. Je suis devenue autant brésilienne qu’elle est devenue parisienne. Je parle portugais couramment et ai créé deux ateliers de production d’œuvres sur les droits humains à Rio et à Sao Paulo.

On vous connaît notamment pour votre travail sur la station Concorde. Pouvez-vous nous mettre dans la confidence de vos prochains projets ?

Mon tout prochain projet est situé en France et se terminera bientôt, à Cherbourg-en-Cotentin. C’est un projet participatif sur les droits humains et sur les droits des enfants.  Ce sont 460m2 qui se développent sur les murs de la Maison d’Arrêt de la ville. L’œuvre a été créé avec la participation de très nombreux élèves de trois collèges cherbourgeois ainsi que de détenus de la prison, mélangeant ainsi des participants d’âges et de parcours de vie différents. Nous sommes en train de préciser la date de l’inauguration en juin 2019.

Puis il y a les projets en montage à Philadelphia, en El Salvador, en Chine, au Portugal et au Brésil bien évidemment.  

Une petite anecdote à nous raconter sur votre travail ?

Un jour, vers 1988, alors que j’étais en train de créer la station Concorde pour Paris, le graphiste de l’usine Céramique Carré me téléphone à propos du design typographique des lettres Garamond. Plus spécialement pour me demander de résoudre son problème de Q. La queue du Q, disait-il au téléphone, sortait du carré et il ne savait pas comment résoudre cette affaire. Comment devait-il procéder pour faire entrer le Q dans le carreau de 15 x15 cm que nous avions dessiné ensemble pour la station Concorde. Il m’envoya donc un fax et je fis un petit collage que je lui faxais de retour en lui expliquant qu’il fallait dissocier la queue du Q et la rentrer à l’intérieur du Q.  C’est ce qu’il a fait et c’est visible dans les stations de métro depuis.

Vivre dans le Soho des années 80, c’était comment ?

Vivre à Soho dans les années 80, c’était être au cœur du bouillonnement de renouveau de New York. Dans les années 70, Soho avaient en effet été marquée par la transformation du quartier des usines et entrepôts en ateliers d’artistes, le port de New York s’étant déplacé vers le New Jersey et laissant derrière lui des milliers de m2 inoccupés et très bruts idéaux pour les artistes ! Quand je suis arrivée à NY en 1978, tout le quartier était habité par l’art, les gens se promenaient dès le matin (vers 11am !) en pantalon plein de peinture avec un café à la main et s’asseyaient sur les trottoirs pour discuter. C’était cool, pas bourgeois ni commercial. Les samedis les lofts habités par des danseurs organisaient des soirées inouïes, je n’en manquais pas une. Il n’y avait pratiquement aucun magasin sauf un au coin. Pas de restaurant non plus sauf FOOD le fameux restau créé par des artistes où les cuisiniers se relayaient pour faire des soupes-maison pas chères du tout, à prix coutant.  C’était le bon temps, si j’ose dire. J’ai eu une chance folle de pouvoir vivre ses années, nous étions tous ensemble, heureux créant des œuvres qui redevenaient figuratives après une mode du minimalisme. Maintenant Soho est un quartier de luxe ! Plus un seul artiste !

Le travail de Françoise Schein est à retrouver sur son site officiel.

  • Françoise Schein

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Sahar Pirouz

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