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Écoutez des chants sacrés nigérians grâce à Emeka Ogboh

par Viviane Anyoh

Publié le 20 juillet 2021 à 12 h 41 min
Mis à jour le 21 juillet 2021 à 12 h 00 min

Emeka Ogboh, Deidesheimer str. 3(II), 14197 Berlin, 23.2.2016

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Se retrouver au cœur d’une chorale nigériane à Marseille ? C’est possible et c’est grâce à l’exposition « Stirring The Pot » d’Emeka Ogboh.

À La Friche la Belle de Mai (41 rue Jobin, Marseille), cet immense tiers-lieu où l’on se rend dès que l’on passe par la si belle cité phocéenne, vous pouvez actuellement vous laisser bercer par les chants sacrés de l’installation sonore Ama 2.0, qui fait partie de l’exposition Stirring The Pot.

Pour que l’immersion soit parfaite, les visiteurs sont invités à entrer dans une salle close, encerclée de douze enceintes. Au centre de la pièce sont disposés des matelas fait de tissus traditionnels nigérians. Puis des voix se font entendre, elles proviennent de chaque recoin de la pièce, en solo ou à l’unisson. Des chants inspirés des musiques sacrées de l’ethnie Igbo – dont l’artiste Emeka Ogboh est originaire. 

Certains visiteurs restent debout, naviguent entre les enceintes, d’autres se positionnent au centre de la pièce, assis ou couchés. Mais qu’importe la manière dont on écoute ces voix mystiques, elles nous transportent tout droit vers un ailleurs qui parait lointain et qui dans cette salle d’exposition, devient tout d’un coup très proche et réconfortant. 


Ama 2.0 © Jean-Christophe Lett
Ama 2.0 © Jean-Christophe Lett

Faire entendre les voix de ceux qui sont marginalisés

Ce n’est pas la première fois qu’Emeka Ogboh transforme des espaces d’expositions en lieu de rencontre, de voyage et d’expérience sonore. En 2015, il présentait déjà à la Biennale de Venise l’œuvre Song of Germans, dix enceintes qui diffusaient l’hymne national allemand chanté en dix langues de migrants présents sur le territoire germanique : le Bamun, le Kikongo, le Yoruba, le Sango, le More, le Twi, l’Ewondo, le Lingala, le Douala et l’Igbo. À une époque où l’accent ou le dialecte peut être une cause de refus d’asile, c’est une manière pour lui d’orienter notre attention vers la voix même de ceux et celles qui ont été marginalisé.e.s.

Une fascination pour les bruits des villes

Ce qui frappe aussi chez Emeka Ogboh, c’est son obsession pour le bruit. Celui des villes, avant tout. Familier du bourdonnement incessant de la plus grande ville du Nigeria, Lagos, il paraît moins étonnant qu’à son arrivée à Berlin il trouve la ville terriblement silencieuse. Pour lui, la ville est un compositeur à part entière et chacune d’entre-elles à sa propre partition.

Dans Stirring The Pot, il recrée sur le toit-terrasse de La Friche, un petit bout de l’effervescence de la vie urbaine nigériane avec un Danfo – taxi typique de Lagos – qui diffuse de la musique en continu. Il met également à disposition du public deux bières, Uda et Uziza confectionnées par ses soins à la brasserie du Castelet, à Signes, dans le Var. Une nouvelle manière de faire de cette espace un lieu d’échange, tout en ayant une conviction politique : lutter contre l’hégémonie des marques occidentales dans la production et consommation de bières en Afrique.


Le danfo sur le toit-terrasse de la Friche la Belle de mai © Jean-Christophe Lett
Le danfo sur le toit-terrasse de la Friche la Belle de mai © Jean-Christophe Lett

Finalement, une des choses passionnantes avec cette exposition d’Emeka Ogboh et plus généralement dans son travail, c’est cette constante envie de tisser des liens entre l’Afrique et l’Europe, de créer des points de rencontres et nous faire voyager en faisant appel à tous nos sens.

Vous avez encore jusqu’au 24 octobre pour découvrir Stirring The Pot. L’exposition fait partie de la programmation de la saison Africa 2020, une rencontre panafricaine qui veut nous faire voir et comprendre le monde d’un point de vue africain. Pour en savoir davantage sur les autres évènements prévus dans toute la France, rendez-vous sur le site d’Africa 2020.

  • Africa2020
  • Emeka Ogboh
  • La friche belle de mai
  • Stirring The Pot

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