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3 min

Artémis, coeur d’artichaut

par Alex Masson

Publié le 24 septembre 2013 à 10 h 30 min
Mis à jour le 2 octobre 2013 à 12 h 53 min

Artémis, coeur d'artichaut

Artémis, coeur d'artichaut

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La nouvelle génération du cinéma français et son beau mot d’ordre : de l’air !

Mais que se passe-t-il dans le jeune cinéma français ? Depuis l’été dernier, il y souffle un vent de folie douce, comme un coup de balai franc pour mettre dehors trois décennies de premiers films étriqués qui ont installé la norme d’un cinéma d’auteur nombrilisto-chiant, à coups d’histoires d’amours torturées ou de naturalisme cafardeux.

En moins de trois mois, on a vu apparaître les prémices d’une nouvelle génération qui n’a pas peur de faire marche arrière, de retrouver le ton libertaire d’un cinéma anar (quitte à rimer avec nanar) des années 70. Ainsi d’Antoine Peretjatko et sa Fille du 14 juillet, faisant le grand écart entre Jacques Rozier et Max Pecas ou tout récemment Justine Triet et sa Bataille de Solférino invitant la rudesse des rapports humains façons Pialat dans la foule de l’élection de François Hollande. Du cinéma de franc tireur, ne visant pas forcément juste, mais aérant sérieusement, une production locale qui commençait à sentir le rance.

Dernier rejeton en date de ce mouvement inespéré, Artemis, coeur d’artichaut. Le titre ressemble à celui d’une pièce de boulevard, mais c’est sur une autoroute que le film d’Hubert Viel se lance. Celle que prennent deux étudiantes de Caen pour aller voir ailleurs si elles y sont.

Pour preuve de sa roue libre, ça démarre comme un vrai-faux making of. Un type qui se dit être le réalisateur y explique face caméra que la veille, dans une soirée entre potes, il a tiré dans un chapeau le nom d’Artemis, et que son défi est maintenant de réaliser un film à partir de ça. 

Dans la mythologie grecque, Artemis c’est une fille de Zeus, la déesse de la chasse qui se balade toujours en jupette, arc à la main et carquois sur l’épaule. Celle du film est une Bridget Jones à la française : une pov’ fille qui ne sait pas trop ce qu’elle veut, et cause plus à son canapé et à son chat qu’au reste du monde. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Kalie, une autre étudiante, un peu plus dégourdie, un peu plus rock’n’roll. C’est dire : Artemis porte un vieux pull moche avec un golfeur dessus qui lui donne une silhouette informe, Kalie roule des mécaniques sous son blouson en cuir.  

Les deux pépettes deviennent copines comme le font les gamines en cour de CP: à la vie, à la mort. A l’amour surtout puisque c’est ce qu’elles cherchent avant tout. Alors pourquoi ne pas tailler la route pour aller le trouver ? Où ça?  » On va tout droit et on verra« .

Artemis, coeur d’artichaut fonce effectivement. A peine 1h 01 minutes au compteur et tellement de choses sous le capot. Un pizzaiolo qui cause d’Howard Hawks, du camping sauvage, des chansons paillardes à la guitare, une thèse à l’intitulé relou, un cerf dans une chambre, des explosions sur une plage, et même des interludes avec des images de chien dans la neige en haute montagne. Ou Bogart et Gigi (oui, la fillette de la série de japanimation qui se transformait en bombasse d’un coup de twirling baton) en guest-stars.

Du grand n’importe quoi ? Oui sans doute un peu. Y compris dans la technique, entre ce noir et blanc au grain gros comme du super 8 familial d’antan, ou ce son parfois pourri, où on entend plus le moteur de la caméra qui tourne ou celui d’une bagnole que ce que les filles se racontent. Et en même temps tout ça est cohérent comme ce format d’image carré à l’ancienne. Absurdement logique pour un film qui ne tourne pas très rond. Qui fonctionne autant comme des poupées russes qu’en maraboud’ ficelle. Il lui arrive même d’assumer ces passages à vides, ces moments où on se lasse un peu des piapiateries, des jacasseries de ces jeunes femmes en fleur à qui il arrive de faire de la confiture d’orties. Par exemple en glissant en arrière-fond de la bande-son, des « Je t’emmerde » tancés comme un hymne. 

Artémis coeur d’artichaut est donc un sacré souk, un bric-à-brac façon braderie où l’on peut autant trouver les Godard et Rohmer du début de la Nouvelle Vague qu’une relecture des Hymnes de Callimaque (cherchez un peu, y’a pas écrit Wikipedia ici) ou les synthés de la pop française du début des 80’s . On y entre ou pas, mais, même lorsque tout ça vire à la coquetterie auteurisante, difficile de ne pas tomber sous le charme d’un film qui réfute les règles et les diktats, jusqu’à refuser de se finir, en offrant littéralement la conclusion au spectateur qu’on « laisse imaginer tout ce qu’on voudra« . Un film libre donc. 

En salles, le 25 septembre 

 

 

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Alex Masson

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