Sur Nova, on vous donne les 10 artistes à ne pas louper au festival Rock en Seine les 20, 21, 22,23 et 24 août au Domaine de Saint-Cloud.
Les têtes d’affiches
Doechii
Doechii, c’est l’histoire d’une ascension fulgurante, nourrie au freestyle, à l’instinct et à l’empowerement. Née à Tampa, Floride, elle décide de tracer sa propre route — hors des cases, hors des normes, hors des conventions que l’industrie tente d’imposer aux femmes noires et queer. Sur son chemin, elle redéfinit les contours du hip-hop, mêlant chansons hyper intimes et odes à la réinvention de soi. C’est la « swamp princess » autoproclamée capable de passer d’un cri de guerre à une confidence en larmes. Elle enflamme un Tiny Desk, décroche le Grammy du meilleur album de rap pour Alligator Bites Never Heal (2024)— devenant la troisième femme à rafler ce titre. Et jeudi 21 août, c’est sur scène qu’elle viendra défendre son royaume et prouver son règne.
Jorja Smith
Couronnée très tôt reine du R&B britannique, Jorja Smith éclabousse tout sur son passage depuis Lost & Found, en 2017. Un second album et des collaborations prestigieuses, de Kendrick Lamar à FKA Twigs en passant par Burna Boy. Jamais là où on l’attend, elle revient cette année en mode rappeuse aux côtés d’AJ Tracey sur Crush, prouvant encore qu’elle peut tout faire, sans jamais se perdre. Une chose est sûre : samedi, à Rock en Seine, sa voix devrait résonner fort.
Jamie xx
C’est l’histoire d’un gars qui a façonné longtemps son gout pour les musiques. Celles qui peuplent les clubs londoniens, évidemment, mais aussi celles qu’il entend à la radio, du funk, de la soul, du UK garage. C’est l’histoire d’un gars qui tâtait déjà les platines à 10 ans, mixtapes de ses oncles dans les oreilles, et qui — à un âge où on découvre tout juste le collège — faisait le mur pour aller mixer dans des bars miteux du sud de Londres. À coup de kickflips, de breaks et de remix, Jamie XX a placé l’underground sur le devant de la scène. Une scène qu’il occupera le samedi soir, et devant laquelle on a déjà hâte de danser, In Waves dans les oreilles.
Caribou
Les noms d’artistes, Caribou a l’habitude d’en changer, de se trouver des alias, d’expérimenter sous couverture. Caribou, c’est donc aussi Daphni ou Manitoba. Initialement docteur en mathématiques, il le devient aussi en danse. Il produit quatre albums forts, dans lesquels notre cervidé préféré chante ses émotions, se dévoile, en se protégeant derrière une trans presque hypnotique. En octobre dernier, son album Honey nous donne le sourire, et nous donne surtout envie de transpirer dans des clubs, jusqu’au petit matin. Après l’avoir croisé sur la scène du Kappa Futur Festival, vous pourrez le retrouver sur le vendredi soir à Rock en Seine.
Justice
Le duo de DJ parisien officie derrière les platine depuis 2003, repéré à l’occasion d’un concours de remix organisé par une radio étudiante. Signés sur Ed Banger Records, le label phare de la French Touch, Justice est devenu un groupe mythique, qui a toujours su se réinventer, en live comme en studio. Avec leur dernier album Hyperdrama, Justice remporte le prix du meilleur enregistrement dance/électronique pour le titre “Neverender”, en featuring avec Tame Impala.
Nos immanquables
Enchantée Julia
Les Santolines, c’est la maison où le premier album d’Enchantée Julia, Onze, est né en novembre dernier. Une maison du sud où le soleil nourrit le R&B. De la verdure, une piscine, des copains, Moussa — Prince Waly — et un studio. Un studio qui a donc vu naître un premier album spirituel et mélancolique. Onze, c’est aussi le chiffre de l’intuition. Et notre intuition à nous, elle nous donne envie de suivre, aveuglément, la néo-soul d’une artiste qui a un cœur immense. Cette intuition, elle nous donne aussi envie de nous perdre, entre les allées de Rock en Seine, pour se laisser bercer, jeudi soir, par Enchantée Julia.
Blasé
Romain Hainault, aka Blasé, c’est ce genre de producteur dont on reconnaît tout de suite l’élégance et l’innovation. Franco-américain, il a longtemps œuvré dans l’ombre — pour Jwles, Lala &Ce, Cola Boyy ou au sein du duo Haute avec Anna Majidson. Aujourd’hui, il trace sa route en solo chez Record Makers, et son premier album BLABLABLA dit tout sauf rien. Blasé, on le connaît bien : ancien stagiaire de Radio Nova, on l’a vu plusieurs fois dans les émissions du Nova Club ou en interview pour nous. Jeudi, c’est sur scène qu’on le retrouve pour entendre son album en live aux côtés des musiciens Kevin et Joaopi.
Vampire Weekend
Vampire Weekend est un trio d’indie rock originaire de New York, formé en 2006 autour de Ezra Koenig, Chris Baio et Chris Tomson. Leur cinquième album, Only God Was Above Us, est sorti le 5 avril 2024. Le groupe arrivera bien échauffé à Paris en août puisqu’il a commencé une tournée américaine en mai dernier.
Barry Can’t Swim
Barry Cant’ Swim, revient avec en trompe avec Loner. 2 ans, après la déferlante de When Will We Land?, le retour de l’écossais était plus qu’attendu. Le producteur distille sa pâte précise et incisive. Il se ballade dans les variétés de la dance music : bass music, acid, house, breakbeat. Après une tournée en Australie et Nouvelle Zélande, en Amériques du Nord et du Sud, Barry Can’t Swim tournera en Europe cet été avec notamment une date unique en France le 21 août au festival Rock en Seine – à ne pas manquer jeudi.
Mk.gee
L’artiste américain est une petite révolution à lui seul. Avec sa guitare un peu spéciale, une Fender Jaguar réglée en baryton adossée à une tonne de pédales d’effets, Mk.gee brouille les pistes entre indie-rock, r’n’b et pop sur son premier album Two Star & the Dream Police (2024). Acclamé par la critique et par ses pairs, le musicien originaire du New Jersey est également un songwriter et producteur prolifique : il a notamment collaboré avec Dijon, Fred again.. et Justin Bieber. Un immanquable du jeudi
Et pour prendre vos places.

