L’anniversaire du jour : le premier album des Smiths

Tous les jours dans Alpha Beta Nova (lundi au vendredi, 9h-13h), Sophie Marchand célèbre un anniversaire, d’une personne, d’un disque ou d’un événement.

Ce matin nous fêtons les 37 ans du premier album des Smiths, nommé comme eux, et première étape d’une histoire courte, intense, violente, et géniale.

The Smiths à la base, c’est Johnny Marr jeune guitariste de Manchester qui cherche un parolier, et qui connaît un certain Steven Patrick Morrissey qui est réputé pour être doué. Nous sommes en 1982, les deux camarades décident de recruter un bassiste, un batteur et de s’y coller. De monter un groupe au nom diablement simple et anglais, petit pas de côté par rapport aux tendances de l’époque : The Smiths.

Un disque post punk, froid, qui marquera le début d’une courte mais intense histoire

D’ailleurs l’idée de ne pas coller à la mode musicale du moment est un peu une ligne que va suivre le groupe. Qui est trop irrévérencieux pour céder aux sirènes de la new wave et trop propre sur lui pour être totalement punk. Alors ils seront des deux. 

En 1983 ils se font repérés et signer par le label Rough Trade, sortent des singles qui deviennent des tubes et commencent à réunir autour d’eux une foule de fans qui va les suivre pendant les quelques années que va durer le groupe, et qui va se séparer en 1987, après deux autres albums mythiques. 

D’ailleurs ce premier album des Smiths est rarement considéré comme le chef-d’œuvre du groupe, et si vous ne les connaissez pas du tout, vous pouvez commencer par leur avant dernier : The Queen Is Dead. Mais ce premier disque a quand même un vrai charme, il est post punk, romantique, froid, gothique et déjà un peu trop intime pour être compréhensible par nous, le commun des mortels. 

Mais voilà je voulais marquer d’une petite pierre noire en forme de coeur cette date, puisque le 20 février 1984 les Smiths sortaient leur premier album.

On écoute « This Charming Man ».

Crédit © Getty Image/Clare Muller