Radio Nova Radio Nova
  • Rechercher
  • S'inscrire à la newsletter
  • les radios
  • c’était quoi ce titre
  • les podcasts
  • les playlists
  • actualités
  • La grille de Radio Nova
  • les fréquences
  • nova aime
  • le shop

Télécharger l’application Nova

  • app store
  • google play
Logo

les radios

Radio Nova
Radio Nova
Nova Classics
Nova Classics
Nova la nuit
Nova la nuit
Nouvo Nova
Nouvo Nova
Nova Danse
Nova Danse
Nova Soul
Nova Soul
Nova Reggae
Nova Reggae
Nova Hip-Hop
Nova Hip-Hop

les podcasts

La dernière
La dernière
La chronique de Guillaume Meurice
La chronique de Guillaume Meurice
La chronique d’Aymeric Lompret
La chronique d’Aymeric Lompret
La chronique de Pierre-Emmanuel Barré
La chronique de Pierre-Emmanuel Barré
La chronique de Juliette Arnaud
La chronique de Juliette Arnaud
t’as vu l’heure ?
t’as vu l’heure ?
nova club
nova club
pop corn
pop corn
nova y va
nova y va
nova danse
nova danse

le shop

le shop
le shop
le shop
le shop
le shop

les playlists

les playlists
les playlists
les playlists
les playlists
les playlists
les playlists
  • c’était quoi ?
  • actualités
  • podcasts
  • fréquences
  • nova aime
  • la grille
  • playlists
  • les radios
  • newsletter
  • le shop

Rechercher

Ce podcast est réservé aux abonnés

Accédez à l’intégralité des Inrockuptibles

Abonnez-vous

Vous êtes déjà abonné ?

Connectez-vous
  • Actualités
  • Engagement

3 min

# Occupy Gezi !

par Mathilde Serrell et Anne Donadini

Publié le 3 juin 2013 à 18 h 02 min
Mis à jour le 12 juin 2013 à 16 h 36 min

# Occupy Gezi !

# Occupy Gezi !

  • Partager
  • Partager
  • Envoyer
  • Envoyer
  • COPIER Copié
  • Plus

Où comment les Turcs se sont emparés de Twitter pour propulser leur révolte

Les hashtags #occupygezi et #direngeziparkı faisaient partie des dix sujets les plus discutés dans le monde, ce samedi, sur Twitter. Ces tweets nous viennent pour la plupart de Turquie, où ont éclaté des manifestations le 27 mai.

La raison ? A Istanbul, le célèbre parc Gezi va être mis à sac par des bulldozers pour y mettre un centre commercial. Des centaines de manifestants se sont alors réunis pour protester contre le déracinement de 600 arbres et la disparition de cet espace vert créé en 1943.

 
« Ne touchez pas à notre voisinage, à nos squares, nos arbres, notre eau, notre sol, nos maisons, nos villages, nos villes et nos parcs », s’indignait ainsi @StatikEstetiK, une twitto d’Istanbul.
 
Du bitume new-yorkais aux parcs stambouliotes, le mouvement Occupy a donc pris de l’ampleur. Rapidement propagée sur les réseaux sociaux, la révolte turque s’est étendue IRL de la place Taksim d’Istanbul à d’autres villes turques. Sur Twitter, les photos et vidéos d’altercations entre policiers et opposants pleuvaient.

 

Place Taksim, “nouvelle place Tahrir » ? En tous cas cette bataille pour le maintien d’un des espaces verts les plus fréquentés cherche, par extension, à défendre un projet de société autre que celui du gouvernement islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 11 ans.

Réprimée par les autorités

Qui dit bruit de révolte, dit tentative de censure. Avec 275 tweets/heure dans un rayon de 1 km autour de la place Taksim, vendredi soir, les autorités ont pris soin de bloquer Twitter et Facebook sur cette même zone.  

“Je ne peux plus tweeter de photos avec mon téléphone et notre connexion à Internet est morte. Si le réseau est coupé, ça va vraiment être un Tahrir turc” rapportait @IvanCNN.


Le Tumblr OccupyGezi a été créé pour résumer la manif et les répressions alarmantes, à coups de gaz lacrymo et blessés graves.

Les Turcs s’adressent aux Turcs

Détail surprenant : lors de l’éclatement du printemps arabe, et plus précisément du mouvement égyptien en 2011, 30 % seulement des tweets provenaient d’Egypte.
 
Cette fois-ci, 90 % des tweets concernés par les manifestations étaient géolocalisés en Turquie. Preuve que le réseau social bleuté sert désormais de relai fidèle par et pour les insurgés, sur le lieu même de la contestation. Les utilisateurs du réseau ont comme objectif premier de joindre et motiver leurs propres compatriotes. La plupart des tweets étaient d’ailleurs publiés en turc, et non en anglais.
 
 

Une bataille d’informations : Twitter vs médias dominants   

  “Il n’y a aucune chaîne turque qui parle de cette manif, des blessés, des gaz lacrimo, comme si ça n’existait pas !“ a confié Bal Onaran, professeur d’histoire de l’art et de littérature à Paris d’origine turque, aux Inrocks. Les médias turcs sont-ils totalement muselés ?

Alors que CNN International transmettait en direct les images des affrontements à Istanbul, CNN Turquie, elle,  diffusait au même moment une émission culinaire. Hum hum…


Sur Slate, le politologue franco-turc illustre ainsi la mainmise du pouvoir sur les médias : «  Twitter et les réseaux sociaux montrent l’attitude timide et soumise de la presse turque « . Beaucoup de journalistes turcs sont ainsi paradoxalement très engagés sur Twitter, et filtrent tout lors de leurs JT.

Quant à la position du Premier ministre turc sur les réseaux sociaux, il a déclaré : « La menace aujourd’hui s’appelle Twitter. C’est là que se répandent les plus gros mensonges. Les réseaux sociaux sont la pire menace pour la société « . Sur Twitter, l’homme politique a beau avoir un certain succès (2 700 000 abonnés), lui-même ne mais suit aucun abonné. Tout est dit.

Anonymous s’en mêle 

Des membres d’Anonymous proposent différentes formes d’aide aux manifestants turcs. « Pour nos amis d’Istanbul, voici un guide pour se protéger des gaz lacrymogènes« , publie ainsi le hacker québécois @AnonQC, tandis que @BondInNewYork  leur assure « qu’ils vont bénéficier d’un soutien électronique d’Anonymous pour continuer à communiquer durant les manifestations ».

Le collectif a même posté sur Youtube un hymne pour le soulèvement turc, Dusty Springfield sauce “Occupy Gezi” et sous-titré en arabe. There’s a man with mask over there, spreading gaz on Taksim square… Spring-field, un chant de printemps ;)

Soutenu partout dans le monde, #OccupyGezi reçoit des photos depuis Paris, Londres, New-York ou Berlin.

NB/ Pour réécouter notre #nuitsujet « Dégage » sur les soulèvements démocratiques et les outils du numérique c’est ici

  • Engagement
  • Parc
  • révolte
  • Turquie

La rédaction vous recommande

Par

Mathilde Serrell et Anne Donadini

Les plus lus

Brigitte Poupart
1.

Gagnez vos invitations pour “Jusqu'à ce qu'on meure” de Brigitte Poupart avec la Compagnie Transthéâtre le 14 décembre 

Fontaines D.C.
2.

La Route du Rock annonce Fontaines D.C. pour leur unique date française des festivals 2026 !

Les Inrocks Super Club
3.

Gagnez vos places pour les soirées des Inrocks Super Club les 26 novembre et 17 décembre prochains 

Barbara Butch
4.

Gagnez vos invitations pour la soirée de Barbara Butch à l’Opéra Comédie de Montpellier le 31 décembre

Céleste Métais-Grollier
5.

L'Autre Noël de Nantes, Nova y va

logo lesInrocks logo lesInrocks

Recevez les trésors de la rédac. Inscrivez-vous à la newsletter Nova Selecta

[sendify-optin-form list="15" placeholder="Votre email"]
Accueil
Recherche
Toutes les semaines, recevez les pépites musicales de la rédac.

Toutes les semaines, recevez les pépites musicales de la rédac.

Classiques d’aujourd’hui et de demain, raretés, rare grooves… le son de Radio Nova dans votre boîte mail, tous les jeudis à 18h.

Inscrivez-vous

Déjà inscrit ?

Connectez-vous
Radio Nova Radio Nova

L'actu

  • les radios
  • c’était quoi ce titre
  • les podcasts
  • les playlists
  • actualités
  • La grille de Radio Nova
  • les fréquences
  • nova aime
  • le shop

Populaires

Nova Aime
La dernière
Pierre-Emmanuel Barré
Guillaume Meurice
Juliette Arnaud
Aymeric Lompret
concert
Nantes
festival
Humour

À propos

  • Contact
  • Nova crew
  • Mentions légales
  • Nova – La dernière
  • Je souhaite envoyer ma candidature à Radio Nova
  • Conditions générales d’utilisation
  • Conditions générales d’utilisation et politique de confidentialité pour application Radio Nova
  • CGU & politique de confidentialité pour Nova TV