Deux heures de show, avec tous ses plus grands classiques comme « Space Cowboy », « Seven Days In Sunny June », « Canned Heat » ou encore « Cosmic Girl » (tous joués sur l’antenne de Radio Nova), qui s’est fini en apothéose sur l’intemporel “Virtual Insanity”.
Il y a ceux qui estiment que Jamiroquai appartient au passé et la magique période des 90’s, ceux qui considèrent que le “son” Jamiroquai a disparu en même temps que deux de ses membres fondateurs Stuart Zender (1998) et Toby Smith (2002) et il y a ceux qui, comme les 20 000 personnes présentes hier soir à l’Accor Arena, n’aurait raté ce concert pour rien au monde. Ce jeudi, le groupe britannique fêtait son retour à Paris après huit longues années d’absence, et entre les chapeaux à fourrure et les crinières de plumes, force est de constater que la fièvre Jamiroquai est restée intacte.
Il faut dire que les fans de Jamiroquai ont été laissés un peu orphelin depuis 2017. Pas l’ombre d’une nouvelle chanson ou d’un nouvel album, juste quelques dates de festivals à droite à gauche. Alors hier soir, le concert avait des vrais airs de retrouvailles. Jay Kay le sait, la France est l’un des pays les plus fidèle et investi depuis ses débuts en 1993, il n’y a qu’à voir la vitesse à laquelle s’est rempli l’Accor Arena (quelques jours), pourtant plus grosse date de la tournée européenne. Le chanteur de 55 ans a vieilli, (son public aussi), pourtant sur scène Jay Kay a tout donné et prouve qu’il a très bien résisté à l’outrage du temps.
Deux heures de show, avec tous ses plus grands classiques comme « Space Cowboy », « Seven Days In Sunny June », « Canned Heat » ou encore « Cosmic Girl » (tous joués sur l’antenne de Radio Nova), toujours entrecoupés de petites cabrioles et pas de danse maîtrisés, qui s’est fini en apothéose sur l’intemporel Virtual Insanity.
On lui pardonnera donc les quelques ruptures de rythme dus aux intros/outros et ponts interminables car trop répétitifs (les meilleurs moments d’un concert habituellement) et les quelques flottements lors des cinq changements de tenue, toujours aussi extravagantes, de JayKay. Dommage pour la mise en scène par contre, où des vidéos faites en IA ont habillé tout le concert. Pour quelqu’un qui a récemment signé une pétition contre l’IA dans la musique, on en aurait attendu mieux.
En attendant la sortie de l’album (dont ils jouent quelques inédits sur scène), Jamiroquai continue son Heels Of Steel Tour. Ils passeront par Bruxelles et Glasgow avant de conclure mi-décembre, à domicile, en Angleterre. Pour le voir en France il faudra attendre la saison des festivals puisque le groupe britannique a déjà annoncé sa participation au Festival de Nîmes 2026 et Musilac 2026.

