Radio Nova Radio Nova
  • Rechercher
  • S'inscrire à la newsletter
  • les radios
  • c’était quoi ce titre
  • les podcasts
  • les playlists
  • actualités
  • La grille de Radio Nova
  • les fréquences
  • nova aime
  • le shop

Télécharger l’application Nova

  • app store
  • google play
Logo

les radios

Radio Nova
Radio Nova
Nova Classics
Nova Classics
Nova la nuit
Nova la nuit
Nouvo Nova
Nouvo Nova
Nova Danse
Nova Danse
Nova Soul
Nova Soul
Nova Reggae
Nova Reggae
Nova Hip-Hop
Nova Hip-Hop

les podcasts

La dernière
La dernière
La chronique de Guillaume Meurice
La chronique de Guillaume Meurice
La chronique d’Aymeric Lompret
La chronique d’Aymeric Lompret
La chronique de Pierre-Emmanuel Barré
La chronique de Pierre-Emmanuel Barré
La chronique de Juliette Arnaud
La chronique de Juliette Arnaud
t’as vu l’heure ?
t’as vu l’heure ?
nova club
nova club
pop corn
pop corn
nova y va
nova y va
nova danse
nova danse

le shop

le shop
le shop
le shop
le shop
le shop

les playlists

les playlists
les playlists
les playlists
les playlists
les playlists
les playlists
  • c’était quoi ?
  • actualités
  • podcasts
  • fréquences
  • nova aime
  • la grille
  • playlists
  • les radios
  • newsletter
  • le shop

Rechercher

Ce podcast est réservé aux abonnés

Accédez à l’intégralité des Inrockuptibles

Abonnez-vous

Vous êtes déjà abonné ?

Connectez-vous
  • Actualités
  • 2025

5 min

De passage au festival Hop Pop Hop à Orléans

par Louis Herbé Léonardi

Publié le 19 septembre 2025 à 15 h 12 min
Mis à jour le 19 septembre 2025 à 15 h 14 min

  • Partager
  • Partager
  • Envoyer
  • Envoyer
  • COPIER Copié
  • Plus

En 2025, le festival orléanais Hop Pop Hop confirme son identité : défricher, oser et donner la parole à la nouvelle génération musicale, entre talents émergents et artistes confirmés, sur cinq scènes au cœur de la ville d’Orléans.

Le choix de l’émergence

Dixième édition, déjà. À l’Astrolabe, salle de musiques actuelles d’Orléans et temple des mélomanes du coin, on a toujours cultivé une appétence pour le défrichage, l’émergence et les rencontres. Il faut dire que Matthieu Duffaud (à la programmation musicale) et Frédéric Robbe (à la direction de l’Astrolabe et du festival) commencent à avoir l’habitude — ils travaillent ensemble depuis le point de départ de l’initiative — eux qui ont choisi de proposer un projet hors des logiques de l’industrie du divertissement. Ici, pas ou peu de têtes d’affiche. On laisse la place à la nouvelle génération, à ses expérimentations, à son énergie scénique. D’une certaine manière, c’est cette posture qui fait l’ADN du festival : une association riche d’artistes confirmés et de celles et ceux qu’on ne connaît pas encore, mais qui feront peut-être partis des line-ups des grands rendez-vous (pour exemple, Squid, avait fait sa première date en France à Hop Pop Hop). Cinq scènes installées dans quatre lieux, au cœur historique de la ville. Autant d’espaces où frémir (et se faire mouiller) au souffle des performances : que cela soit au Théâtre, à l’Institut, sur les scènes Macro Santo et Micro Campo ou au CNNO.

Se mettre dans le bain


En ce début de samedi, cette énergie est difficile à percevoir. Arrivé dans un centre-ville désert, seules vibrent au loin les basses des balances. Il suffit d’un regard échangé avec les rares passants pour comprendre : nous sommes tous là pour la même chose. Si les concerts ne commencent qu’à partir de 16h30, l’équipe du Hop Pop Hop (composée de quatorze personnes) s’active en coulisses pour accueillir la foule, parfois peu encline à recevoir les ondes saturées des tests guitares. Depuis 2022, le public est revenu en force après le Covid, avant un léger tassement l’an dernier. Mais la ferveur, elle, ne faiblit pas. Que cela soit en intérieur ; au Théâtre, à l’Institut, au CNNO et en extérieur, où se situe le Campo Santo, vaste cloître engazonné, bordé de galeries et d’arcades, situé à proximité de la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans. 


Car là est toute la spécificité du festival : adopter une forme hybride qui mêle installations en plein air — aménagées pour l’occasion — et lieux culturels emblématiques du centre historique d’Orléans. L’institut, élégante salle de concert romantique du XIXème, a une disposition assise. Elle offre ainsi un cadre privilégié pour des propositions artistiques intimistes ou semi-acoustiques. A Hop Pop Hop, on y retrouve des artistes tels que Gildaa ou bien Nectar Woode, représentante de la nouvelle génération soul-jazz londonienne, arrivée à la hâte, certes, mais qui a tout de même pu assurer son concert. 


©FrançoisPhotographie
©FrançoisPhotographie

Devant le Théâtre (en configuration concert dans le cadre du festival), un stand de crêpes fume doucement, juste à côté d’une scène prête à envoyer sa dose de noise pop-rock. À l’arrière du bâtiment, la lourde porte métallique s’entrouvre lentement : derrière elle, la guitare dopée au Pedalboard de Naya Mö sature l’air, bientôt rejointe par l’incisivité de la caisse claire. Plus que 30 minutes. Ça va commencer. 

De la fusion, du rock, du punk, des averses… Et un public pas déçu 

Du côté des scènes Micro Campo et Marco Santo — elles se font face — le public s’agglutine progressivement pour assister aux premiers lives. Et pas des moindres, puisque l’après-midi démarre avec un trio de post-punk, dance-punk électronique français survolté, Ditter. Se rencontrent ici et là, des orléanais très fiers d’être orléanais, et parisiens en vadrouille (que le chanteur du groupe Deadletter a tout de suite repéré), dans une atmosphère détendue tout autant qu’humide. La pluie, d’abord fine en matinée, s’invite plus franchement en début d’après-midi. Mais par chance, le ciel se calme à seize heures, juste au moment où Ditter lance son set. Jusqu’à dix-huit heures, quand les averses reprennent de plus belle, comme pour tester la persévérance du public.


Un parfum de « vieux festoch’ à l’ancienne » (pour reprendre l’expression d’un vieux rockeur motard, bottes jusqu’au cou, qui se trémousse timidement sur les clames cyniques et dénonciateurs de Rosa-Maria Roca-Serra, la chanteuse du groupe) flotte dans l’air, malgré les capuches et les chaussures trempées. Il faut motiver les troupes à 16h, à 15 degrés, un 13 septembre pluvieux. Le public, appréhensif, tarde à se lâcher. Dans la fosse, les quarantenaires branchés arborent jeans serrés 3/4, chaussures de rando ou Doc Martens usées, vestes négligées ornées de pins Antifa et queer. Ils dominent le dress code. Les slogans fusent — « On emmerde Macron » — l’ambiance se pose, pas de doute, nous sommes au bon endroit. Une spectatrice attire les regards avec ses bottes orange fluo, parfaitement assorties au plot de signalisation transformé en pupitre pour la chanteuse. Le public réclame de la guitare. Quelques mèches argentées s’agitent dans ce qui devient rapidement de la boue. Un peu plus loin, des ados en baggy et vestes de cuir chinées s’ajoutent au tableau, tandis que quelques enfants, oreilles bouchées, subissent stoïquement le vacarme. Leur mère, elle, profite du moment pour aller chercher une pinte.

Des Tsugaru Shamisen s’invitent à Orléans 

S’en suit le concert tout en tradition du groupe Mitsune. Ça chante (en japonais s’il vous plaît) et ça joue merveilleusement bien. Étonnamment, la foule est dense, alors que ce n’est pas le concert le plus accessible. Difficile de ne pas se laisser happer par les percussions qui résonnent contre les murs de la cathédrale. La contrebasse électrique semble tout droit sortie de Mad Max tandis que les tenues du groupe rivalisent de folie avec la musique : excentriques, bariolées, presque irréelles. Quand la transe rencontre la musique traditionnelle ou quand le LSD rencontre Orléans. Le show s’achève dans une apothéose, sublimé par le carillon des cloches.
Le soir venu, changement de décor : place au punk, au post-punk, au rock, à l’électronique — bref, à tout ce qui fait cramer les oreilles. 

La touche finale 

S’enchaînent les sets de Tukan et Lionstorm, The 113, Deadletter, Jasmine Not Jafar sur les scènes du Théâtre et du Macro Santo / Micro Campo. Des groupes de punk pur, aux lives calibrés et puissamment efficaces où se livrent guitares hurlantes, saxophone et cris au public, de l’électro-jazz qui déboîte, du noise et de la trap hyper sexuelle, dans les paroles comme dans le son : « feel fucking free, this is rebellion » s’adresse Lionstorm aux courageux restés tout du long. À chacun ses envies, il y en a pour tout le monde, pour tous les goûts. 


©OlivierPrevost
©OlivierPrevost

Au théâtre, pour le set final de Jasmine Not Jafar, la salle est remplie. La soirée bat son plein, la bière coule sans discontinuer. Le public, plutôt âgé, contraste avec la radicalité sonore du duo. Techno, acid, presque gabber : un live impeccable, une maîtrise totale des machines. Noise, break, boucles modulaires… Un set incandescent, porté par une énergie scénique débordante. En quelques minutes, la scène se mue en club, propulsée par des tracks à 140 BPM. Puis viennent les morceaux déstructurés, hypnotiques. Le show se suffit à lui-même : on pourrait y rester des heures. Le duo règne sur l’art du warm-up, transformant le concert en expérience totale.


©OlivierPrevost
©OlivierPrevost

Hop Pop Hop a cette qualité de placer l’artistique au premier plan et de laisser s’exprimer toute une nouvelle génération d’artistes talentueux et inspirés. On ne reconnaît pas forcément les noms sur la prog’, mais on repart avec de nouvelles obsessions musicales. C’est ça, la magie du festival : l’alchimie entre la découverte, la ville, et des artistes qui compteront (peut-être) pour demain. 

Au petit matin, un éco cup de l’astrolabe, par ci par là, parsème les rebords des enceintes de la ville. Signe d’une journée bien réussie. 

  • 2025
  • festival
  • Hop Pop Hop

La rédaction vous recommande

40 ans de Radio Nova
La Danse du Zèbre — 1981

1981 : Obligés de tout se permettre

La Danse du Zèbre
A lire sur img large news
Nova Aime

25ᵉ bougie pour le Festival du cinéma brésilien de Paris

A lire sur img large news
Art Feast

3 days Open Air : Art Feast présente Superflex, le festival Éclair du 18 au 20 mai 2023 | Lyon

Musique Nova Aime Nova Lyon
A lire sur img large news
Africolor

35ème round pour le Festival Africolor !

Bonga Nova Aime sian pottok
A lire sur img large news
Alpha Beta Nova
070 Shake - neo surf

Le Téma! festival fait le focus sur les clips vidéos

C'est Bola vie David Bola Téma
A lire sur img large news
Brest

Le Festival européen du court de Brest fait son retour dans la cité du Ponant !

Cinéma festival Nova Aime
A lire sur img large news

Par

Louis Herbé Léonardi

Les plus lus

Aymeric Lomperet
1.

Emmanuelle Laborit, Florence Mendez, Akim Omiri, Mathilde Larrère... Les invité·es de "La dernière" du 7 décembre

Brigitte Poupart
2.

Gagnez vos invitations pour “Jusqu'à ce qu'on meure” de Brigitte Poupart avec la Compagnie Transthéâtre le 14 décembre 

Fontaines D.C.
3.

La Route du Rock annonce Fontaines D.C. pour leur unique date française des festivals 2026 !

Les Inrocks Super Club
4.

Gagnez vos places pour les soirées des Inrocks Super Club les 26 novembre et 17 décembre prochains 

Barbara Butch
5.

Gagnez vos invitations pour la soirée de Barbara Butch à l’Opéra Comédie de Montpellier le 31 décembre

logo lesInrocks logo lesInrocks

Recevez les trésors de la rédac. Inscrivez-vous à la newsletter Nova Selecta

[sendify-optin-form list="15" placeholder="Votre email"]
Accueil
Recherche
Toutes les semaines, recevez les pépites musicales de la rédac.

Toutes les semaines, recevez les pépites musicales de la rédac.

Classiques d’aujourd’hui et de demain, raretés, rare grooves… le son de Radio Nova dans votre boîte mail, tous les jeudis à 18h.

Inscrivez-vous

Déjà inscrit ?

Connectez-vous
Radio Nova Radio Nova

L'actu

  • les radios
  • c’était quoi ce titre
  • les podcasts
  • les playlists
  • actualités
  • La grille de Radio Nova
  • les fréquences
  • nova aime
  • le shop

Populaires

Nova Aime
La dernière
Pierre-Emmanuel Barré
Guillaume Meurice
Juliette Arnaud
Aymeric Lompret
théâtre
Nantes
festival
Humour

À propos

  • Contact
  • Nova crew
  • Mentions légales
  • Nova – La dernière
  • Je souhaite envoyer ma candidature à Radio Nova
  • Conditions générales d’utilisation
  • Conditions générales d’utilisation et politique de confidentialité pour application Radio Nova
  • CGU & politique de confidentialité pour Nova TV