Chaque jour, Radio Nova met un coup de projecteur sur un titre. Aujourd’hui : « Mulholland’s Dinner and Wine » de Declan McKenna
À l’âge de 16 ans, et contrairement à vous, Declan McKenna ne fumait pas de joint dans les couloirs de l’école au lieu de réviser son bac de français. À 16 ans, le Britannique sortait déjà des disques, et des très bons. Son premier, What do you think about the car ?, avait, en 2017, rapidement séduit un public averti, le tout grâce à un songwriting qui le plaçait dans la lignée, un brin oppressante, des chanteurs engagés des 60’s, un certain Bob Dylan en tête. Il se positionnait alors comme le porte-parole pas forcément volontaire (comme Bob, du coup) d’une génération subissant de plein fouet toutes les conséquences des désastreuses politiques passées.
À maintenant 25 ans, le message change, mais l’engagement reste. Pour le plus grand bonheur d’une communauté de fan qui n’a fait que grandir, il revient avec son troisième album : What Happened to the Beach, sorti le 9 février.
Déjà adoubé par Elton John, on avait déjà eu un aperçu de ce nouvel album avec un premier single sorti quelques semaines plus tôt : “Mulholland’s Dinner and Wine”
Cette pop envoutante, nous invite au voyage ! Mais ici pas d’histoire de van, de [coucher de soleil et de guitare acoustique, Declan nous plonge dans la vie fantasque d’un vieux riche qui s’ennuie. Quoi de mieux que les mots de son compère pour décrire cette folle aventure :
« Mulholland’s Dinner and Wine a été écrit avec Gianluca Buccellati comme une sorte d’histoire bizarre et tordue à propos d’un duo criminel de dessins animés, et les origines du titre viennent d’une licence au Royaume-Uni, mais il s’est mêlé à Mulholland drive à Los Angeles. Les paroles sont nées d’observations faites en conduisant sur les collines de Los Angeles [Mulholland est une sinueuse route de L.A.] et de conversations lors de fêtes étranges et branchées.”
Declan McKenna
Henri Pearce & Jake Passmore, réalise un clip tout aussi plastique et extravagant pour nous emmener derrière les tambours d’une laverie automatique. Une illustration déformée et caricaturale où Declan déguise et révèle les griefs de la société.