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5 min

Akiko Yano : en 1976, la fusion des musiques japonaises et du rock anglo-saxon

par Bastien Stisi

Publié le 29 mars 2019 à 13 h 00 min
Mis à jour le 20 août 2021 à 14 h 56 min

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Le label WeWantSounds réédite « Japanese Girl », le chef-d’œuvre de la star japonaise.

Il y a quelques mois, le précieux label WeWantSounds débutait son ambitieuse et fondamentale réédition des albums d’Akiko Yano, très grande figure de l’une des plus fascinantes scènes japonaises de l’histoire, celle des années 70 et 80 qui, dans un Japon libéré depuis 1952 d’une occupation américaine post Seconde Guerre mondiale, s’avère largement réceptif et attentif à ce qui se passe de l’autre côté du Pacifique, et plus loin encore puisque le monde est déjà en train de se mondialiser, du côté de l’Europe.

J’ai su très tôt que je voulais devenir musicienne ce qui m’a beaucoup aidé à canaliser mon énergie

Akiko Yano, elle, n’a pas même connu cette occupation (elle est née en 1955), et dans les années 70, grandit comme nombre de ses contemporains collée aux sons des Beatles, des Rolling Stones, et bientôt du Velvet Underground en 1967, véritable révélation sonore pour quiconque est sensible aux idées de fusion et d’expérimentations rock. Jeune fille au talent précoce et à l’énergie débordante (« J’ai su très tôt que je voulais devenir musicienne ce qui m’a beaucoup aidé à canaliser mon énergie », nous dit-elle), elle commence très jeune, depuis la province d’Aomori dans laquelle elle habite, à jouer du piano, et se montre particulièrement habile dans l’exercice. Elle s’intéresse à la musique classique, à la musique « traditionnelle » japonaise, qu’elle découvre notamment lors du festival de Nebuta, l’un des très grands festivals de la région, puis au jazz américain, à l’adolescence. À quinze ans, déjà obsédée par cette idée que c’est à travers la musique que sa vie trouvera un sens, elle part s’installer à Tokyo, là où les choses se passent, afin d’étudier plus sérieusement encore la musique à l’école d’Aoyama. Elle commence même à jouer dans un club de jazz local, le Rob Roy en parallèle de ses études.

C’est à cette époque qu’elle fait la connaissance de l’un de ceux qui changeront à tout jamais le cours de son existence – et aussi sans doute celui de la musique japonaise de manière générale -, Haruomi Hosono, qui fondera bientôt, accompagné de Ryuichi Sakamoto et de Yukihiro Takahashi, le Yellow Magic Orchestra (YMO), qui deviendra l’un des groupes les plus populaires de la musique contemporaine japonaise, et avec qui Akiko collaborera longtemps, elle qui partagera sa vie avec le compositeur et producteur Ryuichi Sakamoto.

Hosono, lui, est pour le moment concentré et après l’expérience Apryl Fool (où le rock psychédélique vu de l’autre côté du Pacifique), sur le groupe de rock Happy End, qu’il a fondé en 1969 et qui durera jusqu’en 1973. Surnommé les « Beatles japonais », les membres du groupe retrouveront un peu de lumière en 2003, au moment où Sofia Coppola intégrera le titre « Kaze Wo Atsumete » dans la bande originale de son chef-d’œuvre Lost in Translation.

Toute une nouvelle scène influencée par la musique américaine et anglaise a soudainement pris son envol

Akiko Yano : « C’était une période très intéressante car au Japon, toute une nouvelle scène influencée par la musique américaine et anglaise a soudainement pris son envol, avec Haruomi Hosono et le groupe Happy End. Je me suis, moi aussi, retrouvée happée par cette scène et ces musiciens ». Avec Hosono, qui joue de la basse sur le single, elle enregistre le titre « Oinaru Shiino-ki », et sort le single « Aru Hi » avec le groupe Zariba, unique production d’un groupe qu’elle quitte, déjà, parce qu’elle envisage, poussée par sa maison de disques, la création d’un premier album solo. 

Cet album, elle l’envisage déjà à l’image de la jeune fille qu’elle est en train, et à l’image de beaucoup d’autres au Japon, de devenir : préoccupée par les traditions d’un pays dont elle apprécie les valeurs, la culture, et bien sûr ici la musique populaire, et attirée dans le même temps par ce qui se passe ailleurs, et notamment dans son cas, par ce qui se passe du côté du jazz, du folk et du rock américain. L’album n’est pas encore produit que son nom s’impose déjà comme une évidence : Japanese Girl. « L’adjectif ‘japonaise’ n’était pas tant pour moi une question d’identité raciale. C’était plutôt une manière d’affirmer mon état d’esprit d’alors disant ‘voilà, je suis musicienne et je compose et joue ma propre musique que je vous présente ; et au fait je suis née et je vis au Japon’ ».

De Los Angeles à Tokyo

Cet album, symbole évident d’une musique japonaise moderne en pleine mutation, c’est ainsi à cheval entre le Japon et les États-Unis qu’il sera créé. En 1976, Akiko Yano part pour Los Angeles. Elle y retrouve le groupe Little Feat, qu’elle a découvert via l’album Dixie Chicken, sorti en 1973, et qu’elle considère aujourd’hui encore comme un chef-d’œuvre.

Elle se souvient : « C’est difficile à expliquer mais j’ai tout de suite su que c’est un groupe avec lequel une collaboration pourrait fonctionner. Nous les avons donc contactés pour savoir s’ils seraient partants pour l’aventure et à notre grande surprise, ils ont dit oui. Mon instinct ne m’a pas trahi et l’alchimie a fonctionné au-delà de toute espérance et ça reste une expérience inoubliable. C’était la première fois que j’allais aux États-Unis et à l’époque je ne parlais presque pas Anglais (elle habite désormais aux États-Unis depuis les années 1990, NDLR). On ne communiquait pas beaucoup du fait de la barrière de la langue mais nous étions sur la même longueur d’onde. On se comprenait avec le langage de la musique et certains musiciens du groupe nous ont même invités à des soirées chez eux. Il y avait une très bonne ambiance. À la fin de l’enregistrement nous avons fait une grande soirée tous ensemble et j’en garde un souvenir formidable ». Impressionné par le rythme tellement complexe des compositions d’Akiko Yano, la légende raconte que certains musiciens de Little Feat trouvèrent l’affaire tellement complexe qu’ils renoncèrent à une partie de leurs cachets…

La seconde partie de l’album, elle, est enregistrée au studio Onkyo Haus, à Tokyo, en compagnie du gratin de la scène tokyoïte de l’époque, dont bien entendu son compère Haruomi Hosono. Flûte traversière Shinobue, tambour à main Tsuzumi (joué par le légendaire percussionniste Kisaku Katada), Koto (instrument de musique à cordes pincées), le tout mêlé au slow funk très en vogue à l’époque de Little Feat : la fusion est idéale et marque considérablement les esprits. La carrière d’Akiko Yano, elle, est définitivement lancée, bien que, curieusement et malgré le parcours qui devait suivre pour la « japanese girl » (longue et fructueuse collaboration avec le célèbre Yellow Magic Orchestra, bande-son de l’adaptation au cinéma de Mes voisins les Yamada, 30 albums en 40 ans de carrière …), l’album n’avait jamais connu un pressage en dehors du territoire japonais. 

« Le fait est que je ne sais pas tellement pourquoi on ne l’avait jamais sorti en dehors du Japon. C’est peut-être qu’à l’époque, je ne pensais pas vraiment à un plan de carrière et je vivais l’instant présent sans trop me focaliser sur un développement à l’international ! »

Tout vient à point à qui sait attendre : 37 ans plus tard, l’arrivée à l’international de cet album métissé et créatif, offre un regard nouveau et complémentaire sur cette scène japonaise d’avant-garde des années 70, et rappelle l’importance de cette « Japanese girl » débarquée à quinze ans à Tokyo avec, en tête, une idée qui peut paraître toute simple : bâtir des ponts, solides et durables, entre deux cultures que tout semblait, alors, opposer.

Akiko Yano, Japanese Girl, réédition de 1976, Wewantsounds / Modulor

Visuel en Une (c) Midi Inc

  • Akiko Yano
  • Japon

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