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3 min

Un docu raconte la vie de Papa Wemba, héros congolais

par Bastien Stisi

Publié le 24 avril 2018 à 9 h 39 min
Mis à jour le 25 avril 2018 à 11 h 55 min

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Le 24 avril 2016 s’éteignait, sur scène, le grand Papa Wemba. Deux ans plus tard, il est toujours dans les mémoires.

La naissance dans l’ombre, et la mort dans la lumière : le 23 avril 2016, Jules Shungu Wembadio (aka Papa Wemba), s’écroule à Abidjan sur la scène du festival Femua (Festival des musiques urbaines d’Anoumabo), au début d’un concert qui vient tout juste de débuter. Il ne se relèvera pas, et décédera dans la nuit du 23 au 24 avril. Le live, diffusé en direct à la télévision, marquera profondément les esprits : c’est qu’il n’est pas si fréquent de voir une étoile ayant si longtemps brillé s’éteindre en direct. Il y avait eu Molière, en 1673. Il y eut Papa Wemba en 2016.

Né dans une petite localité de la province du Sankuru, dans l’ancien Congo Belge (actuel République Démocratique du Congo), au sein d’une famille extrêmement modeste, Papa Wemba, qui se fait d’abord appeler « Jules Presley » (en référence, bien sûr, à Elvis), est d’abord confronté à la musique religieuse, avant de participer en 1969 à la fondation du Zaïko Langa Langa, groupe de rumba congolaise innovant (les rythmes y sont notamment plus soutenus) qui atteindra son paroxysme populaire en 1974 (les titres « Mété la vérité », « Chouchouna »…) Suivra l’expérience Yoko Lokole, l’orchestre (et label) Viva La Musica en 1977 (y jouera notamment Djanana Djuna, le père de Maître Gims), et la véritable gloire avec des tubes comme « Ebalé Mbongé Mabele Mokonzi », « Bokulaka » ou « Ekoti ya Nzube ». Et puis cette collaboration, fameuse, avec Tabu Ley (le groupe Afrisa International), le début de la passion de Papa pour la SAPE (pour Société des ambianceurs et des personnes élégantes, dandysme vestimentaire né au Congo dont il est l’une des très grandes figures), et un renouvellement permanent des membres de Viva La Musica (parce que Papa, dit-on, était un peu compliqué à vivre…)

À l’image de Fela Kuti au Nigeria et de sa Kalakuta Republic, Papa Wemba créé lui aussi, dans les années 70, une sorte de village indépendant à l’intérieur de son propre pays, le Village de Molokaï (M-O-LO-KA-I pour Masimanimba-Oshwe-LOkolama-KAnda-kanda-Inzia), structure au sein de laquelle il était le véritable chef, et où l’on obéissait à ses propres règles…Sauf qu’au contraire du très séditieux Fela Kuti, dont l’expérience « autonomiste » avait viré au cauchemar (en 77, et suite au succès du morceau contestataire « Zombie », un millier de soldats, mandatés par le régime nigérian, incendient sa maison et défenestrent notamment la mère de Fela, qui mourra de ses blessures…), son expérience à lui se déroule parfaitement, sans doute aussi parce qu’il n’y avait rien de politique dans cette démarche-là, et que Mobutu, le président autoritaire de la République du Zaïre, entre 65 et 67, avait plutôt tendance à soutenir les artistes issus de la scène locale. On vit ainsi parfois des artistes comme Mbilia Bel ou comme le groupe Zaïko Langa Langa, issus de la scène congolaise, animer les fêtes de familles, somptueuses, organisées par le Président.

Figure omnipotente du Zaïre comme du Congo-Brazzaville (les deux entités sont, durant longtemps, restées distinctes), Papa Wemba déménage toutefois en Europe à la fin des années 80. Il y sortira les albums L’Esclave, Mfono Yami, Le Voyageur, Foridoles, Malimba, et mettra de côté la rumba et le soukous zaïrois (mélange de souk, de rumba et de rythmes kwasa kwasa) qui l’ont fait connaître pour se consacrer à une pop plus axée « variété », que les disquaires classeront bientôt du côté de que certains ont dû nommer la « world music ». Le revirement froissera les fans de la première heure (même si Papa Wemba a continué de produire des albums spécifiquement arrangés pour son public congolais), et une sombre affaire de trafic de visas (il aurait favorisé, via ses tournées en Europe, une immigration clandestine venue de RDC) qui l’obligera à passer quatre mois en prison, ternira forcément un peu son image.

C’est cette histoire, tourmentée et faite de hauts et de bas, que raconte le documentaire L’histoire de Papa Wemba, enquête précieuse menée par Elvis Adidiema pour Trace, qui convoque, entre Kinshasa, Abidjan et Paris, quelques-uns des plus grands compagnons de route de la vedette congolaise (sa femme, ses enfants, les musiciens Fally Ipupa​, Youssou Ndour ou Ferre, les politiques Alain Akouala ou Manuel Aeschlimann…)

Le film est diffusé ce dimanche 29 avril à 2oh GMT sur Trace Kitoko, chaîne de télévision exclusivement dédiée à la musique congolaise. Et sera également disponible en streaming le lendemain dès midi. Et en attendant, parce que c’est comme ça que la communication digitale fonctionne, il y a un trailer :

 

Visuel : (c) L’histoire de Papa Wemba

  • Congo
  • Papa Wemba

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Bastien Stisi

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