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3 min

Alex du Kamer : un rappeur babtou au Cameroun

par Marine Samzun

Publié le 15 décembre 2017 à 12 h 33 min
Mis à jour le 15 décembre 2017 à 17 h 09 min

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Mais qui est ce type ???

« Wé ma sœur, je dis hein tu es haut. Tu es sapée ! Tu fais le nyanga avec ton show. » Alex, lyonnais de 34 ans, fait le show dans les rues de Douala, sur la côte camerounaise, sapé comme jamais. À fond dans son personnage, Alex du Kamer : « le rappeur blanc du Cameroun ». Son premier clip « Le pays est sucré », sort en 2014. Alors consultant à Paris, il crée une maquette chez lui, « un truc vraiment bricolé, juste un kif ». En quelques jours, la vidéo atteint près de 100 000 vues sur Youtube. Un carton qui étonne au Cameroun.

« Un Blanc qui chante avec l’argot camerounais, c’est inédit ! » lance Laïssa-Ann, Camerounaise et collègue consultante d’Alex. C’est que le Camfranglais, ce jargon mêlant français, anglais et langues locales, est loin d’être accessible au premier venu. Alex le babtou a misé sur l’effet de surprise et le décalage. Sur Bimstr.com, site de musiques très écouté par la diaspora camerounaise, les chansons d’Alex passent régulièrement. Akoute Ramses, correspondant du site au Cameroun, confirme : « C’est la première fois qu’on voit un Blanc faire de la musique urbaine en maitrisant si bien le camfranglais. » En même temps ce genre d’initiative ne doit pas arriver si souvent…

Nœud pap’, bretelles : l’attirail du babtou

Parti au Cameroun pour des raisons familiales en 2007, le lyonnais est très vite tombé raide dingue du pays. « C’est comme quand quelqu’un te fait découvrir un resto, tu aimes tellement que tu reviens ensuite, seul. » Adage vérifié : Alex part y jouer le Joe (« le gars » en camfranglais) chaque année. Ce qui lui plaît là-bas : « un pays où tu tchatches avec tout le monde, où tu vis dehors. Je m’y sens libre. » Le camfranglais, c’est un nouveau challenge, « comme une langue différente mais avec 60% des mots que tu comprends. Ça a piqué ma curiosité. » C’est l’opportunité qu’il lui fallait pour se lancer, lui qui pianote depuis l’âge de cinq ans et se prend de passion pour le rap et le slam depuis sept bonnes années. Même s’il dit n’avoir jamais essayé de faire carrière en France.

Après ce premier succès inattendu, le consultant-rappeur enchaîne rapidement. Il compose un deuxième titre en 2015, où il se lâche encore plus : création d’un personnage décalé, un Blanc en nœud papillon, bretelles et sandales en caoutchouc (dschang tshoes en camfranglais). Dans son clip, Alex se déhanche sur un mélange de makossa (rythme traditionnel camerounais) et de rap. Il joue à fond la carte du babtou local. Le résultat, « Nyangalement » (« avec style »), sorti en juillet 2016, est vu 75 000 fois sur Youtube et largement relayé sur les réseaux sociaux.

Pour Ferry Jo Djou, animateur radio sur Mediafrique Radio : « Alex parle des ‘divers’ (les tendances) du pays. La jeunesse camerounaise se retrouve dans ce genre de chansons : ce qu’ils font dans les boîtes de nuit, comment ils s’habillent, les mentalités… » Il rajoute : « C’est pas banal de voir un étranger s’intégrer avec une telle aisance, certaines personnes en arrivent à douter de sa nationalité française et disent que c’est un ‘faux Blanc’ ». Dans les messages que le chanteur reçoit sur les réseaux sociaux, certaines critiques sont plus personnelles qu’artistiques : il serait un espion français, embobiné par une « sœur » du pays. Alex balaie ces attaques d’un revers de main : il se sent comme chez lui et se définit lui-même comme « un Camerounais d’origine française ».

Mais un passage au Cameroun par an, c’est trop peu pour y faire sa place.

Alex, qui n’en est plus à un défi près, part s’y installer pour un an. Là-bas, il peaufine son personnage d’« Alex du Kamer », court les radios et les shows du coin. Son ambition : se faire connaître auprès des locaux, encore peu connectés (90% des Camerounais n’ont pas accès à internet), et gagner une « crédibilité ».

« Une fois la nouveauté passée, les gens vont être plus exigeants. On ne doit plus seulement voir ‘le Blanc’ mais ‘l’artiste’ », estime Ferry Jo Djou. Alors, Alex organise des shows sur le marché central de Douala, se produit dans les boîtes de nuit.

Le 13 novembre dernier, Alex a sorti son dernier titre, « Kongossa » (qui signifie « les ragots », le fait de commenter, notamment sur les réseaux sociaux). Il s’essaye alors à l’afro-trap, qui, cette fois, connaît un succès moindre.


Son objectif dans les prochains mois : sortir un EP ou un album. Et son rêve ultime serait d’arriver à en vivre. Et si vous n’êtes pas convaincus par l’afro-trap d’Alex du Kamer, on vous console avec une compil de raretés funks et disco camerounaise des 80’s.

  • Cameroun

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Marine Samzun

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