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Paul Gauguin, artiste incompris

par Jean Rouzaud

Publié le 23 octobre 2017 à 12 h 57 min
Mis à jour le 23 octobre 2017 à 15 h 31 min

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Artiste unique et maudit : le Français exposé au Grand Palais.

Avec l’exposition Gauguin l’alchimiste, le Grand Palais à Paris nous propose des toiles du monde entier, des céramiques, des gravures, dessins, eaux fortes, contretypes, sculptures… Le parcours époustouflant d’un artiste à part, sans école, ni académie.

Gauguin, agent de change ?

Paul Gauguin (1848-1903) se retrouve à Paris marié, père de famille (cinq enfants) travaillant pour un agent de change ! Comment cet homme inspiré et sauvage a pu bloquer ainsi son début de vie ?

La réponse est dans un XIXe siècle gris, sinistre, petit bourgeois, gagne petit, où la règle est de vivre rangé et discret lorsqu’on est rien. Ce n’est qu’en 1882 (il a alors 34 ans) qu’il décide de se consacrer à la peinture.

Il s’essaie à l’impressionnisme dominant chez les artistes, puis ce sera la Bretagne (1886) où il peut vivre de presque rien et peindre avec d’autres passionnés, aussi fauchés que lui (Van Gogh, Emile Bernard…)

Avant les Marquises, la Bretagne

Il ira travailler sur le canal de Panama pour se renflouer, suivi d’un séjour à la Martinique pour peindre, et retour à Paris (1887). Puis la Bretagne à nouveau où il commence à savoir ce qu’il veut : « l’art est une abstraction, oubliez la nature et le résultat, il faut créer comme le divin maitre, Dieu !… » C’est quand même radical…

Enfin Arles avec Vincent Van Gogh, où ils découvrent les estampes japonaises et peignent quelques chefs-d’œuvre ! Ces deux-là on besoin de lumière et de paix.  Leur légende commence. Seul Octave Mirbeau, un auteur inspiré er radical, applaudit, et Gauguin, ignoré, décide de fuir à Tahiti. Il ne reviendra en métropole qu’une fois.

Et c’est là vraiment que cet homme isolé trouve sa dimension, son espace, et une manière unique de peindre, où la couleur comme les formes deviennent symbole, magie et liberté.

Insuccès, incompréhension, isolement

Toute l’histoire de Gauguin tient, comme Van Gogh, dans l’insuccès, l’incompréhension et au final, l’isolement. La légende veut qu’ils n’ait jamais vendu quoi que ce soit de leur vivant ! (à part quelques dons, échanges, et paiement de dettes en toiles…)

Le style même de Gauguin est bien plus classique qu’on ne l’imagine : à l’époque, Odilon Redon, les nabis (Maurice Denis et d’autres…) peignaient dans ce style symboliste, finalement assez élégant. Mais là où Gauguin, se détache c’est dans la force générale des formes, puissantes, des corps massifs comme des statues, et évidemment des couleurs sorties de son psychisme, à la fois panthéiste et religieux.

Des ciels rouges, des eaux roses, des arbres mauves, des fonds jaunes d’or, des orangers incandescents, des nuages bleus et des compositions franches, très découpées et équilibrées, allant jusqu’au décoratif, avec des traces d’estampes chinoises ou japonaises (déjà très en vogue, comme chez Toulouse Lautrec).

Gauguin est perpétuellement porté vers le haut, l’extase, le paradis terrestre aux tons multicolores, une gamme presque décorative, des formes souples, des arabesques dans les fonds, pour faire ressortir les masses d’autres éléments : des chevaux bleus, des chiens oranges, des montagnes outremer…

La délicatesse des traits, des visages, avec des modelés dignes de la peinture classique, viennent ajouter un contraste saisissant à cet univers nouveau, propre à Gauguin, auquel on n’a trouvé ni nom, ni explication, à part une inspiration à la fois divine et apparemment naïve, mais en réalité très subtile.

Cette exposition achève de montrer cette histoire tragique et répétitive, désespérante d’incompréhension : la plupart des oeuvres viennent d’Amérique et aussi de Russie, puisque les institutions françaises étaient incapables de s’intéresser à un tel peintre ! Gauguin reste encore un étrange étranger.

Gauguin l’alchimiste. Du 11 octobre au 22 janvier. Galeries nationales du Grand Palais (54 peintures, 29 céramiques, 35 sculptures, 67 gravures, 34 dessins, 14 bois…) Expo réalisée avec l’Art institute of Chicago (et aussi la collection Chtchoukine, le musée de l’Hermitage).

  • Grand Palais
  • peinture

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Jean Rouzaud

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