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5 min

Pourquoi l’été 2016 a vu le dancehall envahir Rap et R’n’B ?

par Jean Morel

Publié le 21 septembre 2016 à 18 h 49 min
Mis à jour le 27 juillet 2017 à 15 h 50 min

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Et comment Toronto a défini cette tendance.

En l’espace de quelques mois, les inspirations dancehall ont accaparé les meilleures ventes internationales. Qu’est-ce qui explique ce revival dans la culture mainstream ?

Le 5 septembre dernier, les vacances s’achevaient sur une sortie médiatique de Sean Paul pour The Guardian, où il alpaguait directement Justin Bieber et Drake qu’il accusait de faire du dancehall sans faire preuve d’assez de respect quant à ses origines. Et il est peu dire qu’il y a une certaine légitimité chez Sean Paul quand il s’agit d’évoquer ce sujet. Incarnation mondiale qui a propulsé le genre dans le domaine du mainstream, en 2002, faisant muter le genre dans un registre de blockbuster commercial avec son album Dutty Rock et des titres comme l’universel Get Busy, Gimme The Light, le featuring avec Beyoncé sur Baby Boy, ces morceaux qui appartiennent aujourd’hui à la culture internationale.

Pourtant, avant cet été et ce featuring avec Sia sur Cheap Thrills, il n’avait plus connu la joie du Top 40, au point même que son album de 2014 Full Frequency ne s’était vendu qu’à 5 000 exemplaires aux États-Unis. Il s’agissait là un retour de bâton difficile pour le genre, qui ne semblait plus du tout intéresser qui que ce soit, puisque son représentant le plus médiatisé ne vendait plus de disques…

 

 

En rembobinant néanmoins au début de l’été (bon vraiment le tout tout début de l’été, disons fin mars), l’homme qui fait et défait la pop aujourd’hui, Drake évidemment, avait laissé fuiter Controlla, un morceau qui préfigurait son album Views (qui s’appelait encore à l’époque Views From The 6), en featuring avec la star du dancehall Jamaïcain, Popcaan, croisé aux côtés de Jamie XX et Young Thug ou encore de Pusha T notamment. Un invité dont la présence n’étonne pas les plus avertis, car dès « If You’re Reading This it’s too Late », on pouvait entendre ses « skits » de patois jamaïcain au fil de la mixtape. De la même manière, One Dance, autre single propulsé au même moment, utilise les inspirations du « Poco man Jam Riddim », ce riddim classique de la culture Dancehall signé par le mythique duo Steelie & Clevie.

Il ne faut toutefois pas s’étonner de la présence de patois jamaïcain dans la bouche du natif de Toronto ou de son entourage tant la ville est connue pour son aspect cosmopolite, avec une forte population jamaïcaine qui d’après le recensement de 2011 représente 30 % de la population noire canadienne, il est en revanche très intéressant de noter que dans le sillage de ce morceau, c’est une myriade de titres qui se sont inscrit dans cette mouvance, et pas seulement en provenance de Toronto.

Comme le souligne Sean Paul dans ce même entretien au Guardian, le tube « Sorry » de Justin Bieber est lui-même inspiré de rythmique du Dancehall, et il est encore moins tendre avec cet autre chanteur canadien, qu’il accuse frontalement de « Whitewashing » ou d’appropriation culturelle de l’héritage jamaïcain s’appuyant sur une chronique de Rolling Stone qui qualifiait le morceau What Do You Mean de Bieber de pionnier dans le genre « d’une vibe de beach party carribéenne » (Bon en même temps le même journal qualifiait le morceau Work de Rihanna de « morceau au parfum Tropical House »).

Si les plus gros vendeurs de disques au monde s’inspirent du Dancehall, cela résulte d’une tendance chez les artistes émergeants et cela implique aussi l’omniprésence du son jamaïcain dans les productions à venir, dans une stratégie de copier-coller des recettes à succès. Pour preuve, le premier Juillet, Tyga dévoile quant à lui son équivalent de Controlla avec 1 of 1, tourné à Kingston en Jamaïque. 

 

Penchons-nous alors sur les artistes dont la résonance a fait émerger ce retour au dancehall. Il convient néanmoins de rappeler que cette occurrence de sons jamaïcains dans le rap Américain ne bourgeonne pas de nulle part et il ne faut pas la faire revenir au mythique Dj jamaïcain Kool Herc pour expliquer ses liens avec le Hip-Hop. Les années passées on pouvait retrouver des occurrences du style dancehall chez les pontes du rap game actuel. Le chanteur de dancehall Assassin apparaissait ainsi à la fois sur le Yeezus de Kanye West et sur The Blacker The Berry de Kendrick Lamar, on croisait Chronixx chez Joey Bada$$ et on retrouvait aussi cette inspiration chez Pusha T dans Blocka notamment.

Mais cet été tout s’est accéléré. 

 

Quelques jours après le Controlla de Drake, c’est un clip d’une des nouvelles sensations d’Atlanta, Russ, qui est dévoilé sur Internet, et on y découvre le même penchant pour les rythmiques et les flows jamaïcains.

De la même manière Kanye West a à nouveau samplé des rythmiques Jamaïcaines dans The Life Of Pablo sur le titre Famous, où l’invitation de la star des Barbades, Rihanna fait alors parfaitement sens.

 

Puis c’est Chris Brown qui s’est lancé dans le même registre, se permettant même le luxe de nommer le titre « Shabba ».

Mais si l’ensemble de la production américaine s’aligne, c’est bien ce qu’il se passe à Toronto dans le rapport au dancehall qui est particulièrement intriguant, notamment parce que, comme annoncé plus haut, la ville est avec Atlanta la capitale mondiale du Hip-Hop actuel et que ses directions artistiques ont donc un impact immédiat sur le reste de la production mondiale qui suit les mouvances du 6. Si Atlanta se mélange au Dancehall aujourd’hui (Russ, cité plus haut ou le feat. Young Thug x Popcaan réunit par Jamie XX…), en cet été 2016 la quasi-totalité de la scène qu’on appelle le « New-Toronto » produisait des titres orientés dancehall.

Tory Lanez notamment, deuxième plus grand nom de la ville derrière Drake aujourd’hui, avec lequel il entretient d’ailleurs des rapports tumultueux, qui s’est arrogé un remix de Controlla où la revendication de l’héritage jamaïcain devient l’objet même de la compétition. Le rappeur entame en effet le remix en promettant de “Get on some real yard shit,” avant de chanter en patois jamaïcain “No one gyal can satisfy me/Mi need more fuel for the lime green/Mi nuh know one gal cyan deny me. Mi know seh mi chain shiny but why pree?” le tout en samplant le morceau de I-Wayne “Can’t Satisfy Her,” quand Drake lui sample Beenie Man « Tear Off Mi Garment » au milieu de la version album. Presque le début d’un soundclash entre DJs.

De la même manière le tube de l’album de Tory Lanez, Luv qui caracole dans les Charts est un morceau qui sample un tube dancehall. 

 

 

Cette opposition entre les deux figures émergées de la ville cache aussi une forêt d’artistes dont le plus représentatif est sans doute Ramriddlz. Ce Canadien d’origine égyptienne a même fait du dancehall R’n’b sa marque de fabrique . Avec un album Venis et 3 singles comme autant de tubes de l’été, il est aujourd’hui la nouvelle sensation de la ville et a même signé sur un certain label appelé OVO…. 

 

 

 

Autre album de cet été, signé à nouveau sur le label OVO de Drake, le chanteur de R’n’B Roy Woods fait aussi allégeance à des racines Dancehall et ce de manière explicite. 

 

 

Si Toronto est une des villes pionnières dans la ré-exploitation du dancehall, les conséquences logiques se font déjà ressentir sur le rap français.

Dans le disque dont tout le monde parle à la rentrée, PNL se lance aussi dans son petit titre aux influences dancehall, Béné. 

Et on apprend aussi que Booba est en studio avec Rvssian, gros producteur de Dancehall après avoir invité un bon nombre de musiciens des « west indies » et notamment sa relation étroite avec le martiniquais Kalash… Or il n’y a pas besoin d’être un observateur averti pour réaliser que Booba oriente l’ensemble du rap game français. 

 

Si la fin de l’année 2016 est définitivement tournée vers le dancehall, n’est-ce finalement pas une bonne nouvelle pour Sean Paul ? Il paraît en effet que curieusement l’artiste serait en train de boucler en urgence son album à LA, comme pour surfer sur la vague qu’il critique…  

 

  • Booba
  • Drake
  • Pusha-T

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