David Hockney à la Fondation Louis Vuitton, Dennis Morris à la MEP, ou encore Nicola L. à Nantes et tant d’autres… Sont prêts à nous en mettre plein la vue et nous remplir les oreilles en ce début d’année 2025 qui promet d’être riche en culture!
Wax au Musée de l’Homme
Le wax, ce tissu aux motifs et couleurs éclatants, souvent perçu comme « africain », connaît une popularité croissante en Occident depuis plus d’une décennie. Une exposition de 430 m² explore son histoire méconnue et met en lumière sa diversité. Croisant les perspectives d’experts et artistes, elle dévoile le wax dans toute sa richesse à travers un parcours au Foyer Germaine Tillion et au Balcon des Sciences. Vêtements, accessoires ou objets, le wax s’impose comme un symbole de créativité et de métissage culturel.
Du 5 février au 7 septembre 2025
Musée de l’Homme
17 Place du Trocadéro – 75016 Paris
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L’art dégénéré au Musée Picasso
Du 18 février au 25 mai 2025, le Musée national Picasso-Paris présente l’exposition « L’art « dégénéré » : Le procès de l’art moderne sous le nazisme ». Première en France, elle analyse l’attaque méthodique du régime nazi contre l’art moderne et le rôle central de Pablo Picasso, figure emblématique des artistes qualifiés de « dégénérés ». Une plongée historique et artistique inédite.
Du 8 février au 25 mai 2025
Musée national Picasso
5 rue de Thorigny – 75003 Paris
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Georges Mathieu à la Monnaie de Paris
Plus de 50 ans après l’exposition historique de Georges Mathieu, la Monnaie de Paris, en collaboration avec le Centre Pompidou, organise une nouvelle rétrospective dans ses espaces emblématiques. Cette exposition met en lumière l’œuvre picturale de l’artiste et ses créations pour la Monnaie, dont la célèbre pièce de 10 francs, produite à près de 700 millions d’exemplaires entre 1974 et 1987. En mars-avril 1971, Mathieu, alors au sommet de sa carrière, y présentait déjà ses « Médailles et Peintures », fusionnant l’« Abstraction lyrique » et les codes de la médaille traditionnelle. Innovant avec sa « Mathéotypie » et des formes audacieuses, il signait une œuvre marquante célébrant Dix-huit moments de la conscience occidentale.
Du 11 avril au 7 septembre 2025
Monnaie de Paris
11 quai de Conti – 75006 Paris
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Music + Life à la MEP
Pour la première fois en France, la MEP consacre une rétrospective à Dennis Morris, en exposant ses œuvres emblématiques. Music + Life réunit une vaste sélection de photographies retraçant sa jeunesse à Londres et ses portraits iconiques de Bob Marley et des Sex Pistols. Ces clichés, devenus des symboles de la culture pop, offrent une plongée unique dans l’univers de l’artiste britannique.
Du 5 février au 18 mai 2025
Maison Européenne de la Photographie
5/7 rue de Fourcy – 75004 Paris
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La 68e édition du Salon de Montrouge
Le salon 2024 dévoile 40 jeunes artistes prometteurs sélectionnés parmi 2 400 candidatures issues de 10 pays, témoignant d’une attractivité en hausse de 20 % par rapport à 2023. Ces talents émergents, venus de la Belgique au Viêt Nam, ont été retenus pour la qualité et la diversité de leurs œuvres, mais aussi pour leur capacité à refléter les enjeux contemporains de la société et de l’art. Une sélection rigoureuse qui met en lumière l’effervescence artistique mondiale.
Du 7 au 23 février 2025
Le salon de Montrouge
2 Place Emile Cresp – 92120 MONTROUGE
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Disco à la Philharmonie de Paris
Née aux États-Unis dans les années 1970, la musique disco est mise à l’honneur dans une exposition qui explore ses racines noires et son héritage culturel. À travers archives audiovisuelles, photographies, costumes et instruments, l’événement souligne le rôle politique et festif du disco, rassemblant sur la piste de danse minorités et classes sociales dans un même élan hédoniste. Accompagnée d’une bande-son mixée par Dimitri from Paris, l’exposition met également en lumière l’esthétique unique qu’elle a inspirée aux artistes et designers.
Du 14 février au 17 août 2025
Philharmonie de Paris
221 Av. Jean Jaurès – 75019 Paris
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Electric Op au Musée d’arts de Nantes
Le Musée d’arts de Nantes et le Buffalo AKG Art Museum (États-Unis) s’associent pour une exposition inédite explorant les liens entre l’art optique, vidéo et informatique. À travers une riche collection d’art moderne et contemporain, l’événement retrace les connexions historiques, théoriques et formelles entre ces pratiques artistiques, de leur émergence dans les années 1960 à aujourd’hui.
Du 4 avril au 31 août 2025
Musée d’arts de Nantes
10, rue Georges-Clemenceau – 44000 Nantes
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Chelsea Girl au FRAC Bretagne
Nicola L., artiste française souvent liée au Pop Art, au Nouveau Réalisme et au féminisme, fait l’objet d’une première grande rétrospective européenne. Connue pour brouiller les frontières entre corps, espace, fonctionnalité et art, son œuvre protéiforme aborde des thèmes variés comme la cosmologie, la sexualité, ou l’activisme politique. Longtemps invisibilisée, notamment après son départ pour les États-Unis, cette exposition rassemble un corpus représentatif de son travail au Camden Art Center (Londres), au Frac Bretagne, à la Kunsthalle de Vienne et au Museion de Bolzano.
Du 31 janvier au 15 mai 2025
Frac de Bretagne
19 avenue André Mussat – 35011 Rennes
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Champ de visions au MUCEM
Avec Champ de visions, l’artiste Mathilde Rosier transforme la façade du Centre de Conservation et de Ressources (CCR) du Mucem en une constellation d’yeux de verre. Cette installation, visible dès les Journées européennes du patrimoine 2023, invite à un dialogue entre l’extérieur et l’intérieur, entre regard porté et introspection. Inspirée par les rites agraires et les saisons, Rosier évoque un champ vertical où ces yeux-graines symbolisent la croissance du savoir et l’éveil des sens, en écho à la mission du CCR, abri des cultures et des objets du Mucem.
Jusqu’au 16 septembre 2025
MUCEM
1 rue Clovis Hugues – 13003 Marseille
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Les historiens du futur au MOCO
Depuis 2019, le Site archéologique Lattara, musée Henri Prades, en partenariat avec MO.CO. Montpellier Contemporain, accueille chaque année une résidence artistique et une exposition d’art contemporain. Cette démarche invite les artistes à dialoguer avec la collection permanente du musée, créant des interactions entre œuvres contemporaines et pièces archéologiques. Dans son exposition Les historiens du futur, Léo Fourdrinier propose une immersion où des sculptures incarnent des êtres hybrides, fusionnant humain et Histoire. L’installation transforme le musée en un espace de réflexion sur la mémoire, le temps et la survie, projetant les visiteurs dans un futur où l’Histoire devient une ressource essentielle.
Du 25 janvier au 30 juin 2025
Site archéologique Lattara – Musée Henri Prades en partenariat avec le MOCO Montpellier
390 Route de Pérols – 34970 Lattes
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Déplacer les étoiles au Centre Pompidou de Metz
Cet été, le Centre Pompidou-Metz célèbre Katharina Grosse avec Déplacer les étoiles, une exposition monographique d’envergure. Dans la Grande Nef, un immense drapé peint de 8 250 m² envahit l’espace et s’étend jusqu’au Parvis dans un tourbillon de couleurs. L’installation The Bedroom, réactivée dans le Forum, explore le lit comme archétype universel, entre intimité et monumentalité. Utilisant le vaporisateur depuis plus de 30 ans, l’artiste crée des peintures immersives qui intègrent et contestent l’architecture, inspirée par les fresques de la Renaissance et sa recherche d’une narration visuelle tridimensionnelle.
Jusqu’au 25 février 2025
Centre Pompidou – Metz
1 Parvis des Droits de l’Homme – 90490 Metz
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Tainted Love au Kommet
L’exposition Tainted Love de Bérénice Nouvel immerge les visiteurs dans un univers onirique où le tangible rencontre l’illusion. Dès l’entrée, les vitrines embuées ornées de cœurs dévoilent un mystérieux paysage, introduisant des œuvres mêlant peinture, sculpture et installation, où la peinture semble devenir palpable. Née en 1997 à Saint-Étienne, Bérénice Nouvel, diplômée des Beaux-Arts de Lyon et Nantes, explore dans son travail des thématiques mêlant histoire de l’art et illusions visuelles, comme en témoigne son mémoire sur les femmes peintres du groupe Trompe-L’œil Réalité à Lyon.
Jusqu’au 8 février 2025
Kommet
14 rue Mortier – 69003 Lyon
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Air de repos au CAPC Bordeaux
L’exposition collective Air de repos (Breathwork) transforme le musée en machine d’assistance respiratoire temporaire, explorant la respiration comme un enjeu individuel et collectif. Dans un monde marqué par l’asphyxie – pollution, violence systémique (« I Can’t Breathe »), menaces virales – l’exposition interroge le musée comme espace d’air contrôlé, distinct du monde extérieur. Conçue autour de l’idée d’un « musée sans images », elle privilégie installations, ready-mades et œuvres sonores, invitant à repenser notre souffle et à laisser les images se reposer, tout en soulignant que même la sculpture peut respirer.
Jusqu’au 4 mai 2025
CAPC Musée d’art contemporain – Bordeaux
7 rue Ferrère – 33063 Bordeaux
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Comme des moutons au quai des savoirs
L’exposition Comme des moutons ? explore la mécanique et les mystères des foules, souvent perçues comme inquiétantes ou irrationnelles. Avec humour et originalité, elle déconstruit les stéréotypes négatifs associés à ce phénomène, invitant les visiteurs à réfléchir sur leurs habitudes et comportements. Pour la première fois, une exposition culturelle et scientifique aborde la foule sous un angle contemporain, interrogeant : sommes-nous vraiment des moutons ?
Du 31 janvier au au 2 novembre 2025
Le Quai des Savoirs
Allée Matilda – 31000 Toulouse
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Fondation Louis Vuitton – David Hockney
La Fondation Louis Vuitton consacre une grande exposition à David Hockney, marquant les dix ans de l’institution au jardin d’Acclimatation. Après des expositions majeures à Paris – au Centre Pompidou en 2017 et au musée de l’Orangerie en 2021 avec A YEAR IN NORMANDIE – le peintre anglais revient sous les projecteurs. Cette rétrospective s’inscrit dans une série prestigieuse, après Andy Warhol, Basquiat et Rothko, et précède un hommage à Gerhard Richter prévu pour l’automne 2025.
Du 9 avril au 1er septembre 2025
Fondation Louis Vuitton
8 av. du Mahatma Gandhi – Paris
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