Baba Squaaly se confie sans haine
Billet d’humeur confinée… Air du temps qui passe entre quatre murs… Chroniques libre et enfermée… Confinature sans sucre ajouté… C’est un peu tout ça à la fois… Pour Squaaly, c’est comme si le confinement se faisait dans un rêve éveillé, irréel et plein de détails.
par Baba Squaaly
Épisodes
Baba Squaaly se confie avec amour
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
01 juillet 2021
5:06
Croisière test
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
30 juin 2021
2:45
Vote électro
Toutes et tous ou presque ont considéré que si les gens ne votaient pas c’est que l’urne était trop loin. Le diagnostic posé, en deux-deux, ils ont allongé la solution sur le billard.
Dans la démocratie de demain, puisque l’urne est trop loin, on votera de la maison, en pantoufles et marcel, en peignoir et bigoudis. Dans la démocratie de demain, le corps électoral sera ventripotent voire obèse. Personne ne sortira plus de chez lui. Bonjour le vivre ensemble ! Il sera remplacé par le vivre chacun chez soi. On a déjà le télétravail, les courses à domicile, les Deliveroo de la gastronomie voire de la gastro-entérite et les uber-shit pour la défonce. Même nos vacances se vivront en réalité virtuelle. Ça sera tout bénef’ pour notre BC, notre Bilan-Carbone. Fini les heures d’attente entre deux avions. Plus de rencontre impromptue, plus d’histoire d’amour qui naît au duty-free de Francfort se concrétise sur une plage de l’Océan Indien et agonit dans un F2 en périphérie d’une ville de plus 300.000 habitants ou dans un hameau campagnard à 2h de tgv d’une gare parisienne. De toutes façons on s’en fout, on a déjà Meetic. Alors pour les élections, on balaiera d’un coup de pouce attendri ou rageur, le panel des candidats, avant de choisir l’heureux élu d’un coup de clic comme dans une émission de télé-réalité.
Pour préserver l’intimité du vote, tu voteras depuis ton cafoutch entre les balais l’aspiro et des baskets qui crognottent. Plus de problème non plus de livraison des professions de foi, tout sera en ligne et si ton téléphone est un vieux machin à clapet, un truc qui ne te permet pas de commander tes dosettes de cafés et que ton ordi ou ta connexion sont en panne et bien tu seras irémédiablement compté parmi les abstentionnistes. Compté électroniquement parmi les abstentionnistes et ça, ça a de la gueule. Non ?
Mais bon tout ça ce n’est pas pour demain. Et comme demain, c’est bientôt l’heure des vacances, je vous emmène en croisière ça nous changera !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
29 juin 2021
3:13
Le game est mort
Le game est mort, vive le game. J’ai tué le game ! Oui, j’ai tué le game. J’ai tué. j’ai tué. Tu as tué. Tu as. Tu es. Tu es le game aussi. Inévitablement, il ou elle est le game. Il ou elle hait le game quand il ou elle ne se contente pas d’y être juste indifférent car le game nous horripile ou face, par devant par derrière, à droite comme à gauche, bien raide dès le matin ou demi molle, à l’heure du dernier verre tard dans la nuit quand les résultats tombent un à un annonçant la mort du game. Le game est mort, vive le game !
Dans des urnes en ruine, le game est mort. Dans des urnes rongées par les termites de l’oppulence et de la paresse intellectuelle, le game est mort. Poussière, il est redevenu poussière qu’on glisse sous un tapis usé jusqu’à la corde pour faire place nette. Par manque d’envie, de désir. Zéro libido. Rien. Nada ! Le game est mort, vive le game ! A moins que ça ne soit le game qui m’ait tué façon homard à l’armoricaine, annihilant ma volonté dans un court bouillon tiédasse. « Dans un cas comme dans l’autre, tu l’as dans le baba, Squaaly », me dis-je à moi-même, soliloquant à voix haute.
Le game est mort, et j’l’ai dans le baba. Le game est mort, vive le game ! Un nouveau game est appelé à régner, araignée quelle drôle de nom, pourquoi pas libellule ou papillon. Pourquoi pas, comme me le suggérait Prévert. « De deux choses lune, l’autre c’est le soleil » glissait-il aussi, me condamnant à l’optimisme à perpétuité. De quelle larve, alors, de quelle chenille naitra ce flamboyant et coloré papillon qui nous redonnera goût au game, qui nous verra jouer à nouveau avec les lois et les règles, plutôt que de les subir. Aucune expertise ADN, ne viendra malheureusement contredire ce crime de lèse démocratie, cette abstention record. Aucune. La démocratie n’est pas une majesté sur un trône, façon poupée de cire dans un Musée Grevin quelconque. La démocratie vit, respire, bouge, tangue, évolue et aujourd’hui si le game est cliniquement mort ou placé sous respirateur artificiel, n’oublions pas que nous qui sommes en vie, nous sommes le problème et nous sommes la solution. Alors, à nous de jouer, c’est vital !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
28 juin 2021
3:05
Allo Gaston
Paumes paumes paumes paumes. J’entends résonner au loin, le 5ème de Beethoven histoire de donner un peu de cérémonial à cet instant, tel un générique d’émission d’info sur une chaîne à grande écoute. Mon téléphone, c’est ma vie. A chaque instant, et plus que mon ombre, il ne me lâche pas. Je le sors, l’allume, y prend des notes, y écris tout ou partie de ces textes que je te lis à l’antenne. Avec lui, je sais tout et en temps réels. Pas de cachoterie entre nous. Il m’informe de la fermeture du tronçon d’autoroute comme de la chute des immeubles de la rue d’Aubagne. Je me souviens que ce 5 novembre 2018, j’étais avec lui en main, en train de photographier les interstices du mur de la Plaine quand la nouvelle est tombée comme des immeubles qu’on a laissés pourrir. Presque en temps direct.
C’est de mon téléphone que j’ai immédiatement appelé un ami de la rue d’Aubagne pour savoir si tout allait bien pour lui. Tout va si vite, l’info va si vite que parfois j’organise des championnats entre médias pour savoir lequel affichera en premier sur mon écran, le résultat attendu d’un match ou la mort de tel acteur ou de tel chef d’état. Dimanche, pour sûr, mon téléphone va frôler la surchauffe. Je vais passer la journée à scruter le taux de participation, tout en cherchant une recette de gaspacho. Plus tard, je dénicherai la meilleure technique pour faire disparaitre une tâche de tomate sur un tee-shirt blanc et essaierai de trouver des raisons d’espérer dans ce beau pays qu’on appelle France. Mais j’anticipe. Aujourd’hui c’est jeudi, dernière journée de ma semaine à l’antenne… et oui l’heure du week-end a sonné pour moi, un week-end que je vous souhaite exceptionnel, d’autant que c’est mon dernier week-end avant les vacances.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
24 juin 2021
2:53
Ne me laissez pas seul !
C’est beau la langue française. Avec “j’ai dû”, je ne dis pas forcément la même chose. Avec “j’ai dû voter Chirac”, je dis l’obligation que je me suis imposé, car il n’avait rien de naturel là. Jamais je n’avais imaginé voter Chirac, mais il m’a semblé que c’était mon devoir pour ne pas voir le roi de la porcherie à l’Elysée.
Avec j’ai dû voter Hollande, il y a là, une part d’incertitude, comme si j’avais oublié, comme si je n’étais plus sûr. Faut dire que si j’avais su… mais bon quand on glisse l’enveloppe dans l’urne, on ne sait pas. Quand on ne la glisse pas, non plus. On fait confiance aux autres, à moi par exemple et moi si j’étais vous, si j’étais les 2 français sur 3 qui n’ont pas voté, je ne me ferai pas confiance. Je ne ferai pas confiance à un mec qui a dû voter Chirac et a dû voter Hollande sans que cela veuille dire la même chose dans les deux cas. Comme éditorialiste du Nova Jour se lève, je ne suis pas mauvais. Comme électeur, je ne sais pas, en tout cas à lire l’évolution de la société française, j’ai des doutes. Heureusement, je ne suis pas tout seul à voter. On est des centaines de milliers, des millions même. Alors, je vous en prie, ne me laissez pas seul face à mes conneries, votez ! votez la couleur que vous voulez ! Votez rouge, votez vert, votez bleu, votez noir, votez arc-en-ciel et même blanc, je sais ça compte pour du beurre, mais sans beurre que le croissant au réveil est triste. Votez, s’il vous plait pour compenser mes conneries.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
23 juin 2021
2:42
Gonzo Assesseur
C’est aussi ça les rouages de la démocratie. Une démocratie qui a payé manifestement le prix de la privatisation par l’état de l’envoi des professions de foi : de nombreux électeurs se plaignant de n’avoir rien reçu. Et encore ceux-là avaient fait le déplacement jusqu’à l’urne. Un de ceux-là a même glissé dans l’enveloppe en lieu et place du bulletin, un petit mot manuscrit sur lequel il exprimait son mécontentement. Pour lui, le bureau de vote avait des allures de bourreau de vote, comme il existe des bourreaux des cœurs. Mais revenons à nos votants et à leurs suffrages. Depuis les résultats ont été publiés, je ne les reprendrai pas ici ; vous avez encore tout le loisir de les consulter sur le site du Ministère de l’Intérieur, le même ministère qui a décidé de privatiser l’envoi des professions de foi. Profitez-en, car qui sait ce qu’il en sera lors des Présidentielles de 2022.
Revenons à nos votants, En les voyant s’avancer un à un, de l’isoloir à l’urne, j’essayais bien de pronostiquer les résultats à venir, de deviner les tendances du moment et les seules conclusions que je suis arrivé à tirer sont une forte participation de la basket, suivi à quelques pas de là par les sandales et autres tongs. La chaussure de ville ou le talon aiguille croyez-moi, ne faisant pas de bons scores sur ce bureau précisément. Très peu de costumes et de tenues excentriques, pas de fluo non plus à ma grande surprise. Si j’en connaissais plus d’un, ils sont fort peu qui me semblaient infréquentables de prime abord, comme quoi ! C’était un dimanche de vote à Marseille, un dimanche où les abstentionnistes ont ici aussi tué le game.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
22 juin 2021
3:00
21 juin, lendemain d’élections
Si on élisait nos représentants sur leur capacité à chanter et à nous faire chanter. Si on les élisait sur leur propension à nous émouvoir, à nous dire ce qui leur donne envie, sur ce qu’ils ont envie que l’on partage et plus juste sur ce qui les frustre. Si, on les élisait sur cet part de beau que chacun de nous a en lui, peut être même pour reprendre une formule qui vous va si bien sur ce qui leur a donné envie de se lever, peut être que ceux qui ont fait leurs choux gras de la haine et du rejet de l’autre n’auraient pas la même audience, que les voix du plus grand nombre, que les voix de la majorité d’entre nous ne se porteraient plus ces candidats qui chantent faux, sur ces candidats sans générosité dans la voix, et sans espoir autre qu’une somme de désespoirs, d’aigreurs et de rancœurs. Tout ceci est illusoire, chimérique. Alors pour être concret, pour être ancré dans le réel en ce jour de Fête de la Musique, à l’heure des tractations et autres désistements républicains ou pas, et à quelques jours des premiers festivals de l’été, assis, debout, avec ou sans pass, avec ou sans masque, je dirai juste que l’été sera chaud, pas sûr pour autant qu’il soit beau. En tout cas, cet été qui demarre aujourd’hui n’a pas fini de faire du bruit.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
21 juin 2021
2:47
Que faire ? Que dire ?
Ce qui est vrai pour les candidats du rn, l’est malheureusement souvent pour la plupart des candidats des partis politiques toutes tendances confondus. La jeunesse est rarement une valeur et quand elle l’a été, quand jeunesse et bogossisme furent combinés, le résultat n’a pas été brillant. Rappelons-nous juste de la dernière présidentielle, où le jeune beau qui devait être un rempart à l’extrême droite, a réussi depuis le challenge de transformer nos manifestations en champs de bataille, décourageant de fait plus d’un citoyen d’exercer son droit de manifester. Ce qui ne se dit plus dans la rue, vient peut-être un jour caresser ta joue.Je dis ça, je dis rien et surtout je n’excuse ou ne valide rien.
Mais revenons à nos moutons, à l’élection. Une élection n’est pas un concours de beauté, elle peut s’apparenter à un tournois de charisme, mais elle doit surtout se placer sur le terrain des d’idées, des idées et des projets de société. Quel que soit leur physique, ces candidats appartiennent à notre nation, on ne peut les mépriser. Il vaudrait mieux inventer de nouveaux espoirs, de nouveaux rêves, de nouveaux défis pour annihiler les idées simplistes des droites extrêmes et faire nation autour d’aventures qui nous élèvent, plutôt que de patauger dans la fange et les ornières de ces partis aux idées courtes.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
17 juin 2021
3:03
J’suis out
Plus de rythmes, rien, nada. Tu n’as rien fait pendant des mois et des mois, et tout en râlant, tu y as pris goût. Alors quand la vie redémarre telle une chenille un soir de beuverie ultime, quand la vie reprend sur un rythme tout juste haletant, tu n’es pas plus au tempo. Tu ne notes rien, pensant le report voire l’annulation, proche. Tu confonds les jours, les lieux. Tu n’es plus dans le coup. Tu ne sais même plus réserver ta place, ou demander une exo’ pour compter parmi les happy-fews qui verront, entendront et aimeront ou pas ces monceaux de culture qui te sont jeter en pâture. Il t’arrive même d’oublier de convoquer ta bande de potes pour cette méchante soirée que tous attendaient. C’est simple, tu es out, hors-jeu comme on dit au ballon. Tu n’es plus dans le coup. Tu as toujours une mesure, voire plus de retard. Tu ne sais même plus la différence entre un dîner et un souper, quant à tes amis à force de les voir en vignette dans ton ordi comme une équipe de foot Panini, tu ne les supportes plus et les échangerais bien contre d’autres à la pause-café, ta récré depuis que tu es grand.
Il va falloir reprendre tes marques tel le coureur sur la ligne de départ, les pieds dans les starting-blocks. Il va falloir remettre tes horloges culturelles en route, celles qui te jettent aux petites heures du matin au fond de ton lit, te réveillent trop tôt et te proposent parfois une micro sieste vers 13h et des soupières ou juste après ta journée de boulot. Il va falloir parce que là, je suis out et on est que m-juin. Comprenne qui pourra !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
16 juin 2021
2:41
Les gares
Arriver au bout du voyage, c’est lever la tête au ciel à la recherche d’indice, de directions à prendre ou juste pour humer le nouvel air qui nous est offert. Arriver, c’est se confronter aux autres, aux autres arrivants et aux autres tout court aux allures de gorille. Ceux qui sont là, arrivé.es avant nous ou là depuis toujours. Ceux qui comme nous sont à cet instant, utilisateurs de la Gare, de la Gare et de ses environs. Ces autres-là, parlent parfois tout seuls, et psalmodient des vers que personne ne comprend. Ces autres-là ont des baluchons en guise de vie, des baluchons dans lequel ils entassent des bouts de leur vie, une couverture forcément de survie, deux photos, un bracelet aux perles de bois usées, des baluchons boite à souvenir. Et puis il y a les baluchons boite à espoirs, de ceux qui migrent, de ces migrants qui attendent dans une toile de tente, dans une toile d’entente comme une nappe à carreau fraternelle, qui attendent un moov’, un nouveau départ, vers plus loin encore.
La Gare, c’est aussi des kilomètres de kebab salade tomate oignon sans avec ou sans sauce blanche et une pointe de harissa. Ces bouibouis de rien font face quand la grande ville est une mégalopole, une de ces mégalopoles qui d’la racontent, à de grandes brasseries où le bois des tables et chaises se marient au zinc du comptoir, ces brasseries aux serveurs en livrées impeccables, noires et blanches comme les images d’un film d’antan.
J’aime ces gares, lieu de rencontres improbables aux pickpockets virtuoses, j’aime ces gares où l’on arrive et dont on ne repartira parfois jamais. J’aime ces gares à la tombée de la nuit quand les fleurs de tilleul embaument le coucher de soleil. Les vacances approchent, ton sac, ta valise t’attendent. Le compte à rebours est lancé et moi je reviens demain.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
15 juin 2021
2:59
Perdre son temps à plein temps
Oser s’enfuir dans un rayon de lumière, prendre la tangente dans l’entrebâillement d’une fenêtre ou juste regarder un tas de papiers faire corps sur un guéridon au loin et y trouver un sens, y deviner une structure sous-jacente, y lire même parfois un masterplan divin, sont quelques-unes de mes solutions. Ce sont mes remèdes à moi, mes remèdes face aux maladies, aux germes qui tapissent le monde du travail désormais. Pour ne pas s’abimer en plein burn-out comme un vieux chalut déclare des avaries dans sa coque en pleine mer, pour ne pas boire la tasse face à une surcharge de travail qui très vite bousille un à un, tous nos repères. Pour ne pas se laisser envahir par le bore-out, s’enfoncer dans l’ennui en français dans le texte, ou ne pas s’enliser dans le beaucoup plus récent mais déjà très tendance brown-out, le désengagement au travail ; la perte de temps en pleine conscience est une bouée à laquelle chacun de nous peut se raccrocher.
Perdre son temps à plein temps sur un temps donné est quoiqu’on en dise du temps de gagné. A l’heure du télétravail, le temps qu’on passe à faire la vaisselle, pour ceux et celles qui la font encore et ne délèguent pas à une machine cette tâche répétitive et souvent rébarbative, le temps de la vaisselle devrait être par exemple comptabilisé dans nos heures de travail, car combien de tensions ont été dénouées, combien de solutions à des problèmes inextricables trouvées lors de ces vaisselles. Et je ne cite que la vaisselle. Mais la liste est longue. Ces tâches s’appellent des manies, elles peuvent sembler stupides, régressives, abrutissantes, mais elles offrent le loisir de la roue libre au cerveau qui ne demande pas mieux et peu ainsi libérer tout ce qu’il ne livre pas à l’accoutumée. Sur ce j’vous laisse, j’ai la vaisselle du p’tit dej’ qui m’attend.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
14 juin 2021
2:59
Vive le sport
Et puis depuis hier, j’ai enfin pu revenir en salle, reprendre l’entrainement. J’étais fébrile, l’envie de tout défoncer en quelques minutes dans le respect des gestes barrières, à bonne distance, masqué comme il se doit. L’envie de tout faire et en même temps, la crainte du claquage ou du mauvais coup, une Benzemite comme on appelle ça, parait-il, la crainte du truc qui ruine ton retour et te cloue dans un fauteuil pendant quelques jours voire plus, si la malchance est au rendez-vous, si la scoum t’accompagne. Alors, j’ai été prudent d’autant que je n’ai pas le staff médical de l’équipe de France, juste un toubib, mon toubib qui fait du mieux qu’il peut avec son patient, moi en l’occurrence, impatient de retrouver son sport préféré, de reprendre l’entrainement, de faire de longue traversée en apnée, en apnée du sommeil. Oui, hier, je suis retourné en salle, m’installer sur un de ces confortables tapis de sol où certains font des assouplissements pendant que d’autres soulèvent de la fonte, pour faire ma sieste, tranquillement paisiblement sans qu’aucun de mes enfants ne viennent me déranger, loin de tout téléphone et autre perturbation extérieure. Ici, personne ne parle. Chacun est focus sur son truc et moi mon truc c’est la sieste. Que c’était bon. Avant de vous laisser et de vous retrouver même heure, même fréquence lundi, je citerai juste Rambo qui déclarait : « le sport abime le corps », et il n’avait pas tort. Une sentence qui naturellement est devenue ma devise.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
10 juin 2021
3:14
Prends-en d’la graine
Certains nous ont même raconté qu’au début, au début de l’histoire, au commencement comme ils ont dit, au commencement était le verbe. Le verbe, avant même la graine ou le binôme papa maman, maman maman ou papa papa tant qu’il y a du désir et de l’amour moi j’adhère, le verbe donc, avant tout autre chose serait donc la cause principale, le préambule pour les littéraires, l’axiome pour les scientifiques de tout ce bordel ambiant, de la vie en fait. Tout serait donc une histoire de graines ; petites, toutes petites ou maousse costauds, de graines sexuées, qui de graines en graines égrènent la vie, une histoire d’ovules et de spermatozoïdes, de reproduction sexuée si on doit appeler un chat un chat et une souris verte une souris verte ; mais aussi de graines non sexuées pour ce qui est des végétaux.
Il est donc question de multiplication asexuée et de multinationales qui se sont appropriés le plus vieux mécanisme au monde, celui de la vie. Un décret de loi de 1981 interdisant la commercialisation de semences hors catalogue officiel, des semences libres et paysannes.
Je vous raconte tout ça ce matin, à 7:40 si vous aviez oublié ces mécanismes, car en cette année 2021 devait être mis fin au monopole de semenciers et grainetiers, des Bayer, Monsanto et autres Vilmorin.
En effet, une loi votée au Parlement en 2018 devait prendre application en 2021. Une belle victoire pour ces défenseurs de la biodiversité qui espéraient, attendaient cette date de pieds fermes. Sauf, que la victoire fut éphémère pour nos défenseurs de la liberté de planter. Ils ont rapidement déchanté, le Conseil Constitutionnel annulant dans la foulée 23 des 98 articles de la loi Egalim, soit un quart du texte de loi, au prétexte qu’ils étaient anticonstitutionnels. Ainsi le fameux article 78 sur les semences et d’autres comme le 86 sur l’intégration de la biodiversité et de la préservation des sols à l’enseignement agricole, ou l’article 43 sur l’étiquetage des miels composés de mélanges passèrent à la trappe. Donc aujourd’hui rien n’a changé. Malgré le désir exprimé lors des Etats Généraux de l’Alimentation. Le combat reste à mener si on ne veut pas que la diversité végétales, celles des tomates comme des citrouilles se réduise à peau de chagrin pour faire les choux gras et un max de blé celui sonnant et trébuchant de quelques industriels.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
08 juin 2021
3:09
Romance in Marseille
Connu pour Banjo, un roman sans intrigue, qui s’attache à raconter la vie à la Fosse, ce quartier réservé comme on disait à l’époque à Marseille, Claude McKay revient dans toutes bonnes librairies avec Romance in Marseille, traduit de l’anglais et publié par Heliotropismes, une maison d’édition marseillaise, pratiquement 90 ans après son écriture. Je vous passe les détails cocasses de cette parution tardive, de ce jeu de piste, le journaliste, homme de lettres et de musique Armando Coxe qui est au centre de cette fabuleuse aventure, les raconte un à un dans la préface, préférant m’attarder à 7:40 et des poussières sur cette histoire inspirée d’un fait réel, celle d’un passager clandestin découvert lors de sa traversée vers les Etats-Unis, et maintenu durant le reste du voyage dans la salle de refroidissement des moteurs, séjour qui lui vaudra à son arrivée sur la terre promise d’être amputé des deux jambes. Je ne vous divulgâcherai pas les rebondissements, et il y en a, de la vie de cet homme, de ce “Pieds coupés” comme le surnomment ses collègues pour m’attarder sur ce qui fait à mes yeux la modernité de ce roman où chacun des personnages est libre d’être ce qu’il est, Personne n’y est enfermé, limité par une couleur de peau, des origines ou une classe sociale. Bien sûr, toutes ces considérations influent mais ne sont pas déterminantes. Aucune parano identitaire, aucun suprémacisme de quelques couleurs qu’il soit, ne vient entacher leur imaginaire d’hommes et de femmes. Héros libre d’un monde qui ne l’était pas et qui ne l’est toujours pas, les personnages de ce ”Romance in Marseille” traversent les époques sans prendre une ride. Si la Fosse n’existe plus, bombardée par les Allemands à la demande des autorités marseillaises qui concevaient ainsi leur projet d’urbanisme, ses héros, gens de peu, sont toujours l’âme de cette ville populaire entre mer et collines.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
07 juin 2021
3:17
Bons baisers de Marseille
Alors j’espionne ma boulangère pour vérifier qu’elle rend toujours bien la monnaie, j’espionne mes enfants pour m’assurer qu’il change bien de chaussettes tous les jours et surtout je contrôle que personne ne m’espionne… car l’un ne fonctionne pas sans l’autre, comme une sorte de joker, d’increvable au jeu des 1000 bornes… c’est un marché, un bizness, un juteux bizness qui fait des heureux et forcément des malheureux. L’espion est partout. Dans le rap game comme en politique, chez les industriels comme chez le vendeur de weed. L’espion est même au coin de ta rue en toute légalité. Certains pensent même qu’il est dans la caméra de ton ordi en toute illégalité ou dans les cookies, oui dans les cookies de ton ordi pour rafler les miettes du gros gâteau !
Tout le monde est donc un agent secret et on aime ça. Pas de doute là-dessus, il suffit de constater les succès d’audience des émissions de la téléréalité. Car pour être espion, il être voyeur… c’est pourquoi j’aime la radio, le média qui s’écoute librement et dont on fêtait le centenaire cette semaine, un anniversaire que je n’avais pas vu venir et que j’ai donc failli louper.
Bon anniversaire à la radio et à lundi car demain c’est vendredi et ce que je fais, ce que je dis le vendredi est top secret !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
03 juin 2021
3:12
Au cœur des villes
Tout près de la gare St-Charles, sous les escaliers majestueux qui dégoulinent vers la Ville et son tumulte, vivent des hommes et des enfants, dans des tentes ou des voitures dont on ne fait plus le plein depuis bien longtemps, Ici, sous cette architecture de fer et de pierres vivent des personnes originaires d’Afrique de l’Est et l’Ouest pour la plupart, des majeurs et des mineurs. Régulièrement la Police vient subtiliser ses abris d’infortune, et cela, sans décision de justice, embarquant le peu d’intimité qu’ils arrivaient à préserver et les quelques effets en leur possession ainsi que les éléments des dossiers que ces êtres humains constituaient pour s’imaginer un avenir dans les clous, plutôt que dans l’illégalité.
Il faut savoir que sans décision de justice, il ne peut avoir d’expulsion. Des lois protègent les habitants de ces abris d’infortune, des lois les protègent ainsi que leurs biens. Il serait bon que nos forces de l’ordre fassent respecter l’ordre, plutôt que le désordre. Une plainte devrait être déposée dans les jours à venir pour vol, espérons que la justice ne trainera pas trop. L’humanité n’est pas une option, mais un devoir auquel nous avons tous droits et auquel nous sommes tous astreint.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
02 juin 2021
2:56
Baba Snaily
Le bon sauvage n’était pas digne d’intérêt, heureusement à en croire les prêcheurs d’antan avec missels et fusils, l’évangélisation lui a donné forme humaine et esprit. Sauf, que lui n’avait rien demandé… surtout pas d’esprit dont il ne manquait pas. Car lui savait qu’il était protégé, chouchouté, dorloté par son ou ses animaux totem. Des animaux totem qui l’avait choisi et non l’inverse. Ainsi, il se savait, lui et sa tribu sous la protection la protection du cerf, du pic-vert, du saumon, de l’ours, du corbeau, du serpent, de la chouette, de l’oie, de la loutre, du loup et du raton laveur comme ajouterait Prévert à cette longue liste. Ces animaux sont les fées de nos contes de fées, celles qui se penchent sur nos berceaux, des fées, pleines de poils ou de plumes, des fées bienveillantes. Les connaître, c’est, parait-il, se donner la possibilité d’entendre leurs conseils, de bénéficier de leurs enseignements, de laisser entrer la magie dans nos vies.
Moi, ça fait des années que mon animal totem est le requin. Un gentil requin souriant, avenant avec un chouya de mordant, comme une pointe de harissa ajoutée à la dernière minute pour relever le plat. Un requin qui, avec les confinements à répétition, a peu à peu laissé place à l’escargot. Par manque de rythme. Parce qu’à ne plus rien faire, on laisse tout glisser sur un filet de bave. On prend son temps à deux mains, sa maison sur son dos et on avance tel Raymond Barre un mercredi de conseil des ministres. Les plus jeunes iront chercher la ref’. Désormais sous la protection de l’escargot, j’aimerais que dans les minutes qui viennent au moins, vous m’appeliez Baba Snaaily, Snaaily de “snail”, l’escargot en anglais, avec deux “a”, sans raison particulière, juste parce que j’aime ça.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
01 juin 2021
7:13
Le retour des moustiques
A 7:40 passé, je dis mollo sur les fléaux. On a déjà assez à faire avec le coronavirus, les violences conjugales, la fermeture de discothèques pour ne pas ajouter le moustique et pire le chikungunya, la dengue, la filariose lymphatique et toutes les autres maladies ou simplement désagréments causés par le moustique. Par fidélité à ma mission quotidienne, je devrai vous dire que c’est avec bienveillance et sans haine, que j’ai accueilli son bourdonnement à mes oreilles, que je me suis dit : enfin l’été, enfin temps de remiser ma couette de ressortir mes tongs après une première tentative très vite avortée du fait du dérèglement climatique car appelons un chat un chat et un bordel climatique, un dérèglement climatique plutôt qu’un réchauffement climatique. Car le réchauffement pour nous habitants et habitantes des zones tempérées est juste synonyme d’un automne-hiver-printemps plus doux et d’un été caniculaire, mais rien de pire. Alors que l’avenir est au grand n’importe-nawak climatique autant le savoir. Un grand n’importe-nawak climatique qui conduira tôt ou tard des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants sur les routes pour espérer survivre. Qui sait même toi qui n’aime les migrants qui n’aime pas les personnes déplacées devras-tu un jour, ou peut-être une nuit prendre la route.
Mais revenons à cet intrépide moustique qui m’a pourri une partie de la nuit, à ce premier moustique d’une longue liste qui va, lui ou ses frères, l’été durant, “disturber” mon sommeil, je pense que j’ai, sur le coup de 5h du mat, sans haine aucune mais avec beaucoup d’énervement, fini par le coincer, entre le drap du matelas et ma main, à moins qu’il ait profité de cet appel d’air pour voler vers d’autres chambres enquiquiner mes minots par exemple que je remercie.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
31 mai 2021
3:31
Quand j’serai grand, j’serai youtubeur
Oui la première matinale de France à avoir osé le pari du Baba Squaaly se confie sans haine, 4 jours par semaine. Mais les minots d’aujourd’hui, eux, à quoi rêvent-ils ?
On me dit, on me souffle dans l’oreillette qu’ils sont nombreux à s’imaginer youtubeurs, à se projeter influenceurs dans le monde d’après, le monde d’après leurs études pour peu qu’ils en fassent. Ils sont un moulon comme on dit à Marseille à s’inventer des vies devant un caméscope pour finir dans un écran d’ordi ou de smartphone, suivi, liké, adulé, recherché par des milliers de fans, des dizaines, des centaines de milliers de fans. Ils rêvent de donner leur avis, faut dire que si comme si comme moi ils ont élevé à coup de : « Tu parleras quand tu seras grand », je comprends que dès les premiers poils au menton ou sous la ceinture, ils aient envie de l’ouvrir !
Youtubeur, c’est un bon job. Tu n’as pas gagné le prix de l’Eurovision, pas mis un but en final de coupe du monde, pas même sauvé un gamin qui chute du 5ème étage, pas plus que tu n’as le découvert le moindre petit vaccin. Non, tu n’as rien fait de tangible et tu as un statut de demi-dieu. Tu es approché, chouchouté par des marques ou des agences de pub pour dire du bien, pour dire du mal. Ton avis compte. Et comme les bons comptes font les bons amis, tu es prêt à tout, à tout dire pour peu que ça serve ta notoriété ou ton compte en banque. Tu pourrais même déglinguer le vaccin Pfizer, si on te le demandait…
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
27 mai 2021
3:48
Motdepassittude
Il faut des mots de passe pour se connecter à Internet, des mots de passe pour voir apparaitre en rouge sa situation financière, car malheureusement les erreurs de la banque en votre faveur sont moins courantes qu’au Monopoly, des mots de passe pour prendre rendez-vous avec son toubib. Perso, j’ai fini par établir, par rédiger un annuaire, un recueil de mes mots de passe que j’ai bien évidemment protégé par un mot de passe. J’ai ce qu’on appelle la motdepassittude aigüe. On a tous nos trucs, nos dates anniversaire, à l’endroit ou pour les plus méfiants à l’envers, façon effet miroir, nos poèmes chéris.
Moi par exemple, c'est l’Ode à Cassandre de Pierre de Ronsard, dont je prélève la première lettre de chaque mot du premier vers : Mignonne, allons voir si la Rose.
Ça donne MAVSLR. Et comme généralement il faut un ou plusieurs chiffres, j'ajoute 1545, puisque ce poème dédié à Cassandre Salviati a été écrit en 1545. Cette jeune fille, cette Cassandre était fille de banquier, c’est donc mon de passe pour tout ce qui est financier. Pour le médical, comme je sais que je vivrais jusqu’à 100 ans, je glisse l’année de mon décès et le prénom de toubib. Pour ma boite mail, chez bip, après des déconvenues avec blurp, j’ai mis : j’étais chez blurp, mais je préfère bip. Ça marche très bien. On oublie rarement les heures passées au téléphone dans l’espoir d’accrocher un correspondant qui, pour la 150ème fois, va nous proposer de débrancher rebrancher notre box. n a chacun ses trucs… n’hésitez pas à me communiquer les vôtres via la page Instagram “laradionova” ou la page Facebook “Baba Squaaly se confie sans haine”, promis juré ça restera entre nous. En attendant vos message, je file reconfigurer tous mes comptes, ils en ont bien besoin, je crois.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
26 mai 2021
3:35
Avec des si
La liste est longue, d’arrêter de me laver les dents sous la douche ; à écrire des chroniques d’avance pour le matin où je serais en manque d’inspi, la liste des “si j’étais moins con” est effectivement très longue. Ce qui marche pour moi, marche pour toi. Si tu étais mon con, s’il était moins con, si nous étions et ainsi de suitemais je crois que tu es largement moins con que tu en as l’air. On est tous collectivement et individuellement largement moins con qu’on en a l’air. Certains c’est sur les bords que cela se joue, d’autres, c’est ou dans les grandes largeurs mais quelque part on est tous moins con qu’on y parait. Moins con qu’un balai ou qu’une vulve. Moins con tout court et, que les balais et les vulves ne m’en tiennent pas rigueur, il n’y a rien contre eux, c’est juste par habitude, habitude à la con, qu’on dit ça. Avec des si, on pourrait tout faire et on ne le fait. Avec des si on pourrait mettre fin à la guerre au Proche-Orient. Et au lieu de ça, les morts et les blessés de deux camps s’additionnent à l’heure des juteux J.T. Si on écoutait les morts et les blessés, ceux qui pensent qu’ils sont des morts à la con, des blessés à la con, qu’ils avaient mieux à faire que finir dans un cercueil, sur un fauteuil roulant ou un lit d’hôpital. Si les on écoutait, si on nous écoutait, si on s’écoutait ceux qui croit qu’avec des si on mettrait Paris, Marseille, et pourquoi pas le monde en bouteille soigneusement rangé entre la poire et le calva… Pom Pom Pom Pom, si on les écoutait Israeliens et Palestiniens feraient un grand banquet comme à la fin d’un recueil d’Astérix et Obélix, en remplaçant juste le marcassin par un mouton. Mais notre monde est bordélique, nos vies le sont aussi et c’est ce bordel incessant, permanent, ce typhon ravageur, qu’il nous faut dompter, une sorte de devoir quotidien et après seulement après, s’il nous reste un peu de temps, on verra pour ce qui de l’embouteillage de Paris, Marseille, Clermont, Saintes, pour l’embouteillage du monde.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
25 mai 2021
3:12
Raoult, mon héros
Sanctifions-le. Cet homme est un sauveur, cet homme, mi-homme mi-dieu est notre sauveur. Si je devais le caricaturer, je le dessinerais tel un paratonnerre sur lequel s’échoueraient toutes les saintes foudres.
C’est un bouclier ! Avec lui, rien ne peut nous arriver. Et il n’y a que lui par exemple pour nous protéger de Philippe de Villiers, ce nobliau vendéen qui s’est cru bon de ramener sur tous les plateaux télé, sa fraise blanche, sa collerette façon monde d’avant, histoire de dire qu’il pèse dans le game national autant que dans son domaine du Puy du Fou.
C’est sur le plateau de Pascal Praud, qu’il a vanté d’un ton docte, le remède de mon nouveau héros marseillais, un remède qui combine hydroxychloroquine et pastis, selon un colloque entre le patient et le grand professeur qui reste secret à jamais. Oui, vous avez bien entendu : hydroxychloro et pastaga, « un pastis comme on le prend à Marseille », précisait-il cul sec.
Et vlan, l’affaire est jouée. Circulez, il n’y a rien à voir, plus rien à voir ni même à boire. On ne devrait plus croiser Philippe de Villiers du Pastaga comme on le surnomme désormais, on ne devrait plus voir ce triste sire aux JT et dans les émissions politiques, ne plus le croiser sur les murs de nos villes candidat à je ne sais quelle élection, à moins que ça soit celle du roi des pitres ou du prince des Jean foutre. Et pour cela, moi je dis MERCI à Didier Raoult !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
24 mai 2021
3:54
C'est Marseille, bébé !
Une anodine et néanmoins sibylline info à même de mettre en ébullition mes neurones, en surchauffe ma boite à fusibles, car combien était-il dans ce fameux triple règlement de compte ? 5, 15 ou 5/3 c’est-à-dire 1.666666666. Ici, et plus encore qu’aux frontons des grandes marques d’horlogerie, on a par tradition le goût de la précision. Ici, on sait que les bons comptes font les bons amis et les bons règlements de compte, les bons ennemis. Ici, on n’a pas pour habitude de plaisanter avec les comptes et leurs règlements. Souvenez-vous de la recette du Picon-Citron-Curacao. Souvenez-vous de ce fameux échange au comptoir entre Marius, impayable Raimu et César, le fragile et néanmoins déter ’ Pierre Fresnay…
Souvenez-vous de ce tiers de curaçao, ce tiers de citron, ce bon tiers de Picon et de ce grand tiers d’eau que Marius servait à César sur grand écran. Ici, on sait compter au comptoir ! Les deux mots ont certainement à voir ! Il m’aura fallu attendre la journée d’hier, et la réouverture des terrasses et des cinémas sous le soleil de Marseille pour comprendre à quoi pouvait me servir cette info du 15 avril à 11h26. Un mois bon poids pour saisir que cette triste affaire de règlement de compte, de triple règlement de compte qui s’est soldé par trois morts retrouvés calcinés dans le coffre de voitures carbonisées, pouvaient revenir en ce 20 mai, comme un hommage poignant à la réouverture des terrasses et des salles de
cinéma.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
20 mai 2021
2:58
Dans le McDo réquisitionné des quartiers nord de Marseille
Dans le McDo réquisitionné des quartiers nord de Marseille
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
18 mai 2021
3:45
Neufs enfants d'un coup
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
17 mai 2021
3:55
SMA vs Macron
Selon eux, c’est effet d’annonce sur effet d’annonce. Et la dernière salve de mesures annoncées par Jean Castex lundi soir ne fait que renforcer leur sentiment, surtout en ce qui concerne leur domaine, celui des festivals qui a besoin de temps et mesures claires. Un super tanker ne fait pas demi-tour dans le canal de Suez sans anticipation, si vous voyez ce que je veux dire !
Qu’il s’agisse du Pass Sanitaire, des jauges, du couvre-feu, des contrôles qu’ils soient de sécurité ou sanitaire, rien n’est très clair. Le mot flou est même revenu dans plusieurs interviews menées et l’on le sait depuis que Martine Aubry nous l’a rappelé en octobre 2011 : quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup. Et le loup le SMA n’aimerait pas le voir sortir du bois à la dernière minute ?
Le SMA ne comprend pas pourquoi par exemple, son public, celui des manifestations culturelles de plus de 1000 personnes, devraient se soumettre au pass sanitaire alors que les clients des centres commerciaux ou les usagers des transports en commun n’en ont pas l’obligation. Comment un festival accroché à un petit village dans la garrigue, voire, même, à une ville petite ou moyenne va-t-il pouvoir proposer à son public des tests tous les deux jours pour valider leur pass s’ils ne sont pas encore vaccinés et qui va prendre en charge le coût de ces milliers de tests ? Ces annonces évoquent un retour des concerts debout debut juillet. On parle d’un spectateur pour 4M2. Va-t-on imposer le retour de la crinoline pour éviter les regroupements intempestifs
La liste de questions formulées dans cette lettre ouverte à retrouver sur le site du SMA est longue. À l’heure de l’ouverture des billetteries, les organisateurs qui n’ont pas encore déclarées forfait, ne savent pas toujours pas sur quels pieds danser. Il est grand temps de les rassurer pour qu’à la question que faisiez-vous au temps chauds, nous puissions répondre, n’en déplaise aux fourmis, nous chantions et dansions !Et lundi, car demain jeudi est férié, comme tous les vendredis pour moi.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
12 mai 2021
3:19
Flash-back dans un concert de Bob Marley
Au Bourget, le 3 juillet 1980, moi, j’y étais. Au Bourget, le 3 juillet 1980, j’allais pénard vers mes 19 ans. Au Bourget, le 3 juillet 1980, je n’étais pas seul. On était 47000, parait-il à avoir acheté notre place pour ce concert unique à plus d’un titre. Unique parce que c’était celui de Bob Marley, un prophète vivant - ils sont rares de nos jours - un prophète qu’on pouvait toucher ou du moins espérer toucher, un prophète qui fumait le pet’, chantait à tue-tête et tapait dans le ballon avec les pieds ou la tête. Un prophète qui disait la vie des gens de peu, un prophète qui parlait d’amour, de paix et d’unité et traçait de sa voix les contours de Babylone. Unique aussi, parce que jamais au grand jamais, autant de monde n’avait été réunis en France auparavant dans la même enceinte pour un même concert. Un mois plutôt, le Pape Jean-Paul II n’avait rameuté lui que 22000 personnes pour son show gratuit, son homélie comme on dit. Aucun rapport, me diriez-vous… Aucun rapport, OK… mais quand même !Un pape chasse l’autre, était une formule qui courrait alors les rédactions. Le Pape du Reggae était dans la place et moi aussi ! Pour de vrai !
Je pense qu’il me reste comme une relique ou un saint suaire, le billet de ce concert dans un carton de déménagement que je n’ai toujours pas déballé, car plein de souvenirs que j’emporte d’appart en appart, que je conserve pour le jour où je serais vieux et que la mémoire viendra à me manquer, qu’il me faudra des preuves pour être sûr d’avoir vécu ces bouts de vie dont on me parlera.
Le 3 juillet 80 au Bourget, je n’avais pas encore 19 ans et j’aspirais déjà à plein poumon le hash du mot haine pour ne recracher que des volutes de paix. 40 ans plus tard, je ne me souviens même plus du stress du passage des barrières et du sentiment partagé de libération qui a suivi quand chacun a sorti de son slip, de la capuche de son Kway ou de ses chaussettes son précieux matos. 40 ans plus tard, je ne me souviens pas de grand-chose, plus de 40 ans de weed, fut-elle à l’ancienne et un léger trauma crânien ont probablement eu raison de mon disque dur interne. Pourtant, je sais que le 3 juillet 1980, j’étais au Bourget, que voulez-vous de plus ?
Sans remonter 40 ans, en arrière, si je vous demande ce que vous, vous faisiez le 3 juillet 2011, il y a dix ans tout juste, je ne suis pas sûre que vous puissiez répondre à ma question. Réfléchissez-y, vous avez au moins jusqu’à demain pour ça d’autant qu’il est sûr qu'à 7/40 demain mardi, j’aurai oublié ma question et qu’on parlera d’autre chose !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
11 mai 2021
3:46
Y’a 21 ans en 2000
Si tu étais né à l’époque et pas trop bébé, tu t’en souviens. Cette nuit est inscrite dans ta mémoire. Même les oubliistes, ceux qui comme moi appartiennent au parti de l’oubli, et sont à jour de leur cotisation ce qui est un comble, ceux qui plaident pour faire table rase du passé, ont quelque part, accroché dans un recoin de leur cerveau, une bribe de souvenir de cette nuit-là. Ils ne savent plus toujours très bien où… comment… avec qui… mais ils savent qu’ils l’ont vécu, ce compte à rebours planétaire et ce soulagement que tout soit encore comme avant après que le zéro a été prononcés !
Ne nous y méprenons pas. Ils ont tous encore, enfoui quelque part en eux, cette crainte du grand bug final, celui qui devait mettre le grand oaï dans l’organisation binaire de notre monde du fait d’un problème de conception systémique. En fait plus que d’un bug, on aurait dû parler d’obsolescence.
L’obsolescence étant pour la plus célèbre de toutes les obsolescences, programmée… ça ne faisait pas trop science-fiction, alors on s’est rabattu sur le bug, le fameux bug de l’an 2000. Certains ont même imaginé la fin du monde, un cataclysme énorme ou que sais-je encore… Mais personne n’avait vu arriver dans sa longue-vue, la Covid 19 en 2019, à l’exception peut-être de quelques auteurs méconnus qui avaient décrit cette plaie du monde moderne. Un jour, on dira, il y a cent ans en 2000… et nombre d’entre nous ne serons plus là pour en parler. C’est sûr. Comme il est sûr que demain… je serai à mon poste, sur le pont langue pendue, prêt à taquiner les mots, moi qui ai survécu au bug de l’an 2000 et pour l’instant à toutes les plaies qui ont encadré cette date, que ça soit Nadine Morano, l’herpès buccal, la dégénérescence du hip-hop en sous-variété planétaire et même la Covid !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
10 mai 2021
3:48
Cours d'empathie au Danemark
Au Danemark, pays de 5 millions d’habitants, on apprend depuis bientôt 30 ans l’empathie à l’école, à raison une heure par semaine, et ce, de 6 à 16 ans. Pas de devoirs, ni d’interros, Juste des échanges qui permettent d’éviter que certains ne développent cette forme de nombrilisme exacerbé, cet égocentrisme démesuré qui les conduit à ne penser qu’à eux et surtout à ne voir le monde qu’à travers leur prisme ! Comprendre que l’autre pense et agit différemment de moi ou de toi, facilite grandement nos échanges en modifiant le panorama, un peu comme quand tu arrêtes de ne faire que des selfies narcissiques avec ton smartphone et l’utilise comme un appareil photo, appareil que tu prêterais à quelqu’un le temps d’une photo. Une photo sur laquelle tu pourrais peut-être même figurer, et qui sait découvrir des choses de toi que tu ne savais pas.
Mais pour confier ton téléphone à quelqu’un, il faut avoir confiance en cette personne, ne pas craindre qu’elle ne s’escape en courant avec ton phone dont tu n’as pas encore payé toutes les mensualités. Faire confiance, ne plus avoir peur, ne plus propager ce sentiment qui contracte tes muscles et ta réflexion, c’est un pas énorme vers l’empathie.
Ça y est j’entends déjà, au loin, dans les campagnes mugir ces féroces commentaires qui parlent de monde de bisounours. Je le concède ! Bisounours, je suis et bisounours, je resterai ! Bisounours for ever. Bisounours, j'adore car toujours mieux que Zemourours et consorts.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
06 mai 2021
3:43
Que sont nos tamagotchis devenus ?
J’étais passé à côté de la vague manga, je l’avoue et l’idée d’adopter un animal de compagnie, fut-il virtuel, n’enchantait guère le patachon à la vie qui va avec, que j’étais à l’époque. Mais peut-être étiez-vous trop jeune ou même pas né quand ce mot valise japonais fut créé. Un mot qui associe les termes tamago qui signifie œuf dans la langue de Mishima, et wotchi qui désigne la montre. Le tamagotchi est donc un œuf montre. Rien à voir avec l’œuf cocotte ou l’œuf de Pâques qui n’est déjà plus de saison. Le tamagotchi est un animal de compagnie virtuel créé en 1996 dans une firme de jouets nippone. C’est en cette année princière que nous sommes entrés de plain-pied dans le monde virtuel avec un grand V. Cet animal de compagnie virtuel de la taille d’une console miniature, d’une montre d’où son nom ; on doit l’aider à grandir. On doit l’accompagner dans sa croissance. Le Tamagochi est un jeu, un jeu à la con, mais un jeu. Un jeu au cours duquel on ne plaisante pas, un jeu qui parle de vie et de mort, d’éducation, de pipi caca et de becquée.
Au moment même où l’on adoptait un tamagotchi, il fallait savoir qu’on démarrait une partie longue comme un jour sans fin. Il fallait être conscient qu’on entamait un jeu à plein temps. Qu’il faudrait penser à satisfaire tous ces besoins, le dorloter, lui parler, l’amuser, mais aussi le nourrir, lui faire faire ses besoins, les petits comme les gros, et surtout ne pas l’oublier dans un coin sous peine de… Sous peine de quoi oui déjà ? Sous peine de passer pour un tueur de tamagotchi. En ce jour 5 du mois 5 comme on dit dans de nombreux pays, en ce 5 mai comme on dit ici, j’aimerai savoir qui a encore un tamagotchi vivant, qui n’a pas succombé à la tentation de l’euthanasier, de le laisser mourir à petit feu dans une boite à chaussures ?
Qui continue effectivement à veiller aujourd’hui encore à son développement ? Aucun de nos auditeurs, je pense ! Je sais ce n’est pas très beau, mais au final, ce n’est qu’un jeu, la DDASS ne vous poursuivra pas, on le sait tous, mais à 7h40 du mat ici,14:40 à Nagasaki, j’aimerai interroger vos consciences : Êtes-vous fier de vous, vous qui avez abandonné votre animal de compagnie virtuel au profit d’un smartphone ? Pensez-y et quel que soit votre conclusion, nous on se retrouve demain pendant ton petit-dej, sous ta douche ou en voiture ! La Vie est un éternel recommencement !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
05 mai 2021
3:58
Régionales en PACA
Renaud Muselier, vous voyez, un sous fifre de Gaudin, à qui personne à commencer par l’ancien de Maire de Marseille, ne faisait confiance pour diriger la ville ou à la Métropole. Renaud qui est devenu chef de la Région PACA après que son collègue Christian Estrosi avec qui il avait été élu façon Dupond et Dupont de la politique locale, ne démissionne pour conserver, lui, son fauteuil de Maire de Nice. Pour mémoire, cet attelage avait été élu aux dernières Régionales grâce au retrait des listes de gauche et écologiste pour faire front l'Extrême-droite. Depuis, que dire ? Que le principal combat de Renaud Muselier à la tête de la Région Provence Alpes Côte d’Azur qui lui était acquise, a été de renommer la Région PACA en Région Sud. PACA, ça ne claquait pas assez, selon lui… PACA… ça faisait bébé… A beu bi bou bou… PACA, vous voyez ce que je veux dire…
Pour lui avec PACA, on était probablement plus proche du stade anal que du stade Vélodrome… et ça, le stade anal, ce n’est pas son truc à Renaud… Lui a une haute idée de sa région, une idée cérébrale. Si la Région est tjs administrativement parlant PACA, Renaud Muselier a juste inventé une marque, parlant désormais de Région SUD. Notre Don Quichotte provençal a les moulins à vent qu’il peut ! Pas de quoi faire reculer le Front National qui ici continue de faire de gros scores à chaque élection. A Paris, on a donc entériné ce désistement en Région PACA, entériné ce rassemblement à droite. Parce que ne nous y trompons pas le ni droite ni gauche du président de la République, sorte de ni pile ni face, n’a qu’une figure celle de l’opportunisme qui grignote tout ce qu’il peut sur son chemin à la façon d’un Pac-Man affamé de pouvoir. Pour ne pas apparaître au lendemain du premier tour des prochaines élections régionales à la traîne en PACA, le parti présidentiel se retire au profit d’une alliance avec la liste de Renaud Muselier qui lui rêve trop de devenir Ministre. Rappelons-nous qu’il ne fut par le passé que Secrétaire d’État aux Affaires étrangères sous les gouvernements Raffarin et la présidence Chirac, Secrétaire d’Etat qui n’a pas laissé de grands souvenirs.
L’ego, joue un rôle important dans ce jeu de construction ou de déconstruction allez savoir, un jeu auquel les écologistes et partis de gauche peinent à comprendre les règles. Car le plus étonnant de toute cette histoire, c’est que ce rassemblement reussi – appelons un chat , un chat - des forces de droites fait le jeu au final de l’extrême-droite , les Tenors de la gauche et de l’écologie peinent à parler d’une même voix et d’inventer un futur à cette région qui cet été encore fera le bonheur des touristes de la France entière !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
04 mai 2021
3:21
Sans la nuit
Tu rejoues tes tournées des grands ducs, tes nuits sans sommeil, tes ivresses passagères et tes comas qui durent parfois jusqu’à la nuit suivante. Tu repenses à ces conversations sans queue ni tête avec des inconnus, à tes marathons sur le dancefloor et tes cafés-croissant au petit matin quand les premiers rayons du soleil te font cligner les yeux. La nuit te manque. La nuit et ses chats gris me manque aussi, je l’avoue !
Ne plus avoir à espérer que le cerbère que tu as amadoué il y a deux jours, te reconnaisse au milieu de cette queue sifredienne et t’invite à rentrer, alors que toi, de jour, tu serais plutôt pour l’abolition des privilèges, te manque. Ne plus avoir de bar où s’accouder en tapant du pied, te manque. Tout ça te manque et tu, et on n’est pas tout seul dans ce cas… Nicolas Debru, plus connu sous le nom de Lasko dans le monde de la vidéo, est comme toi, comme nous.
Plutôt que de tourner en rond dans son deux pièces cuisine ou t’y organiser des soirées à plus de 6, ce réalisateur a pris sa caméra et est parti à la rencontre de ceux et celles qui font la nuit marseillaise. Il a rencontré, interviewé des DA et des responsables de club, un DJs, une DJette, un VJay, un régisseur, une comédienne, un chef cuisto, un MC, un photographe, une eventeuse c’est comme ça qu’on appelle parait-il une faiseuse d’event et même un supporter de l’OM, c’est dire si il a fait le tour de la night ! Au total… c’est 20 non essentiel.les qui racontent comment la nuit nous est essentielle, 20 non essentiel.les qui se racontent au fil de 20 capsules vidéos de 2mn, de 20 sujets face cam entrecoupés d’images d’archives qu’il a lui-même tournées avant ce grand black-out. Tous ces sujets sont à retrouver à raison d’une par jour depuis le 19 avril sur Youtube sous le générique Sans La Nuit. 20 sujets comme les facettes de cette boule qui fait scintiller ta nuit.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
03 mai 2021
2:55
Jardinage nu
C’est pas cool ! Doublement pas cool même, car de fait la célébration de la fin de la seconde guerre mondiale qui tombe un 8 mai, aura donc lieu elle aussi un samedi, cette année ! C’est la double peine ! De quoi râler, non ? Alors je râle !
Et quand j’ai fini de pester à tout va, je découvre que ce samedi 1er mai 2021 sera aussi la Journée du Jardinage Nu. Vous avez bien entendu : la Journée du Jardinage NuI nscrite dans le calendrier depuis 2005, cette journée est arrimée au premier samedi du mois de mai. Donc en 2021, elle deboule naturellement le samedi 1er mai, un samedi férié qui enfilera si j’ose dire le costume de la journée du jardinage nu !
Économiquement parlant, dans un monde marchand, je peux comprendre que les représentants de l’industrie du jardinage aient souhaité créer une journée du jardinage, d’autant que ce hobby en plein développement pèse aujourd’hui grosso terreau 8 milliard d’euro et réunit pas moins de 63% de la population.
Ok, ça se comprend. En revanche, je me demande quel lobby industriel a eu envie au début du troisième millénaire, d’aller quémander une Journée du Jardinage Nu.Il n’y a clairement rien à vendre de plus que lors d’une journée du jardinage, à l’exception peut-être de quelques fioles de mercurochrome et boites de pansements. C’est donc par pur altruisme, sans espoir de retour sur investissement, qu’un groupe de personnes constitué en lobby autour du journaliste Mark Storey du permaculteur Jacob Gabriel, a défendu l’idée d’une journée du jardinage nu, afin de glorifier d’un seul coup d’un seul la nature et le naturisme, le jardin et la nudité. C’est beau comme un ange traversant les vignes, à la recherche d’une feuille à sa taille.
Cette journée permettrait selon l’un des responsables de la Fédération Française de Naturisme, une plus grande harmonie entre l’homme et son environnement naturel. Julien Claudé-Pénégry sait à priori de quoi il parle. Je pense qu’on devrait étendre son propos à tous ceux qui revendique un lien fort à la nature, et je pense en disant ces mots aux chasseurs que cela touche historiquement les ruraux et depuis quelques années les citadins aussi.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
29 avril 2021
3:37
Mise en abyme
Tout était bon dans ma cuisine. La chasse aux idées avait été fructueuse et ma besace pleine à craquer. Les mots avaient été soigneusement cueillis. Les virgules et les points péchés à l’ombre d’un saule rieur. J’avais tout bon… le titre, l’intro, le développement, les relances quand l’auditeur commence à décrocher et même la chute ! Oui la chute, le truc qui arrive en toute fin de papier et que souvent tu as imaginé avant même de penser au début. J’avais même mis pris le temps de laisser mijoter ma chronique à feu doux.
Sauf, qu’au moment de passer à l’acte, de dire à voix haute et intelligible mon précieux monologue quotidien, en ouvrant le document word qui porte comme indication la date d’aujourd’hui. Surprise. Tout avait disparu. Plus d’intro où tu dis tout d’un seul coup d’un seul (le message essentiel qu’on appelle ça dans notre tambouille), plus de développement, plus de pour, de contre, rien pas même une chute pour se relever de cette page blanche comme une piste de ski une année covidée. Rien…
Juste des noms d’oiseaux et de bachibouzouk à poils longs. Des insultes que de vains “Pomme Z” n’ont pas suffit pas à camoufler. La poubelle, toute numérique qu’elle soit a été retournée, visitée comme un appartement témoin avec vue sur la décharge. De fond en comble. Rien, pas l’ombre d’une chronique. Heureusement pour moi, il y existe une récupération automatique des données au cas où j’oublierais de sauvegarder. C’est vrai, elle existe, sauf qu’elle n’était pas cochée.
Google, oh mon Google, dis-moi, à défaut d’être le plus geek de tes utilisateurs, dis-moi le nom des logiciels de récupération de dossiers, je peux me fier. Dis-moi ça vite parce que le temps presse. Il est bientôt l’heure et je n’ai qu’une page blanche en guise de billet, un peu comme si à la fin d’un bon gueuleton, je découvrais au moment de payer, une liasse de papier blanc au fond de mon portefeuille. Google oh mon Google, ne me laisse pas tomber. Il est des jours comme ça où tu es au fond du trou, des jours au lendemain forcement meilleur.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
28 avril 2021
3:31
La Tête dans les étoiles… ou pas !
Pas étonnant donc, que son nouveau départ pour une mission de 6 mois à bord de la station spatiale internationale nous ait tenu en haleine la semaine dernière. On ne parlait que de ça et pas juste parce que nous, pauvres mortels. Les scotché.es au plancher des vaches, n’avions pas le droit de nous éloigner à plus de 10 km de nos étables.
Non le gars pèse lourd dans le game de l’apesanteur, là où ton poids n’est plus ton poids, là où tout flotte et où jour et nuit ne s’enfilent plus au même tempo. Thomas Pesquet, m’aurait presque donné envie de me lever, si ce n’était pas déjà la nuit pour lui !
Et dire que juste après que lui se soit envoyé en l’air, d’autres qui avaient choisi de se confiner à une quinzaine pendant 40 jours dans une grotte des Pyrenées, sortaient de leur trou, revenaient au monde. Le projet conçu par Christian Clot, un explorateur au nom prédestiné, avait pour but d’étudier comment notre cerveau intègre des données nouvelles. Comment il réagit par une température de 12° seulement, un taux d’humidité de 95%, sans lumière et sans montre. Figuraient parmi la petite bande qui ne se connaissait pas avant la descente dans le noir, un prof de math, une bijoutière, un chômeur… Et trois ratons laveurs comme aurait ajouté Prévert. Prévert qui déclarait aussi : de deux choses lune, l’autre, c’est le soleil, une affirmation qui pour sûre plonge notre spationaute et nos explorateurs dans des affres que n’ose imaginer le rêveur que je suis !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
27 avril 2021
3:53
Les dystopies, une question de mode
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
26 avril 2021
3:05
Martine tweet bonne fête !
Le compte de Martine Vassal, candidate malheureuse aux dernières élections marseillaises, à la tête par ailleurs du département des Bouches du Rhône et de la Métropole Aix-Marseille Provence, est exemplaire en la matière. Elle ou son sbire à la comm dégaine du twit’ plusieurs fois par jour, ne loupant jamais une occasion, une inauguration, un déplacement, un remerciement, un hommage pour pondre un tweet. Elle est formidable Martine.
Pas plus tard que le 27 mars dernier. Elle souhaitait à toute la communauté juive de son territoire, une très belle fête de #Pessah. Le 4 avril, elle récidivait pour nous souhaiter à nous tous de joyeuses fêtes de #Pâques et pas plus tard que mardi, elle s’adressait à tous les #Provençaux de confession musulmane, leur souhaitant un bon début de #Ramadan.
N’allez pas penser que me chagrine qu’elle souhaite à tous de bonnes fêtes religieuse dans la France laïque du troisième millénaire. Loin de là, je pense que le vivre ensemble passe par la reconnaissance de nos différences et de l’originalité de chacun. Je l’ai déjà mentionné ici, je suis adepte en société du “ensemble et séparément”. Donc pas de souci. Ce qui me titille c’est qu’aux citoyens, de confession juive, elle évoque « l’espoir de profiter de quelques moments en famille, qu’à ceux de confession chrétienne, elle souligne que cette fête est l’occasion de partager des moments en famille et de faire perdurer nos #traditions, et qu’aux musulmans, elle mentionne après avoir espéré que ce mois de jeune puisse se passer dans les meilleures conditions possibles, que ces traditionnelles réunions familiales seront restreintes cette année.
Trois poids deux mesures, pour les deux premiers on évoque la famille, sans y mettre de limite, quant aux derniers, on parle de restrictions. Son amour de la famille et des fêtes qui la réunisse ne semble malheureusement pas universel.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
15 avril 2021
3:31
Les maires penchent
Vous m’direz que les maires penchent, a de grandes chances de ne pas faire le poids face au 100.000 morts. Comme si la force de gravitation ne faisait son job sur les corps perpendiculaires ou parallèles au sol, pas sur ceux à l’oblique, avec un angle qui est tout sauf droit ou plat. 100.000 en un peu plus d’un an, c’est 250 par jour, sur l’ensemble du territoire. C’est un peu moins de 14 par région et moins de 2 et demi par département par jour évidement. Ce n’est donc pas grand-chose à l’échelle de ces prochaines élections qui devaient se tenir les 13 & 20 juin et que certains à la tête de l’état aimeraient bien reporter.
C’est étonnant dans ce pays, la France pour ne pas le nommer, comment se prennent les décisions. Pour ce qui est de la Covid, maladie qui nous impacte tous, malades et valides, c’est en conseil de guerre, avec un collège de médecins puis sans, que tout se décide, sans consultations des deux chambres, dans l’intimité des deux hémisphères cérébraux de notre Président, alors que bon, si on élit des Députés, c’est pour qu’ils nous représentent, pas pour qu’ils servent de potiches. Et quand les décisions sont du ressort du Président, quand le choix dans la date comme dirait un célèbre contre-péteur, et à lui seul, il consulte les maires avant de faire entériner ou pas sa décision par le Parlement.
La France est le pays du compromis. Ici on soigne la chèvre et le chou, la carotte et le bâton, le chien et le chat. Ici on peut être pour le report des élections et les maintenir en juin. A l’heure où je prononce ces mots en toute solennité, c’est en tout cas la solution qui dessine, à savoir un report d’une semaine qui donnerait satisfaction à tout le monde. Alleluyah ! Tout ça pour ça me direz-vous ? Tout ça pour ça vous répondrai-je !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
14 avril 2021
3:08
Quand Baba Squaaly a la guitare qui le démange…
Excusez-moi, je dormais encore un peu, je rêvais encore beaucoup. Je rêvais à voix haute, excusez-moi. Mais dans mon demi sommeil, j’en ai entendu quelques-uns, quelques-unes qui rêvaient avec moi de ce monde où le travail ne serait plus l’alpha et l’oméga de notre existence. C’est ceux-là, ceusses-là pour être réellement inclusif qui ont acheté une guitare, un pipo, un tuba ou une boite de peintures et un chevalet. Ce sont ceusses-là qui ont profité de ce grand dérèglement à l’échelle des 5 continents pour aligner leurs planètes et se dire qu’il était enfin temps de faire ce qu’ils avaient envie de faire.
Pour certains, tel Thomas Zribi qui ponctue ses billets à l’antenne d’airs de pipo, cela restera un hobby.
Pour d’autres, il n’est déjà plus question de reprendre à l’identique au jour prochain de la remise en route. Combien en feront leur activité principale, ça, c'est une autre histoire ?
La Covid a dopé les ventes de guitares, mais n’a-t-elle fait que ça, la Covid ? Laissons au futur le soin de nous répondre et retrouvons-nous pour d’autres questions qui n’ont pas besoin d’horizons si lointains pour trouver réponse.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
13 avril 2021
3:00
La semaine espagnole
Après l’heure espagnole, la semaine espagnole : 4 jours de boulot et un week-end de Pâques chaque semaine. Moi j’adore ! À ce qu’on dit l’Espagne est l’un des pays d’Europe ou l’on bosse le plus, et où l’on produit peu au regard du temps qu’on y taffe… Donc, avec un minimum de concentration ou juste d’attention, la productivité ne devrait pas s »en ressentir. Mieux les Espagnols plus heureux, arrêteraient de tomber malade, redécouvriraient le plaisir de se faire des bons petits plats plutôt que de s’enfiler un sandwich entre deux dossiers et passeraient surtout moins de temps en voiture, me souffle-t-on. Tout le monde y gagnerait !
Le plus étonnant, c’est que ce nouveau débat porté je ne vous le cache pas par des économistes de la gauche espagnole avec désormais le soutien du gouvernement, a occulté quelques marronniers politiques comme l’émigration, l’unité du pays, j’en passe et des plus scabreux ! Tout n’est pas encore réglé, mais l’expérimentation devrait bientôt démarrer avec sous la loupe des économistes deux types d’entreprises. Une première série qui mettrait en œuvre le 32h et une seconde qui resterait au 40h afin d’étudier comparativement leurs évolutions respectives. Avoir des idées neuves qui prennent en compte la vie des gens, voilà peut-être un chantier pour lutter contre la montée des partis extrémistes qui cherchent à diviser, opposer, cliver en ces périodes troublées de notre histoire à tous. Je dis ça, je dis rien.
Une chose est sûre : Travailler 4 jours par semaine, c’est top, croyez-moi, c’est déjà mon boulot !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
12 avril 2021
3:13
Sète Ainsi
Pendant ce temps, dans un village d’irréductibles sudistes à mi-chemin entre Marseille et l’Espagne, le Maire de Sète a pris le taureau par les cornes. Sa ville est en première ligne car accueillant dans son magnifique Théâtre de la Mer, mais pas que… tout au long des trois mois d’été moult manifestations.
Certaines nous sont familières comme Fiest’à Sète, le Worldwide de Mister Peterson et Images Singulières, manifestations auxquelles s’ajoutent Jazz à Sète, voix Vives, Le Sunsète Festivals, le K Live, le Demi Festival, sans oublier le festival de chanson tout prosaïquement baptisé Quand je pense à Fernande puisqu’on est je vous le rappelle dans la ville qui a vu naître Georges Brassens.
Ce bon maire de Sète, François Commeinhes pour l’état civil, a répondu aux annonces gouvernementales par un plan B. Puisque l’utilisation du Théâtre de la Mer d’une jauge hors Covid de 1600 places devient impossible au regard de la rentabilité des opérations menées en tenant compte des mesures sanitaires - on ne pouvait pourtant imaginé plus ventilé - l’édile et son Conseil Municipal ont choisi avec l’accord et le soutien du port de Sète, de rapatrier les festivals à la gare maritime sur le quai du Maroc. Situé en plein centre-ville, ce spot dispose d’une capacité d’accueil de 1600 places assises tout en respectant les gestes barrières et les distanciations sanitaires. Bien joué ! Parfois, il suffit de vouloir pour pouvoir… Merci Monsieur le Maire… et que j’aurai aimé que vous soyez notre ministre de la Culture.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
08 avril 2021
2:43
Gendarmes & Volés
L’anecdote prête à sourire. J’en connais certains qui seraient même tentés d’applaudir des deux mains, ce braquage à Palmas d’Aveyron – Palmas Flamenco – on se contentera nous, juste de sourire, d’un sourire silencieux… et néanmoins explicite !
Ce sourire muet en dit long quant à nos relations avec la maréchaussée, rapports qui n’ont pas été adoucis sous l’ère Macron. Rappelons-nous la répression des manifestations des gilets jaunes, les bavures policières et autres évacuations de camps de migrants à Grande-Synthe, Paris ou Marseille, évacuations accompagnées de destruction de tentes et des effets personnels à l’encontre de ce que prévoit la loi en la matière.
Mais revenons à notre braqueur de fourgon, à nos braqueurs, car il n’aurait pas été seul à l’heure du délit à en croire le témoignage des gendarmes interrogés par d’autres gendarmes j’imagine. Le fourgon, lui a été retrouvé à quelques kilomètres de là, vide et le fuyard arrêté quelques jours plus tard chez lui dans la région de Toulouse. Il s’agit d’un mineur de 17 ans connu des services de police comme on me souffle dans le talkie-wakie. Il n’aurait pas fourni d’explication à son geste. À la gendarmerie, on s’oriente vers une affaire de stupéfiants. Perso, je pense plutôt à un gage, un soir trop arrosé ou trop enfumé. « Même pas cap de braquer un fourgon de gendarmes », lui aurait lancé son copain ivre mort. « Cap ! », aurait-il répondu ! Et c’est comme ça il se retrouve à 7h40 du mat au cœur du Nova Jour se lève. C’était mon premier fait divers de chroniqueur matinal, espérons que ça soit le dernier.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
07 avril 2021
2:45
1, 2, 3, Soleil
Stop ! On ne bouge plus ! Tanqué.es sous le soleil de ce début d’avril clément. On ne bouge plus.
Il a fait si beau, qu’on s’est tous crus en été, certains ont même déjà sortis les shorts, d’autres les maillots de bains. En tout cas Paris et quelques autres villes se sont vidées comme aux meilleurs jours d’août.
Perso, j’en ai profité pour célébrer l’ouverture officielle de la Saison des Tongs, lors d’une cérémonie intime où comme chaque année ne sont conviés que mon pied droit et mon pied gauche, cérémonie dont la photo a été partagée sur mon Facebook officiel. 1, 2, 3… Soleil !
On ne bouge plus. C’est le président qui l’a dit pas plus tard que mercredi dernier, devançant de 24h son allocution pour ne pas friser le ridicule un 1er avril…
On ne bouge plus ou le moins possible et dans un rayon de 10 km. Même nos minots et dès le plus jeune âge, dès la maternelle sont invités à découvrir les joies de l’apprentissage scolaire en distanciel.
Et pour ce qui est de leurs parents, ils télé-travaillent tant que faire se peut pour les uns, télé-chôment pour les autres et tous croisent les doigts pour que ça dure le moins longtemps possible sans moufter, sans bouger, sinon retour à la case départ.
Rappelez-vous, on a tous connu des parties d’1, 2, 3… Soleil qui duraient, duraient, duraient des heures voire des après-midis.
Les enfants du siècle nouveau se souviendront, eux, certainement de ces confinements à répétition qui s’allongent comme le nez de Pinocchio, de ces confinements qui évoluent, se transforment parce que leurs parents ou ceux de leurs copains ont bougé, parce qu’ils n’ont pas respecté les consignes ou juste parce que le virus a muté en d’innombrables variants tous plus dangereux, tous plus pernicieux les uns que les autres. Bien sûr si nos gouvernants n’avaient pas joué à la marchande avec les hôpitaux, s’ils avaient fait le choix d’implanter de nouveaux lits de réa, on n’en serait peut-être pas là, on ne serait peut-être pas confiné à nouveaux et l’on jouerait comme des enfants, on jouerait à la Marelle, le jeu qui nous conduit de la terre au ciel, de vie à trépas !
Définitivement, je préfère 1, 2, 3… soleil !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
06 avril 2021
2:32
Côte à côte et en colonnes
Bien sûr, je pourrai vous parler d’autres choses; de l’Australie qui n’a connu aucun cas nouveau de covid depuis 50 jours, de ces kangourous qui sautent de joie. Bien sûr, je pourrais... Mais pour rester au tempo hexagonal, je vous parlerai enfermement, au fil de deux articles rangés sur la même page du quotidien La Provence pas plus tard que mardi dernier. Je vous parlerai enfermement parce que depuis un an, c’est notre quotidien, enfermé que nous sommes dans une vie étriquée, dans une vie rétrécie entre boulot, dodo, vélo parce que le métro c’est vecteur de maladie.
Ces deux articles claustrés sur la même page, nous relatait, pour le premier des deux, une soirée clando réunissant pas moins de 200 fêtards dans un rade abandonné des Quartiers Nord, soirée qui s’est finie encerclée par la police comme au temps chéri des western-spaghetti, tandis que le second évoquait lui le sort de huit Erythréens sans papiers en route vers un eldorado mineur car totalement incertain. Eux n’ont pas dépassé un parking de la zone commerciale de Vitrolles. Les uns et les autres ont été embarqué par la police. J’aurai aimé trouver fin plus heureuse, plus blagueuse en ce 1er avril, mais je crois deviner que l’humeur n’est pas ce matin à la galéjade.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
01 avril 2021
2:20
Liberté, égalité & mixité ?
Je l’avoue, jusqu’il y a encore peu, la question ne m’empêchait pas de dormir, mais depuis ce week-end, je me tâte pour savoir si je vais rejoindre le camp des insomniaques qui refusent de parler aux ronfleurs ou celui des insomniaques qui parlent volontiers, mais en vain, aux dormeurs. Mais revenons à nos moutons, nos moutons ou plutôt à nos béliers et nos brebis, béliers et brebis qu’on souhaite ou pas mélanger aujourd’hui. Le fond du problème est là au-delà des décisions en la matière du principal syndicat étudiant. Doit-on mélanger ou pas brebis et béliers, voire pour les champions des casse-tête et autres rubiks-cubes de l’esprit binaire, brebis noires et blanches, béliers blancs et noirs voire d’une autre couleur
quand ce n’est pas brebis blanche et bélier noir ou l’inverse. Et une fois cela dit, comment faire ?
Avec des près interdits aux uns, ad vitam æternam ou réservé un temps donné aux autres…
La nuance est possiblement là, non ? interdit aux béliers ou réservé aux brebis. Pas pareil comme on dit à Saint-Marcel, un des villages de Marseille. Le plus étonnant, c’est que cette polémique qui a agité tout le week-end et agite encore aujourd’hui nos plateaux télé, réunit dans nos écrans plats, un panel de vieux boucs exclusivement blancs qui viennent brailler que la mixité c’est bien. Ils sont comme ces vieux hiboux qui vomissent leurs idées nauséabondes dans toutes les talk-shows, en ponctuant leurs phrases par des : «on ne m’invite pas, on ne veut pas que je m’exprime ! », ce qu’entre nous, on ferait bien faire, histoire qu’ils éructent définitivement dans le vide, et en connaissance de cause !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
31 mars 2021
3:18
Les Comores rejoignent la Coupe d'Afrique des Nations
Non, si je vous parle football aujourd’hui c’est pour souligner la performance des Comores qui en faisant match nul contre le Togo – 0 à 0 à l’issue du temps réglementaire – s’est qualifié jeudi dernier pour la prochaine édition de la CAN, la coupe d’Afrique des Nations, qui aura lieu en janvier prochain au Cameroun. En effet avec 9 points, les Cœlacanthes rejoignent L’Egypte, à égalité en tête du groupe G. La formation emmenée par Amir Abdou a donc son billet pour la prochaine CAN. C’est une première. Autant dire qu’aux Comores, cet archipel en plein Océan Indien, entre Mozambique et Madagascar, la nouvelle a fait grand bruit, car là-bas comme souvent ailleurs dans le monde quand l’équipe nationale jouent, le pays s’arrêtent.
Pour info, Les Comores ne sont affiliées à la FIFA que depuis 2005. À Marseille, place forte comorienne qui compte 80.000 âmes, la joie étaient sur tous les visages, une joie qu’on ne retrouve évidemment pas lors des manifestations contre Azali Assoumani, l’autoritaire colonel et chef d’état. Un président qui ne s’est jamais opposé au fil de ses multiples mandats au Visa Balladur qui sépare Mayotte des autres îles de l’Archipel, au mépris de l’histoire des familles qui y vivent, un visa qui a fait depuis son instauration des milliers morts (de 7000 à 20000 estime-t-on) et a valu à notre président à nous, une blague douteuse au sujet des kwassa kwassa ces barques qui « peche peu mais amène du Comorien. ». Fin de citation. Quand je parle ballon, tout ne tourne malheureusement pas tout rond, je le regrette autant que vous.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
30 mars 2021
3:25
Bilan d’une semaine de couvre-feu à 19h
C’est le printemps. On tombe les parkas et autres doudounes, les amandiers sont en fleurs et les boutiques ouvertes une heure plus tard. La nature accomplit son reset annuel et il y a un chouya moins de monde chez mon épicier à l’heure de se procurer les nouilles du diner. On a gagné une heure et ça c’est bien, j’serai presque tenté de dire merci à Jeannot, notre ministre en chef, qui a eu cette bonne idée. J’serai presque tenté de lui dire bravo sauf que samedi prochain, patatrac, on change d’heure !
Ne me demandez pas si on gagne une heure ou si on perd 60 minutes, si on avance ou on recule nos pendules, la question est ridicule, et je n’ai jamais su. A chaque passage à l’heure d’été comme à chacun de ceux à l’heure d’hiver, j’suis obligé de réinventer la marche du soleil et la triangulation d’un point P à l’instant T. j’suis obligé de penser à l’heure qu’il sera quand je me réveillerai alors que j’ai mis comme tout les jours mon réveil à 5 :43 du mat ! Je crains donc que samedi soir en me couchant ou dimanche matin en me levant, je sombre dans tes tourments sans fin car qu’en sera-t-il de cette heure gagnée la semaine dernière, qu’en sera-t-il à l’heure du passage à l’heure d’été. J’espère que ce soir, une intervention de Jeannot et Oliv, nos deux Laurel & Hardy du jeudi soir nous apporteront une réponse dûment argumentée. En attendant, la seule chose dont je sois sûr, heure d’été ou heure d’hiver, c’est l’heure de nos retrouvailles lundi matin : 7h40.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
25 mars 2021
2:53
Baba Squaaly aime ses piliers de bars
C’est dingue comme, hors contexte, je ne les reconnais plus. Au coin de la rue en citoyen comme on dit désormais ou chez le boucher en client, ils ne sont pas les mêmes, pour la plupart d’entre eusses.
J’en ai bien reconnu un chez le boulanger, celui qui voulait une baguette pas trop blanche, mais pas brulée non plus, non pas celle-là, plutôt celle d’à côté, oui celle-là… c’est lui, oui, c'est bien elle qui accoudé.e au comptoir dès 11 du mat se plaignait que la kemia n’était pas encore sur le comptoir et si elle y était déjà, qu’il y avait trop d’olives et pas assez de carottes, que les anchois étaient trop salés et que la bière était trop vite tiède.
Tout ça s’est fini ! Les bars ont fermé et la kemia a été remballé, c’est trop covid friendly, chacun à trampouiller son bout de carotte dans l’aïoli, à plonger les doigts dans le saladier de tomates cerises. Certains bars ont trouvé la parade. Le click and collect sans internet, le “à emporter” si vous préférez. Une table en travers la porte, une tireuse à bière et envoyez la monnaie, on emporte son demi ou son jaune. On ne l'emporte jamais très loin, dans un rayon de 3 mètres, histoire de rester agglutinés, entre collègues de bar et on recommence comme avant, sauf que désormais, c'est sous le soleil exactement ou par grand vent, qu’on recommence à rejouer le Conseil des Ministres et à siffler les penaltys entre deux gorgées de bière. Sauf qu’aujourd’hui mes piliers de bar ne soutiennent plus rien. Il n’y a même plus de comptoir et pourtant, allez savoir pourquoi, ce bout de trottoir nous est devenu coutumier, peut-être parce que sans l’autre, sans ses râleries, ses coups de gueule ou de cœur, je ne suis que moi, et ça, ça fait chier, non ?
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
24 mars 2021
3:18
La vie est absurde...
Je ne peux donc pas blâmer notre seule Sinistre de la Multure, et me dois d’agglomérer ses pairs qui l’ont précédée. Au lendemain de la manifestation, on apprenait que Roselyne, permettez-moi de l’appeler Roselyne même si on n’a pas gardé Michel ensemble, Roselyne donc était positive à la Covid. Celui qu’on n’appellera plus jamais France, et pour cause son prénom étant Michel et Michel n’ayant pas à ce que je sache, cherché à changer de sexe, Michel est cas contact de la Ministre. Tous deux ont partagé l’accolade. Le chanteur apparaissant même démasqué sous les dorures du ministère sur la photo de remise d’insigne des mains de Roselyne. Imaginez un instant qu’elle ait refilé la maladie par amour de ses chansonnettes à l’illustre roucouleur. Imaginez qu’il ne puisse plus chanter suite à ça, qu’une agueusie d’un nouveau genre, lui fasse perdre le goût des ritournelles. Qui encore osera dire qu’elle ne sert à rien. Bien sûr, elle pourrait s’occuper de la réouverture des lieux de culture. Mais si ce mot avait encore un sens à l’Élysée et à Matignon, le Premier des Ministres n’aurait pas proposé Roselyne à ce poste, et au cas où il le fit quand même notre Président n’aurait pas validé la chose. Que cela ne nous empêche pas de nous retrouver demain.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
23 mars 2021
2:45
Le monde d’après à l’arrêt ?
C’est simple, il n’en faudrait pas beaucoup plus pour que j’sois en retard, mais pour tout le reste de ma life, c’est mort ! J’ai un rythme de petit-vieux alors que l’heure de la retraite n’a pas encore sonnée. Et je ne suis pas le seul. Le troisième âge nous a gagné et je ne parle pas là que des seul.es sexagénaires, ni même des quinquas bien avancé.es. J’en connais qui sont encore loin du demi-siècle et dont la vie est désormais organisée autour de quatre points cardinaux : le lit, la table, le bureau et le lit. Ils n’ont même pas été foutu d’en trouver quatre. Bien sûr, ils s’accordent quelques sorties pour le ravitaillement, mais c’est tout. Ils se sont fondus dans un moule de vieux, planté dans leur relax au milieu du salon face à l’écran plat. C’est simple, ils ne parlent plus, ils radotent !
Le pire, c’est que lorsque la machine va se remettre en route… car oui, un jour, il faudra bien qu’on en sorte de cette foutue pandémie et qu’on retourne au boulot, qu’on en finisse avec les aides aux sociétés et le chom’du à temps partiel, et qu’on recommence nos sorties avec les potos et les poutrelles, qu’on reprenne nos tournées des grands ducs. Quand le monde d’après finira bien par arriver, je crains qu’il soit un monde d’arrêt, qu’on ne soit pas dans les starting blocks prêt à démarrer. Pas sûr d’arriver à s’caler sur le tempo de la reprise. Pas sûr que nos articulations suivent. Pas sûr au-delà même de l’envie forte qu’on a, que nos corps embraient.
Et puis, je me dis, qu’à l’heure de la reprise, quand il faudra enfourcher la machine de la vie, ça sera un peu comme avec le vélo. Nos pieds retrouveront les pédales, les mains le guidon et sur Mars comme ailleurs, ça repartira ! Ce matin, je pensais à vous, mes amis re-re-confinés, et ça m’a filé le blues. Heureusement demain est un autre jour...
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
22 mars 2021
3:19
La Commune, de Paris à Marseille
Revenons au 18 mars 1871, jour retenu par l’histoire avec un grand H, comme point de départ de la commune de Paris. Le pays sortait défait de la guerre contre les Prusses. Dans la capitale, les travaux conduits par le Préfet Haussmann modifiait l’assisse populaire de la ville, centrifugeant les plus riches à l’Ouest et les plus pauvres à l’Est. Rien n’a changé ou presque. De quoi attiser en tout cas la colère du peuple de Paris, les colères des Parisiens. La suite connue sous l’appellation commune de Paris, on l’a tous plus ou moins apprise à l’école.
C’est grosso modo un peu plus de deux mois - 71 jours pour être précis - d’insurrection populaire et républicaine. C’est une tentative de démocratie directe qui a fini dans un long bain de sang. Une semaine de tuerie, ce n’est pas rien. Ce que l’on sait moins, c’est que très vite, 4 jours à peine après les débuts du mouvement insurrectionnel parisien, Marseille avec à sa tête l’avocat et poète Gaston Crémieux s’enflamme et soutient les insurgés parisiens. Le mouvement, sera très vite laminé, décimé par une répression féroce ordonné par Adolphe Thiers, le chef du pouvoir exécutif de l’époque. En mettant fin au soulèvement à Marseille, il met fin à toute velléités de soulèvement en région comme on ne disait pas encore.Ce petit bout d’histoire, qui se déroulait presque simultanément à Paris et à Marseille, ces deux mois et quelques jours ont marqué pour beaucoup l’histoire des luttes, ici en France, mais aussi dans le monde entier. Ces 71 jours agitent aujourd’hui encore les imaginaires militants et les espoirs de grand soir de ceux qui y croient encore.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
18 mars 2021
2:57
César, compression en petit comité
Vendredi dernier, une poignée d’artistes se câlinait le nombril entre deux sanglots longs et trois suffocations, devant un parterre tout riquiqui qui ressemblait plus à la salle d’attente d’un centre de vaccinations endimanché qu’à une salle de spectacle accueillant en strass et grandes pompes, une remise de prix. C’est en huis clos donc qu’ils ont parlé d’eux, de leurs souffrances, de leur ennui, parfois, et souvent même des ennuis d’un métier, le cinéma, à l’arrêt faute de salles. Ils ont parlé avec des mots justes, des bustes tels des culs de bus tagués, des silences et des moqueries. Ils ont parlé et ça en a irrité certains, énervé plus d’un qui leur ont reprochés cette mise en scène et surtout ces mots d’acteurs devenus auteurs, auteur d’un roman dont ils peinent à être le héros.
Il n’y a plus de héros, héros, héros petit patapon. Il n’y a plus de héros à applaudir le soir à 20h00. Alors on se tait, où l’on râle plus fort encore pour que l’écho de notre râle supplante le râle du voisin. Du haut de sa tour d’ivoire, chacun râle de plus en plus en fort. On se croirait en pleine répétition d’une chorale sous LSD. Chacun braille à tue-tête sa partie sans chercher l’accord avec les autres.
L’acteur, celui qui habituellement cherche à être l’autre, à être le rôle, ou du moins à l’incarner, lui donner vie et à résonner avec ceux de ses partenaires, l’acteur a viré égocentrique. Moi, moi, moi…
Souffler n’est pas joué, souffrir n’est pas jouir ! Mais que n’aurait-on dit, si plutôt que de parler de lui, l’acteur devenu auteur, l’actrice devenue nue ou auteure ou les deux à la fois, nous avait narré la vie de quelqu’un d’autre, de quelqu’une d’autre, s’il, si elle s’était approprié.e inclusivement ou pas cette autre vie. L’écho des flashs sur le mur blanc, plus encore que celui du râle dans la parisienne, agite la culture à gros brouillons pour le ravissement de son actionnaire numéro 1. À l’heure de l’occupation des théâtres et autres lieux de culture, n’oublions pas que ce qu’attendent acteurs et spectateurs, c’est de l’action pour renouveler sur la même scène et dans la fosse, cet ensemble qui nous va si bien à nous tous.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
17 mars 2021
3:21
À quoi bon ?
Ce matin, vers 5h43, juste après avoir giflé mon réveil qui se faisait insistant, je me suis demandé pourquoi me réveiller ? À quoi bon ? Cette question, je ne me la pose pas tous les jours, car heureusement comme vous à Paris, j’ai des bonnes raisons de me lever, de mettre un pied, puis deux hors du lit et d’avancer dans un système vertical orthonormé, si vous me suivez. Cette question, je ne pense pas être le seul à me la poser ? Je te devine toi à Boulogne s/Mer, ou toi à Limoge et même toi qui m’écoutes en DAB+ à Colmar ou n’importe où dans le monde en podcast, tu te poses la même question : Mais à quoi bon ? Tu te le demandes de temps à autre, peut-être un peu plus souvent cette dernière année pourquoi faire tout ça ?
Pourquoi cette agitation, puisque tous autant que nous sommes, nous finirons poussières sous terre ou cendres en équilibre instable dans un pot sur l’écran plat du salon. On en regrette presque le confort de nos bonnes vielles télés cathodiques. Cette question – à quoi bon ? - on se la pose tous, quelle que soit la force de notre dépigmentation, quel que soit notre rapport au soleil, quelle que soit la latitude sous laquelle nous vivons. On se la pose tous ! Et heureusement que je me suis posé cette question ce matin, sinon, je crois bien que l’irrésistible Morphée m’aurait à nouveau ouvert ses bras. Je crois bien que je me serai rendormi et l’on se serait loupé ce matin. Vous m’auriez manqué. Ça, c’est sûr. J’espère que l’inverse est vrai. De toutes façons, on remet ça tous les jours du lundi au jeudi. J’entends déjà où plutôt je devine déjà le son de mon réveil. Bonne journée à toutes et à tous et à demain.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
16 mars 2021
3:06
À la recherche du patient zéro
C’est simple, les énigmes qu’ils élaborent sous le regard médusé des adultes tiennent plus de l’équation à trois inconnues que de la simple party de Cluedo à élucider.
Adieu Colonel Moutarde, adieu Madame Pervenche vous ne tuerez personne avec la clé anglaise dans la cuisine, le Brexit est passé par là et nos minots ont mieux à faire
N’empêche qu’il faut trouver le coupable, celui qui a enclenché la machine infernale, celui qui est au départ du grand chambardement, il faut localiser cet être sous puissant, cet anti-héros, ce Jo la Scoum’, par qui tout est arrivé. Même les parents succombent, se transformant parfois en Sherlock Holmes sur leur temps de télétravail. Qui est le patient zéro reprend au 3ème millénaire l’intrigante énigme de la poule et de l’œuf.
Autant dire que le jeu risque de durer, de s’éterniser et probablement même de finir par lasser, mais pour l’instant tout le monde se sent investi. Bien sûr certains contestent, remettent en cause l’idée qu’il n’y aurait pas de patient zéro, mais plutôt une addition de nullité comme ils disent non sans humour. Ce qui est sûr, c’est que la vie dans les cours de récré a changé et qu’on ne sait quand elle reprendra son cours normal. Ce qui est sûr, c'est qu’à défaut de patient zéro et à force de procrastiner, je suis en passe de devenir l’impatient ultime, Un impatient qui fort heureusement sait encore composer avec l’infini, l’intangible et le nébuleux. Pourvu que ça dure.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
15 mars 2021
3:28
Le 11 mars, jour des accidents domestiques
Je m’en souviens, c’était un samedi, en tout début d’aprèm, je venais de retrouver ma bande du moment pour une de nos errances hebdomadaires dans les rues de la capitale. Il n’y avait pas de portable à l’époque et encore moins de tweeter ou de réseau sociaux. C’est je m’en souviens dans un café branché sur une radio périphériques, il n’y avait pas de FM non plus mais des cafés ouverts - c’est déjà ça - que nous avons appris sans affect aucun la nouvelle de son décès. 43 ans plus tard, je ne comprends pas que cette date du 11 mars ne soit pas devenue le jour des accidents domestiques.
Ces accidents qui provoquent grosso modo pas moins de 12.000 morts par an. 12.000 morts et 11 millions de blessés dont 4, 5 passent par les Urgences, 500.000 devant même être hospitalisés. Ce n’est pas rien ! 500.000 hospitalisés par an, c’est bon an mal an 1370 lits d’hôpitaux occupé par jour. A l’heure de la Covid, il va falloir que cela se cesse, d’autant qu’il faut aussi ajouter à ce chiffre, celui des accidents du travail, même si lui risque d’être en baisse en raison du confinement et du couvre-feu ! Rien n’est gagné… et je ne vous parle pas là de la hausse des accidents du télétravail, une augmentation qui risque d’impacter par confusion des genres le nombre total d’accidents domestiques sur l’année, nombre qui sera de toutes façons, plus important que dans les dernier relevés au regard du temps passé à la maison. Domestique signifiant je te le rappelle en refermant mon gros dico : qui appartient à la maison.
Il serait peut-être urgent de reconsidérer le budget de la santé pour renforcer notre dispositif hospitalier. Je vous entends déjà Armel et Sarah Lou murmurer face à vos micros fermés : mais tout ça un coût. Je le sais et j’y ai pensé puisque nous sommes en guerre, il suffit de mettre à contributions le Ministère des Armées et basculer les crédits flechés sur de l’achat de petits matériels et autres chars d’assaut vers les hôpitaux. Ni vu ni connu, les finances restent en équilibre et tous les Claude François de l’hexagone peuvent reprendre leurs travaux domestiques ! A lundi, moi ce week-end question accidents domestiques, j’suis dispensé, je passe mon week-end à Paris, loin de ma maison. A lundi à Marseille !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
11 mars 2021
3:39
Noire, c'est noire !
Non, ce matin, je vous raconterai juste que cette année noire - pour reprendre l’expression utilisée par certains de mes collègues comme on dit à Marseille - m’évoque d’autres années noires, des années noires qui s’écrivent au pluriel, des années noires qui ont duré 10 ans et plus, des années noires qu’on a surnommées la décennie noire pour lui garder son caractère singulier de l’autre côté de la Grande Bleue.
C’était dans les années 90, en Algérie, c’était il y a plus de vingt ans, donc pas trop loin pour qu’on s’en souvienne encore, mais suffisamment quand même pour qu’on ait pris de la distance avec ses années terribles où des gamins se rendaient le matin à l’école, sans savoir s’ils seraient de retour le soir ; et si à leur retour, ils retrouveraient père et mère pour les accueillir. C’était une horreur quotidienne. Une horreur qui a occasionné 60.000 à 150.000 morts selon les sources.
C’était dans les années 90, en Algérie, c’était il y a plus de vingt ans, donc pas trop loin pour qu’on s’en souvienne encore. Étonnement, quand tu en parles avec des Algériens ou quand ils en parlent entre eux, c’est comme un trou noir dans leur vie. Ils l’ont vécu, c’est passé, ils n’en parlent plus ! Comme si leur mémoire, leur esprit occultait ces années-là. Pourtant tous ont dans leurs proches, dans leurs familles, leurs amis ou relations de travail des personnes qui sont restées sur le carreau. Tous ont été victimes directes ou collatérales de cette guerre civile. C’était leur quotidien, qu’ils soient d’un bord ou de l’autre, voire d’un troisième qui n’en avait pas grand-chose à faire de tout ça.Personne n’a vraiment oublié, mais tous pour la plupart, se souviennent que l’humour, les blagues éclairaient leur quotidien. Aujourd’hui, ils sourient encore considérant que la pandémie, le couvre-feu ne font pas réellement le poids face à la décennie noire. On en reparle dans quelques années.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
10 mars 2021
3:09
Greenpeace installe une banderole sur un avion
Ça, c’était quand j’étais minot. Et puis comme nous tous ou presque, à l’exception du Petit Gregory, j’ai grandi. J’ai appris à classer les avions non plus par leur couleur, mais par le logo de la compagnie et la qualité de service qu’elle proposait. Je suis même passé au low-cost pour voyager plus, pour aller voir au loin ce que d’autres venaient apprécier en bas de chez moi. J’ai pris des avions pour partir en vacances, et d’autres pour aller bosser, pour couvrir un festival à Pointe Noire, participer au 30ème anniversaire de Nova depuis Vancouver, ou mixer à Pékin ou sur l’Ile de la Réunion. J’aimais ça, je l’avoue. J’aimais et j’aime encore être jet-laggé, vivre à quelques fuseaux horaires de mes pompes. Mais un pangolin, un jour, a mis le Bronx dans tout ça. Fini les voyages de presse ou de décompresse, finies les oreilles qui se bouchent au décollage et à l’atterrissage. Je suis resté cloué au sol, et comme la grande roue du monde ne supporte pas l’arrêt, les gouvernements du monde entier dont le nôtre ont cherché à verdir le trafic aérien… un peu comme dans mes rêves de minots, mais d’une seule couleur, comme un Klein d’œil au bleu du ciel mais en vert. Même Jean-Baptiste Djebarri, notre Ministre Délégué aux Transports a tenté de troquer l’encre noire de son stylo pour une verte tout en s’apprêtant à signer des extensions d’aéroports, une dizaine sont en attente dans le parapheur du gouvernement, en n’intervenant pas assez sur les vols courts, ou en refusant de s’engager durablement sur le ferroviaire. C’est ça que lui ont rappelé une poignée de militants de Greenpeace la semaine dernière en peignant de de vert la carlingue d’un Boeing 777 d’Air France sur le tarmac de l’aéroport Charles de Gaulle. Ils en ont profité pour installer une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Y a-t-il un pilote pour sauver le climat ?». Minot, je rêvais d’avions de toutes les couleurs, je ne rêvais pas d’avion sans pilote !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
09 mars 2021
4:30
Baba Squaaly aime que les choses soient dites
Que serait l’histoire du monde alors ? Celle d’un paradis où il manquerait juste un homme et une femme pour fredonner l’air de rien un chabadabada, chabadabada chabadabada sur les planches de Deauville et mettre un chouyadevie chouyadevie chouaydevie dans tout ça. Je ne sais pas. Mais j’aime que les choses soit dites. Et pas dans le vent d’une plage de la côte normande. Surtout pas dans le vent. J’aime que les choses dites au bon endroit, celui où l’on va les entendre, où elles auront de la force, où elles pèseront de tout leur poids, où elles feront sens et pas juste dans l’Yonne !
J’aime que lorsqu’on a un différent avec une personne, un groupe de personnes voire même un pays et ses dirigeants, on s’adresse directement à ces personnes par les canaux les plus appropriés. Quand Emmanuel Macron par exemple reproche à la junte birmane sa répression, j’applaudis jaune me souvenant de celle orchestrée sans comparaison aucune il est vrai, en direction du peuple de France il y a quelques mois, et surtout je regrette que notre président, le fasse par tweet et non pas par les canaux diplomatiques habituels. J’entends déjà la junte birmane glisser comme l’aurait dit Jacques Chirac : « Ça m’en touche une, sans faire bouger l’autre. ». Bonne journée à vous toutes et tous et à demain.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
08 mars 2021
3:29
Faire pipi dans les rues de Marseille
Mais revenons à nos pipis à défaut de mouton. A l’heure de la fermeture des bars et autres lieux autorisés de soulagement, je vous laisse imaginer le panorama olfactif de la deuxième ville de France. 15 toilettes pour 871103 habitants voire plus, c’est peu. C’est pourquoi, j’aimerai plutôt que de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, nos décideurs nous permettent de les soulager. Vous m’excusez, une irrépressible envie me prend et je ne suis vraiment pas d’humeur à danser ce matin !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
04 mars 2021
2:44
Comme une envie de danser...
Ce matin, par exemple, je me suis réveillé avec une irrépressible envie de danser la valse, la valse à trois temps.
1… 2… 3… 1… 2… 3… 1… 2… 3… 1, le pied droit va vers l’avant, 2 le pied gauche va sur le côté, 3 pieds joints. Il parait même qu’il y a la valse à 6 temps 1… 2… 3… tout pareil ... 4… 5… 6… 4 le pied gauche recule, 5 le pied droit recule sur le côté, 6 pieds joints… C’est tout simple…écoutez à défaut de regardez… 1 Nicolas Sarkozy, son ami et avocat Thierry Herzog ainsi que l’ancien juge Gilbert Azibert sont mis en examen dans l’affaire des écoutes aussi appelée affaire Paul Bismuth, 2 Nicolas Sarkozy, son ami et avocat ainsi que l’ancien juge sont condamnés à trois de prison dont un ferme.
3 Nicolas Sarkozy, son ami et avocat ainsi que l’ancien juge décident d’interjeter appel contre cette décision et l’on repart à zéro… 1… 2… 3… 1… 2… 3… Bien que condamnés, ils sont désormais présumés innocents, Joker, increvable ou juste le droit français, appelez ça comme vous voulez… 1… 2… 3… 1… 2… 3… 4 Donald Trump est battu en novembre dernier, 5 Joe Biden devient le 46ème Président des Etats-Unis d’Amérique... 6 Donald Trump pourrait bien se représenter en 2024 et espérer battre les démocrates « une troisième fois » comme il dit. 1… 2… 3… 4… 5… 6… C’est la valse des Présidents… Le premier pourrait être empêcher de se représenter quant au second, il nous reste grosso modo trois ans pour espérer qu’un candidat d’envergure apparaisse dans le camp républicains pour lui barrer la route de l’investiture. C’était la valse des Présidents, la valse qu’on danse avec des gros sabots en espérant qu’ils dégagent…1… 2… 3… 1… 2… 3… moi je reviens demain !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
03 mars 2021
3:17
La nécessité de réinventer l'école
Le Bonheur à l’école, ces trois reportages seront diffusés cet automne sur Canal +. Martin Meissonnier ne se contente pas d’y tirer la sonnette d’alarme, il attire l’attention sur les trains qui arrivent à l’heure voire en avance pour filer la métaphore ferroviaire. Par habitude de penser le monde dans sa globalité et avec l’ouverture qu’on lui connait, Martin Meissonnier qui a entre autres produits pour ceux qui l’aurait oublié des albums mémorables de Fela, King Sunny Adé, Khaled mais aussi Big Men, une rencontre entre raï et reggae et tant d’autres, Martin Meissonnier donc, non content de dénicher des initiatives éducatives, des solutions sur les cinq continents, prolonge l’aventure du Bonheur à l’école par une plateforme interactive ou seront proposés une centaine de films documentaires courts sur des méthodes pédagogiques innovantes. La plateforme qui mise sur l’intelligence collective et la collaboration accueillera un espace de dialogue et d’échanges entre enseignants, parents et élèves afin de nourrir et se nourrir de cette intelligence collective. Pour mener à bout ce projet un appel à financement collectif, un crowdfunding comme on dit, un KissKissBankBank pour être pragmatique est ouvert. «Les premiers résultats sont très satisfaisants » commente l’instigateur du projet. « C’est surtout riche de contact nouveaux, de pistes de travail innovantes. » ajoute-t-il impatient. Pour en savoir plus les réseaux sociaux sont là et la page KissKissBankBank du Bonheur à l’Ecole, Happiness @ School, in english… Ré-enchanter la vie, moi j’aime !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
02 mars 2021
3:22
La liberté d'expression façon Voltaire
Le Voltaire dont il nomme son morceau est connu pour avoir dit, clamé, crié ou écrit : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous puissiez le dire ».
Je sais, au réveil, j’aime étaler ma confiture sur la tartine de votre petit dej’. Cette sentence-tarte à la crème de la bien-pensance qui permet à nombre de débatteurs de marquer leur désaccord tout en soulignant leur caractère tolérant, ouvert d’esprit, serait un fait d’arme de plume du sieur Voltaire. Sauf qu’à en croire de nombreux érudits, François-Marie Arouet, plus connu sous le blaze de Voltaire, ne l’aurait jamais dite, clamée, criée ou ne serait-ce qu’écrite. Elle ne figure en tout cas pas dans la lettre à l’abbé Le Riche où elle est censée se trouver et dans aucun autre document. Notre philosophe des Lumières et écrivain n’était d’ailleurs pas loin de penser le contraire, surtout si l’homme à la plume ou au porte-voix était journaliste. On ne lui en voudra pas. La guéguerre entre gens de plume, entre penseurs et commentateurs est bien plus ancienne encore. La sentence aux allures de cache-sexe n’en est pas moins belle et demeure un rempart à quelques ravageuses tentations à ne plus parler que d’une seule voix. Et puis au final quoiqu’on déblatère, c’est toujours la faute à Voltaire.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
25 février 2021
2:58
Marguerite Duras aux fourneaux
Alors quand il s’agissait de rédiger ses propres recettes, elle ne faisait pas de littérature, peut-être quelques ratures dans son cahier rouge, mais préférait avant tout nous mettre l’eau à la bouche car pour elle, la cuisine est l’art du partage. « Marguerite cuisinait pour ses amis. C’était sa façon de dire qu’elle les aimait » confiait Michèle Kastner en préambule d’un petit opuscule baptisé « La Cuisine de Marguerite » paru à la fin du siècle dernier aux Éditions Benoit Jacob.
Excusez-moi, je ne l’ai découvert que ce week-end. Je l’ai salivé, devrais-je dire tant en tournant une à une ses pages, je me suis imaginé dans sa cuisine à Neauphle-le-Château où elle résidait. Oui, je me suis imaginé à ses côtés, le fumet de ses plats me taquinant les narines, lisant ses conseils quant à la préparation du riz : du riz « parfumé » en sac plastique sans marque qu’on achète dans les boutiques d’alimentation vietnamiennes » disait-elle. « Même ce riz, il faut le laver. Raison de plus pour laver l’autre riz, celui qui a une marque, qui est bien empaqueté et vanté à la télé. Il faut le laver à plusieurs eaux pour enlever le reste de son qui l’enrobe et la poussière et l’odeur du sac de jute – l’odeur du cargo – qui est celle du pétrole. Sentez le riz pas lavé et sentez le riz lavé, vous verrez la différence » écrivait-elle avant de confier qu’il faut le laver entre 4 et 7 fois et que sa cuisson nécessite deux mesures d’eau pour une mesure de riz.
Son ultime conseil : n’achetez jamais du riz glacé à la façon de U.B. La marque française T.A. n’est pas fameuse mais lavée, elle se mangera. Je pense que vous avez identifiée sous les initiales, les marques Uncle Bens et Taureau Ailé. Après ce comparatif du riz signé Duras, je vous donne rendez-vous demain même heure même endroit, on parlera bricolage avec Jean-Paul Sartre ou motoculture avec Edgar Morin. Non je plaisante j’aurai mieux à faire !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
23 février 2021
3:00
Le droit de faire la fête
Plus de 50 ans plus tard, alors qu’on va tout droit vers un été des festivals assis, j’ai voulu savoir quels droits nous avions de faire de la tawa, la bamboche, la noce, la java, la foire, la bringue ou les 400 coups, quelles possibilités nous avions de nous réunir dans le respect des gestes barrières, il va sans dire.
Car le gouvernement de Jean Castex, son Ministre Véran en tête, recommande de ne pas être plus de 6. Que vaut cette consigne au regard de la loi ? Pas grand-chose à en croire d’éminents juristes qui invoquent la sanctuarisation du domicile de 21h à 6h du mat, sauf pour terrorisme, il va sans dire. Le respect de la vie privée étant garanti par la Constitution et l’article 9 du code civil… Ils ne peuvent rien ! Nous vivons dans un état de droit, si le niveau sonore de votre amicale réunion demeure faible et qu’aucune odeur stupéfiante ne s’échappe de chez vous, aucune moelle épinière surmonté d’un képi ne saurait dans un geste reflexe vous verbaliser ! Après, tout n’est question que d’intimidation, de bluff, de coups de pression. Restez calme, gardez votre masque et maitrisez vos propos, il ne vous arrivera rien. Quant à la mise en danger délibérée de la vie d’autrui, ce délit ne saurait être retenu car il implique un "risque immédiat de mort ou de blessures graves", ce qu’on ne saurait prouver aucun médecin. Restez prudent, protégez-vous, protégez les autres et ne perdez pas le gout du sel de la vie, ce petit rien, qui nous donne envie de nous lever le matin.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
22 février 2021
3:20
Hommage à Seb Bromberger et Tonton David
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
18 février 2021
3:28
Le monde mis en bière depuis plus d'un an, et sans mousse...
Très vite, le masque, le chacun chez soi, le couvre-feu et même la fermeture des frontières sont devenus la norme. Norme sanitaire et norme dans nos têtes. Chassez le naturel, il revient au galop.
« Quand je me regarde, je me désole ; quand je me compare, je me console » clamait le premier ministre québécois Daniel Johnson dans les années 60.
Alors entre désolation et consolation, on a ces derniers temps, tout comparé. Le nombre de malades comme celui des personnes déjà vaccinées, le nombre de lits en hôpital et le nombre de morts.
Macabre désolation, triste consolation dans un quotidien qui se conjugue à l’imparfait du futur, un temps dont on maitrise mal encore les déclinaisons et les inclinaisons.
Alors, à force de tout comparer, on s’est accordé sur un chacun chez soi et Covid pour tous ! Covid pour tous, pas de doute là-dessus. La pandémie est mondiale et ses solutions se devront de l’être, mondiales.
Cela fait bientôt 50 ans que le météorologue américain Edward Lorenz nous alerte quant aux conséquences d’un battement d’ailes de papillon au Brésil, quant à sa possible évolution, son éventuelle transformation en tornade au-dessus du Texas. Et l’on ferait comme si de rien n’était. On le sait, nous vivons tous sur la même planète, nos destins, nos futurs, nos devenirs appelez ça comme vous voulez sont liés. Nous ne sortirons pas de la crise, enfermés dans notre citadelle. Nous ne solutionnerons rien qui ne soit global et si ma double négation est un peu trop compliquée, je vous le dirai de manière plus explicite ce n’est qu’ensemble que nous trouverons des réponses à la crise du Covid, comme à celle du réchauffement climatique, comme à celles petites ou grandes qui jour après jour gagnent en intensité car c’est ensemble et séparément que nous faisons avancer le monde depuis toujours. Si le monde de demain est un autre monde, c’est avant tout notre monde à nous tous, ne l’oublions pas, ne faisons pas comme si nous ne savions pas. A demain.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
17 février 2021
3:03
La musique d'il y a 18.000 ans
Musiques de fête ? Allez savoir.
Bien sûr, il fallait pouvoir prier, parler aux esprits, échanger avec les ancêtres, communier avec la nature ou faire l’amour aux arbres un des passe-temps qui aidaient à traverser les nuits noires d’hiver.
Il fallait faire bamboche aussi car quand l’hiver givrait tant les lèvres qu’il faisait rimer noir et froid, il fallait faire bamboche !
Car quand, fleurissaient les premiers amandiers en plein cœur de l’hiver, ils n’espéraient qu’une chose : voir le bout du tunnel, en finir avec l’obscurité, croire en des jours meilleurs et des nuits écourtés, et espérer des températures plus clémentes et des monokinis tout riquiquis en peau de bête. Ils ripaillaient, festoyaient alors à n’en pas douter autour d’une côte de dinosaure grillée et d’une galette de ceréales broyées, cuite sur la pierre chaude. Si nos générations de chercheurs avaient songé à lever la tête, ils auraient peut-être découvert accrochés à la pierre, des restes de crêpes. Car hommes et femmes n’ont pas attendu le rite pascal de la traversée, du passage pour célébrer ce dernier tronçon de nuit, pour se dire que les beaux jours finissent toujours par revenir. Ce dont on est sûr ce qu’avant même les beaux jours, je serai là moi demain, même heure même endroit.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
16 février 2021
3:03
Désillusions d'un cowboy
Et puis très vite, j’ai été indien, parce que cow-boy, je ne pouvais plus… histoire de valeurs, disais-je en pédalant dans la rillette à défaut de choucroute.
J’ai abandonné mon arme à feu, pour une arme à flèche tel un cupidon de western spaghetti. Aussi loin que je me souvienne, les armes ont fait partie de mon imaginaire, parce que « pan pan, t’es mort », j’aimais ça quand j’étais minot… Ça ne dure jamais longtemps, en tout cas, jamais une éternité. On revit, c’est pour d’la fausse et moi mourir pour de la fausse, j’aimais ! Mourir au champ d’honneur, des flèches contre des balles ou clamser, calancher, trépasser dans un saloon, tant qu’c’était pour d’la fausse j’aimais bien.
Et puis, je n’ai plus aimé mourir, même pour d’la fausse parce que forcément un jour tu penses que ça sera pour de la vraie et dans la vraie vie, in the real life comme on dit dans les westerns travers de porc sauce miel, j’suis pas pressé. Je n’ai pas envie de me prendre prématurément la porte battante du saloon en pleine poire. J’ai pas envie de croiser la grande faucheuse même si je lui ai déjà fait la nique à plusieurs reprises.
Alors quand j’apprends que l’article 25 de la loi de sécurité globale, celui qui vient après l’article 24 qui nous est déjà resté en travers la gorge, quand j’apprends que cet article autoriserait un fonctionnaire de la police nationale ou un militaire de la gendarmerie toute aussi nationale à porter son arme hors service, dans des conditions définies par un arrêté du ministère de l’intérieur, et qu’en vertu de cela, on ne saurait lui interdire l’accès à un établissement recevant du public, je percute tel la gâchette sur le barillet, pourquoi 4 organisations professionnelles s’inquiètent.
En effet, pas plus tard que jeudi dernier, Technopol, le SMA, la FEDELIMA et De Concert ont, interpellé les sénateurs et sénatrices. Roulement de tambours. « Nous, festivals et lieux de musiques actuelles qui rassemblons des centaines de milliers de spectateurs et spectatrices chaque année, affirmons que dans ces lieux de fête, de rencontres et de création, aucune arme n’y a sa place, que cela est extrêmement dangereux. Ils ajoutent qu’au sein de leurs équipes de sécurité, personne n’est habilité à contrôler la validité d’une carte de police, possiblement falsifiable précise-t-il avant de porter un dernier coup contre ce projet. « Rien de plus simple, dès lors, pour qui souhaiterait commettre une tuerie de masse. ». Fin de citation. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé jouer aux cowboys et aux indiens… et puis j’ai grandi.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
15 février 2021
3:26
Baba Squaaly est hors de lui
J’l’dis aux enfants comme à ceux qui croient tout ce qu’on leur dit, c’est une image… sinon jamais j’aurai pu sortir de chez moi. J’n’ai pas deux paires de chaussures identiques et j’suis pas le genre de gars à sortir avec deux chaussures dépareillées. Déjà deux chaussettes, ça me pose question, genre une bleue une verte ou un rouge et une grise, c’est pas mon truc, même si je sens bien qu’ces derniers temps, il y a du relâchement sur la question. Depuis le premier confinement en fait, j’ai remarqué que lorsque ça commence à bouillir en moi. Lorsque mes contradictions internes sortent de leurs réserves. Lorsque je veux tout et son contraire plus que tout et n’importe quoi, lorsque je veux juste tout tout et tout, je me signe une autorisation. C’est cool, les autorisations, y en a pour tous les goûts. C’est comme chez les bons glaciers, y a tous les parfums d’autorisation, des autorisations à buller les yeux accrochés à la ligne d’horizon comme une paire de chaussettes de la même couleur cette fois-ci, des autorisations à la vanille, des autorisations
à signer, tamponner, valider mes propres autorisations. Au début, je trouvais cela ravissant, je l’avoue, mais très vite, s’autoriser à signer ses propres autorisations m’a couru sur le haricot comme on dit du côté de Tarbes. Peut-être peut-on trouver là les raisons de mon courroux matinal comme dirait le psy pleutre d’En Thérapie ? Peut-être pas ?
Quoiqu’il en soit, ce matin, je suis hors de moi. Pour vous, ça ne change probablement rien, vous n’avez pas l’image, mais ce matin, j’vous l’dis, j’suis hors de moi, physiquement à côté de mes pompes. Et je ne sais pas le temps qu’ça va durer, je sais juste que je vais tout faire pour partir en quête et à la conquête de mon for intérieur, une place que j’n’aurai jamais dû quitter. Ça va peut-être me prendre la journée, ou le week-end qui s’annonce dès aujourd’hui pour moi mais rassurez-vous, lundi matin, tout devrait aller mieux. A lundi alors et du bon temps à vous toutes et à tous d’ici là!
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
11 février 2021
2:28
Garder la tête froide dans le brouillard de la pandémie
Bien sûr, le président Macron Premier a parlé de guerre, plutôt que de révolution. Normal, c’est le chef des Armées. Il lui fallait bien ça pour avoir l’air d’être encore à la tête de quelque-chose, pour être acteur plutôt que spectateur. Alors va pour la guerre même si je n’aime pas ça, même si elle me donne la nausée avec ses odeurs de morts. Alors va pour la guerre parce que la guerre, c’est incertain, mais qu’on est là pour gagner au final, tête haute et fusil brandi ! Quand ? On ne sait pas vraiment !
Mais si l’on est plus nombreux et mieux armés, il y a de grandes chances que l’issue nous soit favorable et cela rassure. A-t-on assez de lit de réa et de respirateur ? Ça, c’est une autre histoire ou le début de l’histoire où tout s’est joué sans qu’on s’en rende compte malgré les messages de fumée des lanceurs d’alertes. La guerre, c’est un espoir, un objectif, une motivation et une folie, une folie qui peut durer. La guerre se doit d’aboutir, d’aboutir sur la paix. Car, Guerre et Paix sont antinomiques et inséparables. Guerre et Paix sont les Dupond et Dupont de notre histoire. Guerre et Paix sont comme les points et les traits du Morse, unis à jamais pour raconter notre monde. Sauf que la guerre d’aujourd’hui, notre guerre de la Covid n’a pas de fin, ou alors une fin qui se défausse, qui prend du recul, une fin passe-muraille, une fin infinie que rien ne contraint, une fin contrite, que rien ne circonscrit. Cette illimitée, cette négation de la limite nous rend dingue ! Cette illimitée nous rend tous dingue ; qu’on soit savant qui chaque jour apprend, qui chaque jour doit désapprendre un bout de son savoir, ou ignorant qui chaque nuit doit composer avec ce qu’il ne sait et se forger des certitudes pour tenir jusqu’au lendemain. C’est dans ce flou, dans ce brouillard épais que l’on doit garder le cap. C’est dans ce hammam de l’esprit où transpirent nos certitudes, et se ramollissent nos espérances et croyances que l’on doit ne rien abdiquer alors que virevoltent au-dessus de nos têtes des charognards malfaisants. Chaque jour est un combat pour garder la fleur au fusil et le sourire en guise de la baïonnette. Chaque jour est un combat…
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
10 février 2021
2:40
Les journées sans smartphone
Les premiers sont apparus à la fin du siècle dernier et il a fallu attendre 2007 et la commercialisation du premier smartphone avec interface tactile multi-point pour que pour que ce marché s'étende considérablement jusqu’à dépasser en quelques années celui des téléphones mobiles basique comme nous le rappelle l’ami Wikipédia. Franchement en 2001, ça enquiquinait qui le smartphone. Même Georges Walker Bush, le 43ème Président des Etats-Unis, n’avait qu’un Blackberry. Bon ok, aujourd’hui, c’est pas pareil, mon dernier rapport hebdomadaire d’utilisation du mien, et oui ça existe un téléphone qui te dit le temps que tu passes dessus, me signifiait qu’on consulte 210 fois par jour en moyenne. 21ème édition des journées sans smartphones.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
09 février 2021
3:44
Rendre hommage à Ibrahim
26 ans que des Marseillais attendaient ça ! 26 ans que des Marseillais demandaient, espéraient une rue Ibrahim Ali. Je dis bien des Marseillais. Je ne dis pas tous les Marseillais,
Cette ville à jamais la première, n’est exemplaire en rien, croyez-moi, il suffit de l’arpenter pour s’en convaincre. Pour savoir qu’ici ce n’est pas mieux qu’ailleurs et parfois pire. Qu’ici dans cette ville ouverte à tous les vents, le racisme existe aussi ; qu’ici le racisme a même tué.
Dimanche prochain, cela fera 26 ans que des Marseillais qui n’ont jamais admis qu’un minot qui court vers son salut à l’heure des derniers bus, soit abattu par un colleur d’affiche d’un parti qui a beau relooker son blaze, garde un n et la haine viscéralement ancrés en lui, 26 ans que des Marseillais attendaient que la municipalité reconnaisse son fils fauché en pleine course comme elle le fit à juste titre pour d’autres.
Pourtant dès 1997, la mairie du 8ème secteur, dirigée alors par le communiste Guy Hermier, s’était prononcée pour accoler le nom de ce Marseillais d’origine comorienne à celui de l’avenue des Aygalades. Un souhait jamais entériné par la mairie centrale dirigé jusqu’en juillet dernier par Jean-Claude Gaudin. Pour le vieux maire et son équipe, le nom d’un rond-point suffisait, un nom de rond-point attribué en 2001 sans même que la famille en soit avertie. Une famille qui l’apprendra par hasard quelques mois plus tard. Un nom de rond-point où personne n’habite et n’habitera jamais.
Un nom de rond-point et pourquoi pas celui d’un cul-de-sac ?
Bien sûr, ce n’est pas le seul écueil auquel Marseille est confronté, bien sûr cela ne dessine pas les lignes d’une politique économique ni même celle d’un futur écologique, mais cela raconte en filigrane comment dans une ville, la deuxième ville de France et la plus ancienne à la fois, une ville où vivent des humains qui ont des attaches au quatre coins du monde, tous peuvent désormais se sentir même au plus profond de leur malheur comme dans les moments de joie intense, d’une ville qui est la leur aussi, voire d’un pays ; qu’il n’y a pas de devoirs sans droits, puisqu’il n’y a pas de droits sans devoirs comme on ne cesse de répéter.
Dimanche 21 février, ces marseillais amis d’Ibrahim Ali, de sa famille ou juste personne révoltées par ce meurtre se retrouveront comme chaque année, avenue des Aygalades, Avenue des Aygalades - Ibrahim Ali.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
08 février 2021
3:11
Pas de flouze pour Mediapro
C’est le oaï. Un oaï XXL, même… Le genre de oaï que même en cauchemar, tu as du mal à imaginer. Alors que les supporters et autres amateurs de ballon rond ne peuvent plus se rendre au stade pour cause de Covid, les droits télé de la ligue 1 ne trouvent pas preneur après le fiasco financier du diffuseur espagnol Mediapro qui avait fait main basse sur les droits de retransmissions du football hexagonal ! Personne n’en veut, pas même l’acheteur historique Canal +. Quant aux autres acquéreurs potentiels, les Amazon, et autres Eurosports, ils proposent des prix dérisoires, inacceptables aux yeux et au porte-monnaie de la Ligue de football professionnel qui gère l’appel d’offres. Pas de retransmissions, donc pas de droits-télé payés au club, donc pas de flouze, pas de grisbi, pas de monnaie pour payer les stars du ballon qui de fait, vont aller pousser la baballe sous d’autres couleurs dans d’autres championnats pour peu que l’herbe y soit plus verte ailleurs.
Il faut savoir que ces droits représentent pratiquement 50% du budget d’un club, ce qui a de quoi provoquer quelques entorses à la calculette et aux chéquiers des investisseurs qui ont cru se refaire la cerise, ou du moins une notoriété en investissant dans un club. Ajoutez à cela, des crises de foi locale, comme ce qui s’est passé le week-end dernier à la Commanderie, le centre d’entrainement de l’équipe marseillaise et vous comprendrez que mon aoï en début de papier n’avait rien d’exagérer, que je ne vous le faisais pas à la marseillaise, façon grandiloquente. D’ailleurs
Armel, Sarah-Lou, pouvez-vous m’indiquez, me confirmez sur quelle chaine se jouera, le classico dimanche ? Et oui c’est déjà le retour d’OM-PSG et pas sûr que je vous en parle lundi !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
04 février 2021
2:57
Marcher à l'aventure
Marcher à l’aventure, le regard exilé, excité par ce pays sage, banal ou extraordinaire, par ces paysages quotidiens qu’on découvre autrement jour après jour.
L’hiver, le froid bien sûr; le bout des doigts qui piquent, le nez qui goûte et rien de séduisant à l’horizon.
Gris sans nuance, uniforme, le plat sur la couture d’un pays entre deux couvre feux. Gris-Gris, en attente de vie.
Se perdre, abandonner son gps et ses mémoires, se perdre et trouver un chemin plutôt que son chemin. Enjamber la boue. Fuir la routine du trottoir qu’on fait et refait, s’aventurer entre ces arbres nus presque mort.
Avancer sans savoir, des questions plein la tête.
Ecraser la terre molle dans laquelle ton pas s’enfonce, le pavé humide sur lequel il chasse, sans gain.
Marcher sans mots dire, la tête vide, le regard absent et tout voir. Voir ce qu’on ne voit pas, ce qu’on ne voit plus, s’imprégner pour essayer d’imaginer ce que l’on ne sait, cet inconnu qui devient notre présent, ce conditionnel et ses impératifs.
Ne pas savoir comme au premier jour. Parce que le monde est ainsi, perclus de certitudes et perçus comme un doute infini.
Marcher, marcher encore, encore marcher parce que s’arrêter c’est risquer la nuit, risquer le noir qui aplanit les reliefs sans lune au-dessus de la tête, sans lune comme réverbère. Marcher, réveiller notre corps, déconfiner nos esprits… Marcher, marcher jusqu’à demain.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
03 février 2021
2:40
Aux boulets climatiques
Il y a tout juste une semaine, pas plus tard que mardi dernier sur un podium installé à proximité de l’Assemblée Nationale, Greenpeace organisait sa cérémonie de remise de Prix aux Boulets du Climat. Quelques dizaines de militants étaient réunis pour cet évènement germanopratin à envergure national voire plus. L’organisation qui fête son cinquantième anniversaire cette année avait proposé aux internautes, une votation comme on dit en Suisse. Ils souhaitaient honorer « les professionnels du renoncement et les spécialistes de la poudre aux yeux en matière d’écologie. ». Pas moins de 30.000 internautes ont pris part au vote. On est quand même loin des 66 millions de procureurs qu’affectionne notre Président.
Mais revenons à nos boulets. Deux catégories avaient été définies le ou la Boulet du Climat catégorie “Ministre” et le ou la Boulet du Climat catégorie “Parlementaire”.
Aucun des nominés n’a fait le déplacement. Je me contenterai donc juste de citer les winners à savoir dans la catégorie ”Ministre” : Barbara Pompili et dans la catégorie « Parlementaire” : Mohamed Laqhila. La première qu’on surnomme “La tueuse d’abeilles” doit son élection à un magnifique retournement de veste. Elle a fait revenir sur le marché, les néonicotinoïdes, des pesticides tueurs d’abeilles qu’elle avait elle-même fait interdire dans une loi de 2016. Quant à Mohamed Laqhila, le député LREM a lui défendu à l’assemblée l’idée et fait voter des subventions à Total. Ainsi le pétrolier peut désormais utiliser avec le soutien du gouvernement de l’huile de palme dans ses carburants ; huile de palme dont on sait que la fabrication conduit, à une déforestation massive.
Un Prix spécial du jury a même été remis à Emmanuel Macron. Le Président qui ne figurait sur aucune liste a spontanément été désigné comme Roi des Boulets pour ses fausses promesses et ses vrais renoncements. Les votants pensaient évidemment à la Convention citoyenne, au CETA, à la déforestation importée, au glyphosate, à la relance climaticide… Ni plusse ni moinsse ! Il est vrai qu’ici en France, on aime le Grand guignol et la caricature, parce que cela vaut souvent mieux que de longs discours !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
02 février 2021
3:01
Une série où rien ne se passe
Fallait qu’il m’explique que le genre avait révolutionné le cinéma. Que le format offrait plus de libertés, que c’était innovant pas trop long, et surtout bien pratique les week-end de pluie, qu’en un marathon, tu pouvais te faire tous les épisodes d’un seul coup d’un seul ou presque. Je souriais parce que le mot épisode, me faisait resurgir des images des Saintes Chéries ou de l’Homme des Picardie, les séries de mon enfance, les feuilletons comme on disait !
Dernièrement couvre-feu oblige, je me suis reposté devant ma télé et ai lancé une série presque au hasard. Et le hasard a bien fait les choses ; car cette série a été réalisée pour moi je pense. Pour moi et toutes les personnes qui comme moi sont un poil bordélique. Je l’avoue, j’suis si bordélique que pour moi on ne compte plus en poil, mais en moumoute. J’suis si bordélique que lorsque que j’ai regardé le nouvel Arsène Lupin… je n’ai même pas été capable de visionner les 5 épisodes dans l’ordre.Revenons à la série qui occupe mes soirées de cette fin janvier. Il ne s’y passe rien, mais tellement rien, rien avant, rien pendant et rien après, que ça ne change rien, il ne se passe toujours rien et on trouve ça normal, pire on aime, moi en tout cas ! La série s’appelle The Detectorists et tourne autour de deux héros Andrew et Lance qui n’ont rien d’héroïque, deux chercheurs de métaux qui espèrent bien dénicher un trésor. On les suit week-end après week-end, faisant flotter leurs détecteurs à quelques centimètres du sol, dans la campagne anglaise, la camera ne nous épargne aucun coquelicot, aucune pie, aucune brindille ou meute de terre. Et bien sûr hormis des capsules abandonnées, ils ne n’invente rien et nous, on en redemande. Andrew et Lance sont deux bons amis à qui il n’arrive pas grand-chose. Leur destin de loosers les devance. Leur vie est ainsi tricotée, une maille à l’endroit, une maille à l’envers, une maille à l’endroit, une mille à l’envers, une maille à l’endroit, une mille à l’envers, une maille à l’endroit… Une sorte de Derrick britannique où l’amitié bienveillante de nos deux héros aurait pris le pas sur la solitude de l’inspecteur. Leur casque rivé aux oreilles, Andrew et Lance sont coupé du monde et ça fait un bien fou. Habituer son cerveau à l’ennui est dans les mois à venir. J’en redemande même sans vraiment me soucier de l’ordre. Je replonge dare dare, un autre pour la route voire un troisième. La série s’appelle The Detectorists. Très anglais, et puis, moi j’ai pas le temps, je préfère dormir.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
01 février 2021
3:32
Pas de taureaux et d'alcool cette année ?
En VinVin et un, les organisateurs de la Féria d’Arles en accord avec Patrick de Carolis, Mairie de la plus grande commune de France puisqu’elle s’étend sur un peu plus de 75.000 hectares, ont convenu de reporter la chose aux jours chauds et ensoleillés du premier week-end de juin, aux 4, 5 et 6 juin pour être précis. Ils espérent que les jauges autorisées alors permettront la rentabilité de la manifestation. Une place sur deux, ou sur trois dans les arènes, un mètre voire deux entre chaque buveur dans les bodegas compliquent fortement l’équation. Mais bon, la solution est peut-être là dans le report des manifestations hivernales à des jours meilleurs, moins virussés. Décalons Noël au 25 juillet, et le jour de l’an au 1er août. « Noel aux balcons et Pâques en juin » est un nouveau mot d’ordre à faire tourner, à populariser !
Cela à l’air tout con, mais pourquoi pas d’autant plus que décembre et janvier sont avec juillet et aout, les deux seuls mois de 31 jours à se suivre dans le calendrier. Etonnant, non ? On ne changerait rien à nos biorythmes et croyez-moi pour avoir déjà vécu une fin d’années sous des tropiques plus ensoleillées, je peux vous dire que ça change la vie de croiser le père Noël en maillot de bain et tongs plutôt qu’en cape et bottes.
Y a des matins comme ça, au réveil, où je suis content de moi. Ce matin, je le suis et je sens que cette satisfaction va m’accompagner tout le week-end, week-end que je vous souhaite d’ores et déjà excellent.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
28 janvier 2021
3:27
Les variants, les variants, les variants...
Pourtant aussi loin que je me souvienne que ce qui me pourrissaient la vie, minot, ce n’étaient pas les variants, mais les invariants…
Armel, Sarah lou ne me demandez pas de quoi il s’agit, je ne sais plus. Pour tout vous dire je n’ai jamais su, je m’étais fait un mot d’excuse…
Et oui, déjà !
A l’heure du cours de math, j’avais prétexté un rendez-vous chez un toubib pour rejoindre le flipper au fond d’une arrière salle de café et dépenser les 3 francs que j’avais en poche. C’est dire si les invariants me laissent de marbre, alors les variants, des trucs qui bougent tout le temps, ce n’est pas pour moi…
En y réfléchissant bien, je crois me souvenir qu’il était question de fonction, de courbe, de polynômes symétriques élémentaires, de groupe orthogonal et d’espace euclidien. Shake baby, shake et cela fera peut-être pschitt comme une bouteille de selecto coca sur la plage arrière de la golf gti en plein été !
On a donc affaire à des variants…
Des variants britanniques, des variants sud-africains, des variants brésiliens qui en camoufleraient des japonais ou l’inverse.
Le pire c’est que la liste est extensible à l’infini ou presque car, quand, on aura écumé les différentes nationalités des 5 continents, on pourra attaquer les spécificités régionales.
Le variant breton, n’a j’en suis sûr rien avoir avec le variant berrichon ou bourguignon. Et que penser du variant corse, doit-on le redouter ou chercher à l’apprivoiser, le dompter ou juste s’en méfier ?
Le variant marseillais serait parait-il un habitué des bistrots, ce qui expliquerai que le Ministre Véran nous les ait fermés très tôt.
Il serait tout jaune pour passer inaperçu à l’heure de l’apéro.
Je vous l’dis, c’est le oaï, le grand oaï.
Qui plus est chacun des variants n’a pas besoin de passeport pour franchir les frontières et ne boit la tasse au premier chavirement venu.
Tremblez zemouriens de tous pays, l’heure du grand remplacement a sonné !!
Vous qui ressemblez au vison qui plus encore que le pangolin, serait à l’origine de nos maux il va falloir penser à se passer de vos services, donc de vos fourrures, vous voilà inutiles. Vous ne servez à rien !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
27 janvier 2021
3:26
Une porte sur le rythme Africain des années 1970
Guem, Abdelmadjd Guemguem de son vrai nom, nous a quitté le 22 janvier dernier, il allait avoir 74 ans, le 9 mars prochain.
Ce gamin de Batna, au Nord-Est de l’Algérie, percussionniste, danseur et footballeur avait quitté la capitale des Aurès dans les années années 60 pour venir jouer au Red Star, à St-Ouen en périphérie de Paris.
Mais plutôt que de se contenter de taper dans le ballon, il frappe aussi les peaux tendus de ses tambours dans les cafés des quartiers populaires de la capitale française, avant de se produire sur la scène de l’American Center, l’institution culturelle parisienne. On l’y voit aussi bien jouer au côté des jazzmen Steve Lacy, Michel Portal, que du bluesman Menphis Slim ou de la chanteuse Colette Magny. Il y donne des cours aussi. C’est un prolongement naturel de son activité de musicien. « Une passion ça se partage » aimait-il à répéter.
S’ils sont nombreux à avoir appris à ses côtés, ils sont plus nombreux encore à s’être nourri des rythmes de ses albums, à avoir essayer de les reproduire, de s’inspirer de leur musicalité. Il est sans en avoir eu conscience l’inventeur officiel de la notion de distanciel, tant ils sont nombreux a s’être formé à l’écouter de ses disques, sans jamais le rencontrer. Pour le tabliste Prabhu Edouard ou Hamid Gribi avec qui je me suis entretenu depuis l’annonce de le décès de l’Homme aux Mains d’Or comme on le surnommait, il est une source d’inspiration. Le premier salue au-delà de sa technique rythmique, sa capacité à inventer des grooves et des mélodies, à faire chanter les peaux celle des tambours comme celles de son public, de ses auditeurs. Il savait donner du grain à moudre au percussionniste venu l’écouter comme au néophyte. C’était un généreux passeur, un danseur aussi. C’était un maître, un Ustad comme on dit en Inde, un musicien qui avait ses preuves sur scène, qui compose et transmet.
Hamid Gribi se souvient lui qu’il y a une quinzaine d’années alors qu’il faisait sa première partie avec le groupe marseillais Jugal Bandi, Guem était venu le voir après les balances pour lui demander si il était d’accord pour l’accompagner sur un titre. Bien sûr avait dit le musicien qui s’en souvient encore. Une anecdote qui ne surprends pas le percussionniste Guadeloupéen Roger Raspail qui, en 1976, était venu suivre les cours de Guem au Centre Américain et s’était retrouvé sur scène avec lui au Festival de Jazz de Nîmes . On a joué ainsi à plusieurs reprises et j’ai eu le bonheur de l’inviter en retour sur l’un des mes concerts au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
26 janvier 2021
3:40
Baba, dans son clubster, joue avec les mots
Il est des mots qui s’inventent encore et encore pour dire notre monde, ses maux comme ses bravos. Je n’en ai inventé aucun, juste choisi, cueilli un bouquet un matin sur le net, à l’heure où rosit l’horizon, un bouquet de mots sauvages, qui ont fleurit sans faire de bruit dans la nuit cadenassée de l’an 1 de la covid.
J’ai cueilli pour vous
Airgasmer,
s’attestarder,
clubster,
facultatoire,
gelousser,
masquaras,
masquarpogne
Certains gagneront leurs lettres de noblesse, passeront à la postérité, et viendront finir leurs jours dans le dico. Je pense par exemple à airgasmer ou s’attestarder. Le premier qualifie l’instant précis où tu prends une première bouffée d’air et ton pied par la même occasion, en enlevant ton masque. Le second n’a guère besoin d’explication tant son sens est flagrant. Il s’agit mais vous l’aurez deviné je pense de remplir son attestation alors que vous êtes déjà dans la rue. Combien de fois cela vous est-il arrivé ?
Le clubster est lui l’endroit de rencontres pas dénué de risques, où tu retrouves ami.es et inconnu.es pour quelques pas danses ou pour un verre sans masque au comptoir.
Facultatoire, se dit d’une chose, d’une action qui est facultative et qui très vite devient obligatoire.
Gelousser consiste à envier son prochain qui s’enduit les mains de gel hydroalcoolo alors que nous, on en a plus.
Quant à masquaras et masquarpogne, les deux s’écrivent avec un q et ont avoir étymologiquement avec le masque et son port, un port désormais presque aussi célèbre que celui d’Amsterdam. Masquaras souligne d’un mot d’un seul, cette pratique très courante chez les porteurs de lunettes, qui consiste à porter son masque sous le nez.
Quant à masquarpogne, il évoque le port du masque à la main plutôt que sur le visage, port qui est rappelons-le est d’aucune efficacité, en matière de geste barrière comme de contravention. C’était donc mon bouquet de mots choisis, cueillis sur la toile il y a quelques jours, mots que je vous laisse mastiquer, siffloter, apprécier en bouche avant de les utiliser. Prenez en soin, ils sont précieux.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
25 janvier 2021
3:25
Le couvre-feu à Marseille a parfois des allures de 23 décembre
Loin de moi, l’idée de remettre en cause ce couvre-feu décidé par des comités d’experts, juste de relater, de témoigner de sa respectueuse application. Car le couvre-feu est respecté, même à Marseille. La ville qu’on dit rebelle, joue le jeu. Bien sûr, il y a bien quelques énergumènes de deux sexes qui se baladent bras dessus bras dessous ou en solo, passée l’heure fatidique, mais grosso modo à 18h, la ville dort. Tout le monde a fait ce qu’il faut pour, raflant les minots à la crèche ou à l’école, troquant sa baguette de pain contre un sourire et quelques pièces de monnaie ou un sans contact hygiénique. Tout le monde a rejoint ses pénates dans les délais impartis. Jeannot, notre premier ministre, peut être content, les français ne font pas chier !
Y a peut-être que le samedi où ça coince un chouya. Pas que nous soyons plus indisciplinés, car tout le monde a prévu de faire ce qu’il faut, d’être dans les clous, sauf que la ville le samedi, allez savoir pourquoi, a des allures de 23 décembre ; quand à quelques heures de Noël, tu n’as pas encore coché toutes les lignes sur ta liste de cadeau. Quand tu cours après le bouquin pour belle-maman, le jeux vidéo pour ta sœurette qui au train où vont les choses sait que son bac est déjà dans la poche ! Le samedi, dès 17h, la ville a des allures d’avant Noël, sans Noël, sans chapon et sans champagne ! la ville a des allures d’avant Noël sans fête de famille, ce qui pour certains peut-être un plus… sans fête tout court. Tout le monde court. Tout le monde s’agite ; car dans quelques minutes, tout le monde devra être rentré. Tout le monde sauf les heureux possesseurs de toutou, de canidé domestiqué qui eux peuvent pour satisfaire les besoins de leur animal de compagnie arpenter la ville en dehors des heures de couvre-feu et dans la limite du km autour de chez soi. Mais a-t-on pensé un instant au maitre ou à la maitresse du toutou qui à l’extrême limite du kilomètre autorisé a une envie pressante de type petite ou grosse commission, que peut-il faire ? Dans une ville comme Marseille, deux fois et demi-grande comme Paris, on en compterait qu’une poignée. Mais j’égare, cela est sans rapport avec le couvre-feu, juste avec rapport à l’hygiène public et à la fermeture des bars ! Je vous laisse, ça urge… Bon week-end à toute et à tous !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
21 janvier 2021
3:26
Donald Trump, loin derrière Wikipédia
Quant au 20ème anniversaire de Wikipédia, je dirai juste, que l’encyclopédie 2.0, l’encyclopédie libre est au savoir ce que les Fichiers Waw sont à la musique. Ils ont fait de la place dans nos bibliothèques. Chez Donald, on ne peut pas dire que les encyclopédies étaient très consultées. Mais elles probablement étaient là parce que c’est une histoire de standing… une belle rangée d’encyclopédie, ça pose son homme et encore plus son canard.
Oui, Trump a un prénom de canard et alors… Il aurait bien pu s’appeler aussi Picsou, l’oncle de Donald, le frère de sa mère pour être précis. Son business passant avant tout ou presque. Il n’y a que ses légendaires parties de golf qui peuvent l’amener à délaisser son business le temps de pousser la baballe au fond du troutrou. Il va avoir du temps pour ça… du temps pour fouler le green et peut-être même consulter cette mine de savoir qu’est Wikipédia, cette intelligence collective qui a révolutionné notre rapport au savoir. Plus aucune question ne peut rester sans réponse. Et s’y cherche par exemple la date de création de wikipedia je peux lire que la vénérable institution a été lancée officiellement le 15 janvier 2001, on ne va pas chipoter pour 5 jours, Wiki a été lancée pour soutenir Nupedia, un Wikipédia redigé par des experts des domaines concernés. Nupedia est aujourd’hui aux oubliettes numériques et Wiki fête avec brio ses vingt ans. Bon anniversaire à Wiki et bon vent à Donald !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
20 janvier 2021
3:13
Les coiffeurs ont comme un "hair" de déjà vu...
N’est-il pas écrit dans la Bible qu’ « au début était le verbe » ?
Soyons sérieux, si au début était le verbe avant même qu’on ait la playStation 18, la nintendo XP+ ou les réseau sociaux, c’est bien pour qu’on le torde ce foutu verbe, qu’on s’en amuse et qu’on en joue de cochon, non ?
Le jeu de mots a donc naturellement pris sa place dans notre monde.
Aujourd’hui quand je sors de chez moi, à l’autre bout de la chose, car pour l’instant on ne connait de fin plus ultime que le présent dans lequel on est plongé, à l’autre bout donc quand je sors de chez moi, je croise au gré de mes pérégrinations des coiffeurs au nom en hair comme cheveu en anglais, je pense à “Savoir coiff hair” , “Mission Hair”, “de quoi ai-je l’hair ?” ou “Aff’hair de style” quand ce n’est pas, en français dans le texte, attend’tifs… le coiffeur est je ne sais pourquoi un pro du jeux de mots, probablement une déformation professionnelle, quand par nature, tu coupes en quatre les cheveux. Rien ne t’arrête.
Mais ce n’est pas le seul, il y a aussi ces bars à bières où je me suis arrêté : Le Guet à Pintes ou Houblon ou brune… et je ne vous parle pas du pressing baptisé “Ça va l’fer” F E R, du fromager dénommé “Le brie qui court”, du marchand de fruits et légumes ”Chez Robin des Bios” ou cette charcuterie ”Aux Gens Bons” en trois mots. Je me souviens m’être arrêté devant une boulangerie bretonne, tout simplement baptisé du surnom de son proprio, chez Steve McKouign, dont l’orthographe rappelle plus le Kouign amann, ce gâteau breton veritable suicide calorique, que le nom de l’acteur américain révélé au grand public avec la série “Au Nom de la Loi” où il incarnit Josh Randall, un chasseur de primes hors pair, un chasseur de primes comme moi aujourd’hui je chasse les jeux de mots.
C’est dit, je l’avoue, n’en parlons plus !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
19 janvier 2021
3:17
La procrastination, un art de vivre
Ceux qui me connaissent, savent que c’était bien avant l’arrivée des radios libres sur la FM.
Dans ma cuisine, mal réveillé, j’entendais les infos du matin tout en révisant à l’arrache mes leçons. Un peu plus tard, les yeux encore endormis, j’écoutais la voix de l’éditorialiste qui jour après jour donnait le pouls de la journée. Il reprenait les propos d’un tel ou d’un autre, les analysait, les critiquait, les vilipendait ou leur donnait quitus. Je m’en souviens. J’imaginais ces magisters tels des avocats drapés dans leurs vertus et leurs partis-pris. Je les aimais ou les détestais selon les thèses qu’ils déroulaient au micro. Sa voix docte, leurs voix car ils étaient plusieurs, ne sont jamais très loin quand vient l’heure de mon billet.
Mais quitte à vous décevoir, j’ai réalisé dernièrement que mieux qu’éditorialiste, j’aurais aimé être reporter, je crois.
Oui, reporter !
J’aurais aimé être ce journaliste toujours prêt à partir pour ailleurs, à partir sur tous les fronts, reporter de guerre ou reporter de paix plutôt, reporter culturel, un billet d’avion ou un ticket de métro dans la poche, parce que l’ailleurs est parfois au coin de la rue !
J’ai ça en moi. Je l’avoue.
Reporter culturel, quel beau métier !
Aller traquer l’info, aller rencontrer les musiques où elles se trouvent, s’épanouissent, quel kif. J’adorerai.
Reporter, un métier d’avenir qui plus est !
Oui Reporter, un métier d’avenir car aujourd’hui et ce n’est pas la dernière conférence de presse de Jean Castex qui me donnera tort : tout est reporté !
Tout est reporté à demain ou à plus tard, à une date ultérieure, une date qu’on reportera encore et encore parce qu’il en va ainsi des choses non essentielles qui me donnent à moi comme à vous peut-être en studio, comme à vous probablement chez vous, envie de vous lever.
Tout ou presque aujourd’hui est procrastiné… car la procrastination est le nouvel art de vivre, ou plutôt le nouvel art de patienter en attendant de vivre dans un futur irréel, un futur qui avale notre quotidien impossible, notre présent déporté, notre quotidien reporté à des jours meilleurs.
Reporter, un métier d’avenir, si avenir on a !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
18 janvier 2021
3:24
L'obscure clarté du foie gras
J’ai même déniché sur la toile plusieurs recettes et pas juste des variantes. On peut par exemple en réaliser à partir de pois chiche, champignons et cannelle
ou de purée de marron non sucrée, noix de cajou, huile de coco, ail, échalotes et d’une goutte d’Armagnac…
Vous me direz, « mais pourquoi, donc Squaaly, parler aujourd’hui de Foie Gras Vegan ?
Tout simplement parce qu’à quelques heures de la nouvelle intervention de Jean Castex, et alors que l’idée d’un reconfinement partiel ou total semble s’enraciner dans les hémisphères cérébraux du premier des Ministres de la Douce France et de ses conseillers, je me dis qu’il va bien falloir s’occuper dans les semaines à venir. Alors pourquoi pas, tester ce foie gras vegan pratiquement un an avant les fêtes de fin d’années 2021, d’autant qu’on n’est pas sûr qu’elles soient maintenues au train où vont les choses, et surtout parce que comme le rappelait le romancier André Maurois : « le monde progresse grâce aux choses impossibles qui ont été réalisées ! ». Alors si je peux moi aussi, avec toute l’humilité du grand toqué que je suis, si je peux aider au progrès du monde, vous m’en voyez ravi de bon matin. J’y retourne , il est temps que je mette tout ça en pot.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
14 janvier 2021
2:29
Le concert de tous les tests
Tout allait très bien, j’avais bossé le sujet, étudié les résultats, analyser les courbes, pointé les inflexions, examiner les pics et surtout digérer les conclusions. J’étais au top sauf que pendant la nuit, pendant que j’étais avachi devant ma télé, je me suis fait subrepticement braquer le sujet, et vous ne devinerez pas j’en suis sûr, par qui ?
Par Paul Sernine, alias Luis Perenna, alias Arsène Lupin.
Oui, par Arsène Lupin.
Par le personnage imaginé il y plus d’un siècle par Maurice Leblanc.
Par le plus grand des voleurs.
Par ce gentleman cambrioleur qui s’empare de vos valeurs comme le chantait Jacques Dutronc… ou plutôt par un de ses disciples, Assane Diop, incarné par l’Intouchable Omar Sy.
Je me suis enfilé les 5 épisodes d’un coup. J’ai plongé dans ce Paris d’aujourd’hui, dans ce monde actuel où il est autant question de classe, de domination, de racisme, que d’enfant de divorcé, d’amour qui rime avec toujours et de savoir-vivre un tantinet désuet mais si appréciable.
J’ai tout vu de cette saison 1 qui se termine où tout devrait commencer, ce qui est plutôt prometteur pour la saison 2.
Vous l’avez probablement vu aussi, puisque la série a fait un carton ici comme à l’étranger, inutile donc que je vous en dise plus.
Quant à l’expérimentaion barcelonaise qui devrait finir par arriver dans l’hexagone, à Paris et à Marseille me souffle-t-on à l’oreille, il se dit qu’il faut encore attendre quelques jours avant de pouvoir en dire plus. Suspens, Suspens !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
13 janvier 2021
3:00
Les variants vous guettent
On n’a pas fini le premier épisode, un peu longuet il est vrai, que de suites inattendues viennent s’agripper à nos masques. On parle désormais de variants britanniques et même sud-africains, sans qu’on sache exactement ce que cela veuille dire, si ce n’est que cette paire de mutants semblent faire plus mal encore que le virus mère. Mais à quoi reconnait-on le variant qui a traversé la Manche et comment s’assurer qu’il ne franchisse pas notre masque, question primordiale à mes oreilles, d’autant qu’il a été repéré à Marseille ces derniers jours, après un test effectué le 31 décembre dernier.
Certains pensent être à l’abri considérant à l’instar d’Armel ou de moi-même que notre anglais est “so bad” qu’il n’osera s’attaquer à nous. Rien n’est prouvé ! En attendant, la ville qui est donc sous couvre-feu à 18h depuis dimanche, pourrait bien être reconfinée ; c’est en tout cas ce que souhaitait la première adjointe et médecin Michèle Rubirola pas plus tard qu’hier matin sur les ondes de BFM TV.
« A jamais les premiers » me souffe-t-on dans l’oreillette… Une devise qui tombe à pique après que les dirigeants de l’OM est proposé de transformer le stade en immense vaccinodrôme, une éventualité saluée positivement par le maire de Marseille Benoit Payan. A jamais les premiers car oui ici tout va effectivement plus vite qu’un tweet de Donald sur la toile cirée.
Marseille, pourrais-même être dans les semaines à venir ville test avec Paris, et organiser un concert grandeur nature afin d’étudier la diffusion du virus in vivo. C’est ce qu’on appelle si je ne me trompe un bouillon de culture.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
12 janvier 2021
2:54
De l'aiguille à la poutre dans l'oeil
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
11 janvier 2021
2:52
La techno en arrêt
J’avais oublié que dans notre monde, on préfère réprimer que d’accompagner, interdire que d’imaginer des solutions aux problèmes qui se posent. Dire non est tellement plus simple. Non c’est non et tant pis pour tous ceux qui espéraient, attendaient, réclamaient un oui.
« Et les risques ?», m’interrogez-vous en chœur dans l’oreillette « et les risques ? » vous demande-je de répéter plus fort dans le micro pour que nos auditeurs et auditrices profitent eux-aussi de vos légitimes questions, vos possibles angoisses ?
Oui les risques, parlons-en !
Tout à l’heure quand toi Armel ou toi Sarah-Lou, vous sortirez après l’émission acheter votre paquet de clopes, vous risquez de chuter dans l’escalier, de vous faire écraser par un automobiliste occupé à répondre à un sms ou pire encore de succomber aux affres d’une longues maladie qu’on appelle cancer… et pourtant personne ne vous interdit d’emprunter l’escalier, de vous rendre au tabac et d’acheter votre paquet de 20 blondes. Personne !
Je me souviens qu’il y a quelques jours, en Bretagne, une bande de druides avaient réalisé leur rêve sans qu’aucun réveil ne vienne stopper leur projet. Ils avaient investi un hangar désaffecté, un espace suffisamment ventilé pour que les gouttelettes de virus si gouttelettes il y avait, ne stagnent pas. Ils avaient même convié des militants de l’association Techno+ qui depuis 25 ans défend la culture techno tout en développant une politique de réduction des risques liées aux pratiques festives qu’il s’agisse de l’alcool, des drogues, des relations sexuelles, du niveau sonore et même à cette occasion, de la covid.
Ces délinquants comme les a qualifiés notre Ministre de l’Intérieur ont posé plus q’un système son. Ils ont posé un acte politique comme ils le revendique dans une tribune envoyée à Libération. Ils ont fait le pari de la responsabilisation, de l’intelligence plutôt que celui de l’interdit, de la répression. Ils ont fait le pari de la vie en toute conscience, de la vie et du vivre ensemble, malade et non malade, en prenant soin de soi et de l’autre. C’est aussi ça la force de nos rêves.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
07 janvier 2021
2:45
En prison pour avoir voulu
Au fil de la journée sont arrivés sur nos bureaux et dans nos ordis respectifs, un lot de news, de bonnes comme de mauvaises nouvelles.
Toutes n’ont pas eu le même écho…
Par exemple, à l’heure du casse-croute, la non-extradition du lanceur d’alerte Julian Assange vers les Etats-Unis a mis en émoi les rédactions du monde entier, entre cris de victoire et soupirs de soulagement parmi les soutiens du fondateur de WikiLeaks. Mister Assange, Julian Paul Hawkins de son vrai nom, risque pas moins de 175 années de zonzon, si il sort de sa tanière londonienne, une tanière qui est déjà une géole où il croupit pour une histoire d’agressions sexuelles en Suède. Son crime aux yeux de la justice américaine rappelons-le est d’avoir divulgué 700.000 documents top secret au sujet des guerres d’Irak et d’Afghanistan et d’avoir ainsi mis en danger la vie de militaires américains, selon la justice de son pays.
Un chouya plus tard dans la journée et par un fil d’info amical dans un premier temps, j’apprenais la condamnation à trois ans de prison de l’artiste et activiste algérien Walid Kechida. Investigation faite, ce militant du hirak en détention provisoire depuis le 27 avril 2020, ce Monsieur Plus de la démocratie algérienne, se voit reprocher par les autorités de son pays la création sur facebook d’un groupe baptisé Hirak Memes où le dessinateur prolonge en dessin et en satire, le combat contre le pouvoir, combat rendu impossible dans la rue du fait du Covid et des mesures de confinement.
Vous me direz, le procureur de la République du Tribunal de Sétif avait réclamé 5 ans de prison et une amende de 500.000 dinars, soit environ un peu plus de 3000 de nos euros. Doit-il se considérer heureux de n’écoper que de 3 ans ?
Je ne sais pas.
Je ne crois pas.
La question se pose aussi pour Julian Assange dont le refus d’extradition ne s’appuie pas sur le droit d’informer, mais sur son état de santé, et sur le caractère dépressif et suicidaire de ce dernier.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
06 janvier 2021
2:58
La bamboche, c'est quoi ?
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
05 janvier 2021
2:40
Les voeux de Baba Squaaly pour 2021
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
04 janvier 2021
2:54
Bilan de VinVin
C’est extra et ordinaire à la fois !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
17 décembre 2020
3:18
Histoires de musique(s) à Marseille
Marseille, dont la toute nouvelle maire a démissionné hier, à la surprise générale : Michèle Rubirola a passé la main, 6 mois après sa prise de fonctions...
Elle pourrait céder sa place au socialiste Benoît Payan, son premier adjoint, et prendre elle-même la place de premier adjoint - ce qui fait grincer quelques dents.
Marseille, c’est des embrouilles politiques... Il y a d’ailleurs une série sur Netflix qui le prouve.
Mais c’est aussi une ville musicale. Et c’est ce que nous chante Squaaly, ce matin.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
16 décembre 2020
2:45
Loto & Impôts
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
15 décembre 2020
3:24
Mais où est donc passée Roselyne ?
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
14 décembre 2020
3:22
Confinement VS Couvre-feu
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
10 décembre 2020
2:24
Covid & CBD
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
09 décembre 2020
2:41
Tout Schuss !
Squaaly nous emmène faire un tour de piste, ce matin.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
08 décembre 2020
5:02
Retour sur le décès de Zineb Redouane
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
03 décembre 2020
3:14
Bashing
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
02 décembre 2020
3:11
#EauxUsées
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
01 décembre 2020
2:24
#DarmaninDémission
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
30 novembre 2020
3:00
Assouplissements & Génuflexions
Allez Luyah !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
25 novembre 2020
3:14
Gardien de la paix ou force de l'ordre ?
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
25 novembre 2020
3:07
Floutage 2 gueules & Démocratie
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
24 novembre 2020
3:02
Jusqu'aux testicules
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
23 novembre 2020
2:00
Cinquantième anniversaire
Vous le savez, à 7h40 du lundi au jeudi, on retrouve Squaaly, un éditorialiste qui compte... Qui compte au moins jusqu’à 51, comme le prouve cette nouvelle chronique.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
19 novembre 2020
4:51
Sport 2 Glisse
Qui l'eût dit ? Qui l'eût cru ?
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
18 novembre 2020
3:05
Attestation dérogatoire de déplacement
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
17 novembre 2020
2:40
Macron VS Castex
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
16 novembre 2020
2:50
Ça sent le sapin...
Posez-vous et respirez à plein nez...
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
12 novembre 2020
2:41
2020 : année roulette russe
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
10 novembre 2020
2:37
Baba Squaaly est coca-collapsologue
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
09 novembre 2020
3:04
Essentiel... non-enssentiel ?
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
05 novembre 2020
3:09
Démocratie en danger
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
04 novembre 2020
2:16
De l'eau sur la lune
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
03 novembre 2020
2:28
Élections américaines : Baba Squaaly a "the solution"
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
02 novembre 2020
2:40
Indigne Toit
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
29 octobre 2020
2:15
DJ police
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
28 octobre 2020
3:15
Plumes & duvets
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
27 octobre 2020
2:28
Différenciation territoriale & distanciation sociale
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
25 octobre 2020
2:15
Un dernier rêve pour le bien de tous
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
22 octobre 2020
3:53
LesTrans, c’est le Noël de Baba Squaaly
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
21 octobre 2020
4:25
Samuel Paty vu par Baba Squaaly
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
20 octobre 2020
2:21
20 ans en VinVin
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
19 octobre 2020
2:25
Droit du son
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
15 octobre 2020
3:19
Refugees Food Festival
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
14 octobre 2020
2:51
Pratiques culturelles
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
13 octobre 2020
3:07
BricoTruc
Mais il aime les magasins de bricolage, et leurs rayons mystérieux.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
12 octobre 2020
3:17
Cinq dans tes yeux
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
08 octobre 2020
3:12
Sans arrière pensée
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
07 octobre 2020
3:35
Introspection urbaine
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
05 octobre 2020
3:19
Cause animale
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
01 octobre 2020
3:35
"Les vrais voyageurs sont ceux-là qui partent pour partir"
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
30 septembre 2020
2:51
Signature
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
28 septembre 2020
3:00
On est lundi !
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
28 septembre 2020
2:06
Baba Squaaly aime les blaze
Un blaze, c'est une identité qu'on enfile et qu'on enlève, une identité qui vous colle à la peau, parfois plus qu'on ne l'imagine. La preuve par l'exemple.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
24 septembre 2020
2:06
Baba Squaaly a une info
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
23 septembre 2020
2:02
"Présentiel", "distanciel": ces nouvelles notions qui ensoleillent la vie de bureau
A demain cher Squaaly, pour une nouvelle chronique en distanciel.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
22 septembre 2020
3:06
Le mot "séparatisme" selon Baba Squaaly
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
22 septembre 2020
2:23
Squaaly et Robert ou Monsieur Badinter
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
21 septembre 2020
3:01
Histoire de lampe à huile
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
17 septembre 2020
2:35
Baba Squaaly rêve d'une vie en catimini
Lui aussi, Squaaly, voudrait être journaliste infiltré. Oui mais infiltré où ?
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
16 septembre 2020
3:25
Un monde régit par la peur
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
15 septembre 2020
2:24
La voiture cluster du Tour de France
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
10 septembre 2020
3:04
Baba Squaaly se pose des questions
Des nuits comme celles que vient de passer notre éditorialiste des nuits blanches, Baba Squaaly.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
09 septembre 2020
3:10
Foot et Covid : relation forcée
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
08 septembre 2020
2:54
Une histoire de vitesse
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
07 septembre 2020
3:22
Baba Squaaly nous parle d'égo
Squaaly réagit ce matin à des mots, quelques mots frappants lus par hasard sur un mur. Quel est le prix de son égo ?
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
03 septembre 2020
2:51
Marseille, portes de l'Europe
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
02 septembre 2020
3:02
Le Covid entre dans la course
Mais ça, c’était avant.
GettyImages / ©Tim de Waele
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
01 septembre 2020
3:03
Baba Squali et le port du masque
Indispensable aujourd’hui, le masque est un must have dont l’oubli est sanctionné.
Avant de s’intéresser à l’aspect financier de l’affaire, Baba Squaaly se souvient du voile et de la cagoule, deux autres parures de visages qui n’ont pas eu la côte.
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
31 août 2020
2:44
Baba Squali et la ponctuation
Pas le genre de phrase qu’on trouve dans la bouche de Baba Squaaly, même si ce dernier veille à conserver le bon usage de la ponctuation qui selon lui peut soit être directive, soit participer à l’élaboration d’une pensée complexe !
GettyImages / ©Jeffrey Coolidge
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
27 août 2020
3:08
Baba Squaaly se prend pour Jean-Pierre Foucault
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
26 août 2020
2:58
Squaaly sur sa frite
Pas de doute Baba Squaaly est bien de retour dans notre monde, avec des problèmes que seul lui se pose. Notre éditorialiste n’a pas fini de nous surprendre et de nous faire faire, de fait, des économies.c e matin, changement de braquet, Squaaly plonge ou plutôt réalise une bombe dans la piscine de l’actu chaude et brulante comme un bain d’huile et vous parle du monde d’aujourd’hui, via le prisme de son amour pour la frite.
Pas la frite bien grasse à section calibrée sur mesure pour accompagner des kebabs salade tomate oignon sauce blanche, mais de frites multicolores en poli-propilène trop souvent méprisée car non biodégradable, qui viennent faciliter au mieux la vie de l’apprenti nageur, au pire servir de glaive aux terreurs des pédiluves et autres Rambo des piscines.
@Martin Parr
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
25 août 2020
3:06
Baba Squaaly joue les prolongations
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
24 août 2020
2:18
Baba Squaaly tire sa révérence
Bonnes vacances !
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
17 juillet 2020
2:39
Les vacances : plongées dans la Grande Bleue, masque sur les yeux
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
16 juillet 2020
2:40
Faut-il cacher les cicatrices, ou au contraire les exhiber ?
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
15 juillet 2020
2:09
14 juillet : Fête nationale, défilé et bal des pompiers
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
13 juillet 2020
1:43
Sur le pont : des activistes de Greenpeace sur la grue de Notre-Dame de Paris
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
10 juillet 2020
2:44
L'oubli
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
09 juillet 2020
2:53
La Convention Nationale, tonnerre de Brest
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
08 juillet 2020
2:51
Des baskets aux couleurs d'une enseigne de hard-discount
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
07 juillet 2020
2:34
Le troisième tour des municipales à Marseille
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
06 juillet 2020
3:01
Chaleur, élections et poésie
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
03 juillet 2020
2:25
A 130 km/h sur l'autoroute...
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
01 juillet 2020
2:59
Sur CNews, un expert nommé Balkany
Tiens, il y a un tout nouvel expert en sécurité, sur CNews.
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
26 juin 2020
2:30
Partir en niquedouille
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
24 juin 2020
2:29
Squaaly en visite à Grenoble
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
23 juin 2020
3:19
Retour sur le projet artistique de Hervé Paraponaris dans les années 90 à Marseille
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
22 juin 2020
3:07
Espérance
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
19 juin 2020
2:25
Retour vers Mars
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
18 juin 2020
2:26
Baba Squaaly raconte Paris
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
10 juin 2020
2:23
Yves Thibord, l’homme de la Cosmopop
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
09 juin 2020
2:52
Balade à Saint-Mauront
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
08 juin 2020
2:36
Rendez-vous à Saint-Mauron
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
04 juin 2020
2:13
Squaaly entre rêve et réalité
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
03 juin 2020
2:12
Le sixième sens de Squaaly
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
02 juin 2020
2:12
Des milliards et un week-end de deux jours
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
29 mai 2020
2:28
A l’écoute du boucan du monde
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
28 mai 2020
2:07
Divulgacher
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
27 mai 2020
2:07
Mory Kanté
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
26 mai 2020
3:31
La Côte Bleue
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
25 mai 2020
2:33
Culte et Culture
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
22 mai 2020
1:47
Le Monde qu’on veut ?
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
20 mai 2020
1:56
Merci, tout simplement merci
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
18 mai 2020
1:51
Baba Squaaly file aux Goudes : Le dernier bout, du David au Goudes.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
15 mai 2020
2:35
Baba Squaaly file aux Goudes : Des Catalans au David
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
14 mai 2020
3:09
Baba Squaaly file aux Goudes : De la Plaine aux Catalans
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
13 mai 2020
2:23
Les pensées de Squaaly devant le Stade Vélodrome
C'est l'édito sans haine du jour, de Baba Squaaly, notre correspondant Nova à Marseille.
Visuel © Radio Nova
Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
12 mai 2020
2:04
Vous aimerez aussi
Tu veux en découvrir plus ?
Tous nos podcasts