Cette semaine, Jeanne Lacaille s’invite dans l’univers cosmique du musicien et guérisseur sud-africain Nduduzo Makhathini, premier artiste africain signé sur le mythique label de jazz américain Blue Note Records. Rencontre avant son concert au New Morning à Paris le 1er décembre pour une Potion de très haut vol !
Dans La Potion cette semaine, Nduduzo Makhathini qui, en plus d’être un pianiste virtuose, est aussi enseignant, chercheur et guérisseur traditionnel initié par ses aïeux sangomas. À 40 ans, cet enfant du royaume zulu est également le premier artiste africain signé, en 2020, par Blue Note Records, le légendaire label de jazz américain. Après Thelonious Monk ou John Coltrane, place à Nduduzo Makhathini, qui rayonne au cœur de la vibrante scène jazz sud-africaine et déploie dans sa musique une vision du monde éminemment cosmique, un jazz spirituel pleinement connecté aux croyances et aux pratiques rituelles de ses ancêtres zulu.
Sans trop de surprises, on retrouve Nduduzo Makhathini aux côtés du Britannique Shabaka Hutchings, sur les deux derniers albums du collectif Shabaka and The Ancestors, et en solo, le pianiste sud-africain dévoilait un peu plus tôt cette année In The Spirit Of Ntu, un 9e album studio carrément cosmique.
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